Consultation sur les programmes de Technologie ... - Pagestec

16 downloads 314 Views 14MB Size Report
l'achat de matière, matériaux et composants nécessaires au respect des programmes. ... DGH ne prévoient pas la formation de groupe à effectifs allégés en 5ème, ...... matières pour les TP, alors que le matériel à entretenir en Technologie est.
Consultation sur les programmes de Technologie, actuels et futurs Enquête de l'association Pagestec Juin à octobre 2013

Consultation sur les programmes de Technologie, actuels et futurs Enquête de l'association Pagestec – juin à octobre 2013 – Dans le cadre de l'application de la loi sur la refondation de l'école, certaines disciplines, dont la Technologie, risquent de subir de profondes mutations. Nous savons déjà que de nouveaux programmes seront applicables dès la rentrée 2015. Dans ce contexte où des réflexions seront menées et des décisions prises concernant le devenir de notre matière en 2013-2014, l'association Pagestec souhaitait recueillir l'avis des collègues sur les points suivants : ✔ l'organisation de leur enseignement ; ✔ les moyens matériels et crédits pédagogiques ; ✔ les programmes actuels ; ✔ vers de nouveaux programmes et les finalités souhaitées pour notre discipline. Cette enquête a recueilli 1 026 réponses offrant un bon aperçu de l'opinion des quelques 12 000 professeurs de technologie actuellement en poste en collège. Le détail des résultats figure en annexe et sur notre site http://www.pagestec.org article 1398 et suivants.

Sommaire Nos suggestions.................................... ................................................... ................................................... ..1 Analyse des réponses à l'enquête...................................................................... ...........................................3 1/ Organisation de l'enseignement de la technologie................................................... ..........................4 2/ Les moyens matériels et crédits d'enseignement..................................................... ..........................4 2.1/ Les moyens matériels............................................................................. ......................................4 2.2/ Les crédits pédagogiques......................................................................... ....................................4 3/ Les programmes actuels............................................................................. .........................................4 3.1/ Information et formation......................................................................... ....................................4 3.2/ Les contenus.................................. ................................................... ...........................................5 3.3/ Les démarches pédagogiques....................................................................... ...............................5 3.4/ Partie réalisation............................................................................... ...........................................5 4/ Vers de nouveaux programmes ?...................................................................... ..................................6 4.1/ Formes et contenus............................................................................... ......................................6 4.2/ Leurs finalités............................... ................................................... .............................................7 Pour conclure...................................... ................................................... ..................................................8 Annexes............................................ ................................................... ................................................... .....11

Nos suggestions Les résultats de cette consultation, comme les nombreux échanges sur les deux listes de diffusion de notre association, révèlent le malaise, voire la souffrance, qu'a engendrée la mise en œuvre des programmes de Technologie au collège depuis 2009. Pour mémoire, ces programmes sont parus au Bulletin Officiel spécial n°6 du 28 août 2008. Ils furent applicables à la rentrée 2009 sur les quatre niveaux du collège en même temps. Ces programmes furent déconcertants pour nombre d'entre nous, car ils introduisirent des notions – BTP, domotique, architecture – et méthodes pédagogiques nouvelles – méthode d'investigation et méthode de résolution de problèmes –, mais aussi parce qu'ils sonnaient le glas des spécificités de notre matière : conception et fabrication d'objets techniques que les élèves pouvaient acquérir et emmener chez eux ; apprentissages des TIC ; références au monde professionnel tant industriel que tertiaire. Nous avions l'impression de perdre notre identité. Nous avons dû mettre à la benne des années de préparation de séquences pédagogiques. La surcharge de travail pour préparer de nouvelles séquences fut aggravée par le manque cruel de formation et de moyens nécessaires à la mise en place de ces programmes. Il nous a d'abord fallu nous auto-former en recherchant des informations sur l'Internet ou dans les librairies, souvent à nos frais, compulser ces informations, les assimiler avant de pouvoir les adapter au niveau de nos élèves, sans assurance d'être dans le juste. Ensuite, faute de dotation, nous avons dû concevoir et fabriquer les supports pédagogiques nécessaires, certains d'entre nous ont même dû acheter les matériaux sur leurs fonds propres. Enfin, les diminutions successives des dotations horaires globales ont fait disparaître les groupes allégés, ce qui dégrada encore nos conditions de travail. De nombreux collègues ont souffert de dépression ou de burn-out. Dès le 14 novembre 2008, quatre membres du bureau actuel de l'association PAGESTEC, à l'époque simples adhérents, ont essayé d'attirer l'attention de la DGESCO en publiant une pétition en ligne (voir annexes - http://www.petition-technologie.fr.nf/ ) qui a recueilli 11 000 signatures. Bien que comprise par Luc CHEVALIER (voir en annexe son compte-rendu de novembre 2008, page 1 : « [...] je peux comprendre les inquiétudes des professeurs qui revendiquent clairement une formation conséquente, un calendrier échelonné de mise en œuvre des programmes, la nécessité des groupes allégés et de moyens [...]), cette pétition, très mal appréciée de l'inspection générale, resta lettre morte, ce que nous interprétons comme un manque de considération pour notre corps. Et pourtant... Quatre ans après la mise en œuvre de ces programmes, peu d'entre nous peuvent se vanter d'avoir réussi à mettre en place un enseignement de qualité conforme aux textes officiels et l'annonce par Monsieur Vincent PEILLON d'une révision prochaine des programmes du collège ne nous rassure pas. D'autant que l'ombre, de plus en plus opaque, de la généralisation de l'EIST (Enseignement intégré des sciences et de la technologie), malgré le manque de preuves de son efficacité, nous fait craindre de nouvelles suppressions de postes qui s'ajouteraient à celles engendrées par la suppression des groupes allégés. Dans le cadre des refondations annoncées, nous suggérons : ➢ une relecture des programmes actuels en vue d'une simplification des connaissances et capacités autour de thèmes plus proches de l'environnement de nos élèves, notamment en classe de 4ème, d'un retour à l'apprentissage de l'usage raisonné des TIC (voir notre autre consultation « Enseignement de l'informatique et Technologie »), d'une plus grande place aux productions manuelles avec retour des objets confectionnés en 6ème et 5ème. ➢ Un retour des groupes allégés avec mention explicite du nombre d'élèves (20 maxi) dans les

www.pagestec.org

Page 1 / 11

textes officiels. Nous rappelons que la commission d'experts présidée par Luc CHEVALIER a conçu ces programmes dans la perspective d'une application en groupes allégés, comme le stipule Luc CHEVALIER dans son compte-rendu de juin 2008, page 4/6 : « Dans la proposition faite en décembre à la DGESCO, nous avions recommandé un effectif allégé pour mettre en œuvre le programme proposé mais cette phrase a été enlevée. Elle apparaissait dans l'introduction des programmes de sciences mais lors de la relecture précédant la consultation elle a aussi été enlevée. La recommandation apparaîtra dans le document d'accompagnement que nous soumettrons à la DGESCO avec toujours le même risque que cette recommandation soit supprimée. La pédagogie que nous recommandons et qui est induite par la lettre de cadrage que j’avais reçue (cette lettre me demandait de rendre les pratiques cohérentes avec les autres disciplines scientifiques) ne peut être efficace qu’en effectif réduit : pas plus de 20 élèves. ». Cette nécessité des groupes allégés apparaîtra dans le projet de document ressource pour la classe paru en novembre 2008 (voir annexe), page 13 : « Cette évaluation formative impose de travailler en effectif réduit de telle sorte que l’enseignant puisse s’assurer de l’évolution de la réflexion de chacun durant l’activité proposée. », puis « L’organisation d’un groupe classe en technologie nécessite un découpage en trois à cinq équipes suivant les effectifs. Il est clair qu’un effectif allégé est recommandé pour ce type d’organisation. ». ➢ Des propositions de formation sérieuse, conséquente et uniformisée au niveau national pour tous les professeurs de technologie. ➢ Des dotations permettant d'uniformiser les équipements de tous les collèges conformément aux référentiels en vigueur. ➢ L'injonction aux établissements d'octroyer un budget minimum par élève suffisant pour l'achat de matière, matériaux et composants nécessaires au respect des programmes. ➢ Des laboratoires de technologie adaptés à l'enseignement par investigations, comme le préconisait le projet de document ressource pour la classe de novembre 2008, page 16 : « Une surface d’environ 12 m² par îlot pouvant accueillir quatre à six élèves est recommandée pour les activités en technologie. L’espace global de l’îlot tient compte de la surface occupée par le mobilier, la place prise par les élèves et aussi l’aire de circulation. » ➢ L'abandon de l'idée de généraliser l'EIST à tous les collèges, son maintien sous couvert du volontariat dans les conditions initialement prévues à sa mise en place (groupes allégés, heures de concertation et soutien des académies des sciences et des technologies), des aides aux projets transdisciplinaires sciences – technologie à l'image de ce qui étaient initialement octroyé à l'EIST.

Association PAGESTEC – Décembre 2013 -

www.pagestec.org

Page 2 / 11

Analyse des réponses à l'enquête

Détails des résultats : voir annexes

www.pagestec.org

Page 3 / 11

1/ Organisation de l'enseignement de la technologie Les programmes parus en 2005 prévoient 1h30 hebdomadaire de technologie en sixième, « dont 30 mn en groupe à effectifs allégés », sans toutefois préciser le nombre d'élèves maximum sousentendu dans « groupe à effectifs allégés ». Or, il s'avère que, d'après notre consultation, seuls un tiers des professeurs de technologie bénéficient de l'enseignement en groupe à effectifs allégés en sixième. Pour moitié, cette demi-heure en groupe est organisée à raison d'une heure par quinzaine en demi-classe ou en créant 3 groupes avec 2 classes. Pour les autres niveaux, seuls 17 à 18 % des collèges proposent des enseignement en groupes allégés en technologie, 13 % déclarent ne bénéficier d'aucun groupe. Les moyens horaires sont pour moitié pris sur la dotation globale horaire (DGH) de l'établissement. Etant donné que les DGH ne prévoient pas la formation de groupe à effectifs allégés en 5 ème, 4ème et 3ème, les moyens nécessaires sont donc attribués au détriment d'autres actions éducatives. Idéalement, compte tenu de leurs pratiques et de la configuration de leur laboratoire (dimensions et équipement), 17 % des enseignants estiment qu'ils devraient accueillir 15 élèves maximum, 57 % de 15 à 20 élèves et 24 % de 20 à 25 élèves. Autrement dit, pour 3 enseignants sur 4, les conditions optimales d'enseignement de la technologie au collège se situent sous le seuil de 20 élèves par groupe. Seuls 2 % estiment pouvoir travailler correctement avec plus de 25 élèves, ce qui est fréquent hors dispositifs ECLAIR ou RRS.

2/ Les moyens matériels et crédits d'enseignement 2.1/ Les moyens matériels Quatre ans après la mise en application des programmes, les ¾ des professeurs déclarent ne pas encore être dotés du matériel nécessaire aux expérimentations et réalisations pour les 4 niveaux. Plus des 2/3 des professeurs n'ont pas fait acheter de manuels scolaires pour leurs élèves. Les autres ont en général fait acheter une série de manuels par niveau, qui restent donc dans les laboratoires. Manque de moyens ou désintérêt pour les offres des éditeurs ? Les équipements en nouvelles technologies sont globalement correctes, puisque 62 % ont 10 à 15 postes informatiques à disposition, 15 % en ont 15 à 20, 72 % disposent d'un vidéoprojecteur et 22 % d'un TNI, sans pour autant être surabondante, puisque 21 % des professeurs disposent de moins de 10 postes informatiques. A noter que la gestion et la maintenance des parcs et réseaux informatiques d'un collège sur deux est assuré par un professeur de technologie. 2.2/ Les crédits pédagogiques Deux tiers des professeurs jugent insuffisants, voire très insuffisants, les crédits pédagogiques alloués à leur matière, sachant que ceux-ci s'élèvent au maximum à 1 € par élève dans 9 % des cas, à 2 € dans 32 % et à 4 € dans 33 %, soit à moins de 4 € dans 3 collèges sur 4...

3/ Les programmes actuels 3.1/ Information et formation En moyenne, moins d'un quart des professeurs ont reçu une formation sur les programmes de 6ème parus en 2005 et de 5ème et 4ème parus 2008. Seuls 15 % ont été formés aux programmes de 3ème et 12 % n'ont reçu aucune formation sur ces programmes. Pour la plupart ces formations ont duré moins de 10 jours et sont apparues largement insuffisantes. Les informations fournies par les institutions (site du réseau national de ressources, sites www.pagestec.org

Page 4 / 11

académiques, etc) sont jugées insuffisantes ou incohérentes par les 2/3 des professeurs. 3.2/ Les contenus Les professeurs trouvent que les domaines d'étude imposés pour chaque niveau appartiennent peu ou pas à l'environnement de leurs élèves (60 %), sont plus ou moins inadaptés à des concepts et notions abordables pour des collégiens (75 %). Ils trouvent les programmes de 4ème trop chargés (71 %), pour les autres niveaux, les avis s'équilibrent entre « réalisables » et « trop chargés ». Globalement, seuls un tiers des collègues trouvent les programmes de 2005/2008 intéressants. 39 % ont un avis mitigé, 21 % les jugent peu motivants, 6 % désastreux. 3.3/ Les démarches pédagogiques Paradoxalement, concernant la mise en œuvre des 2 démarches pédagogiques introduites par les programmes 2005/2008 (investigation et résolution de problème), les professeurs ont reçu des consignes du corps inspectoral, mais peu ont reçu de formation adéquate. Par conséquent, peu de collègues (11%) se sentent compétents dans l'utilisation de ces démarches. Pour une grande partie des professeurs (84%), la démarche de projet demeure la mieux adaptée à l'enseignement de la technologie. 3.4/ Partie réalisation Les programmes actuels imposent de réaliser des productions collectives, à raison d'une par classe ou par équipe, contrairement aux programmes précédents qui proposaient des productions individuelles qui pouvaient être réalisées collectivement lors de productions en mode sériel, en référence au monde industriel. Il ressort de la consultation que le programme de 5ème est le plus propice aux réalisations collectives sous forme de maquettes ou prototypes à échelle réduite, alors que celui de 4ème s'y prête peu. Les produits réalisés, quel que soit le niveau, ne sont plus que rarement des objets finis pouvant être achetés et emmenés par les élèves. Les réalisations s'organisent en général en équipes de 4 (51 à 58 % selon niveau) ou de 6 élèves (13 à 23 % selon niveau). Les professeurs sont plutôt satisfaits (41 à 45 %) des réalisations de leurs élèves, sans que ce soit l'euphorie. Sans préjuger de l'intérêt formateur des réalisations collectives imposées par les nouveaux programmes en comparaison des réalisations individuelles de l'ancien, les professeurs trouvent les productions actuelles globalement moins intéressantes qu'auparavant. Pourquoi ne procédez-vous pas à des réalisations collectives ? Réponse ouverte : Nous avons ici essayé de reproduire le plus fidèlement possible les opinions et déclarations de plus de 1000 collègues ayant répondu à la consultation. Cette difficile synthèse ne peut bien évidemment pas refléter les avis de chacun d'entre eux, mais permet de lister les idées exprimées de façon récurrente. Le détail des réponses est consultable en annexe ou sur notre site.

Selon les programmes de 1995, durant l'année scolaire, les élèves produisaient des objets finis qu'ils pouvaient acheter et emmener chez eux. Ces productions étaient effectuées individuellement en mode unitaire la plupart du temps, sauf lors d'un des scenarii du programme de 4ème qui consistait à étudier la production en mode sériel. La production sérielle pouvait aussi être adoptée en 3ème. Un autre scénario pouvant être abordé en

www.pagestec.org

Page 5 / 11

4ème consistait à produire un service. Ces objets confectionnés étaient auto-financés par une participation forfaitaire des familles lors de l'acquisition de l'objet produit par leur enfant et le coût matière ne pesait donc pas sur le budget des établissements. L'étude de ces objets étaient prétextes à de nombreuses références aux pratiques professionnelles (organisation des services des entreprises, découverte de métiers, calculs des divers coûts aboutissant au prix de vente d'un produit manufacturé, etc) et permettait donc d'enrichir le projet personnel et professionnel des élèves. Les programmes de 2008 ont banni les productions individuelles et obligent les productions collectives (une par classe ou par équipe de 4 à 6 élèves) qui restent la propriété du collège. De nombreux enseignants constatent une baisse de motivation des élèves qui se sentent moins concernés par la fabrication collective d'objets qui resteront au collège. Ils étaient plus attentif à la qualité de la production des objets individuels qu'ils allaient ensuite emmener et montrer à leurs parents, ceci étant surtout vrai pour les élèves de 6ème et 5ème. N'étant plus abondés par la participation financière des familles, les crédits pédagogiques n'ont pas forcément étaient revus à la hausse, comme cela aurait dû être le cas. Donc une des raisons pour lesquelles 30 à 36 % des professeurs ne produisent pas est le manque de moyens pour l'achat de matières, de composants, mais aussi de machines ou petits matériels de fabrication. Pour minimiser les coûts, certains professeurs ont recours à des matériaux de récupération, d'autres achètent les matériaux avec leur argent personnel. Autre raison très souvent invoquée : le nombre d'élèves. Il s'avère très difficile, voire impossible d'organiser des productions collectives avec des classes de 28 à 32 élèves, difficulté souvent aggravée par la taille inadaptée des salles (ou laboratoires) de technologie, engendrant des problèmes de discipline, voire engageant la responsabilité du professeur en matière de sécurité. Par manque d'autonomie du fait de l'âge des élèves, certains profitent des travaux en équipe et du nombre pour ne rien faire, ce qui ralentit les avancées des productions et crée des conflits. Enfin, comment aider un élève en difficulté pendant que les 29 autres sont en activité de fabrication ou d'expérimentation ?

4/ Vers de nouveaux programmes ? 4.1/ Formes et contenus En cas de refonte des programmes, plus que l'abandon des thèmes imposés par niveau, les professeurs préféreraient un retour à la démarche de projet technique ou, du moins, à la liberté de choix de la démarche utilisée. Les professeurs de technologie sont majoritairement contre la généralisation de l'enseignement intégré des sciences et de la technologie (EIST), mais sont favorables à une progression en accord avec les autres enseignements scientifiques. Ils souhaiteraient que les futurs programmes réintègrent des parties dédiées au numérique et à ses usages, qu'ils fassent de nouveau référence aux pratiques sociales et professionnelles (présentation d'acteurs économiques, de métiers et de secteurs d'activité, du fonctionnement d'une entreprise et de l'acte d'entreprendre) et qu'ils prennent plus en compte les problématiques liées au thème du développement durable.

www.pagestec.org

Page 6 / 11

Ils aimeraient avoir le choix entre réalisations individuelles et collectives, estimant que les réalisations individuelles sont plus efficaces au développement des capacités sensori-motrices, des compétences manuelles et des savoir-faire des enfants. 4.2/ Leurs finalités La technologie doit aider les élèves à agir en utilisateur critique, en citoyen éclairé et consommateur rigoureux. Elle doit apporter une base de culture technique et technologique à tout élève. Elle doit servir à promouvoir les séries scientifiques de la voie générale en lycée et l'enseignement technologique et les formations en STI2D, mais aussi les formations professionnelles ou l'apprentissage. Elle a un rôle à jouer dans la (re)motivation et la valorisation des élèves en difficulté ou décrocheurs. Les compétences manuelles et techniques devraient être mieux prises en compte dans le socle commun des connaissances et des compétences. Pour tout cela, la plupart des professeurs seraient favorables à une réécriture partielle des programmes de technologie. Partielle et non totale, car beaucoup ont très mal vécu les changements profonds imposés par les programmes de 2005/2008.

Quel(s) autre(s) thème(s) serai(en)t selon vous à développer dans ces nouveaux programmes ? Réponse ouverte : Nous avons ici essayé de reproduire le plus fidèlement possible les opinions et déclarations de plus de 1000 collègues ayant répondu à la consultation. Cette difficile synthèse ne peut bien évidemment pas refléter les avis de chacun d'entre eux, mais permet de lister les idées exprimées de façon récurrente. Le détail des réponses est consultable en annexe ou sur notre site.

Si quelques collègues regrettent les approches des anciens programmes de 1995 (notions d'électronique, de mécanique et d'éco-gestion), la plupart d'entre eux ne souhaitent pas une nouvelle refonte complète des programmes, compte-tenu des efforts consentis pour se former et surtout s'auto-former, car les formations aux nouveaux thèmes abordés et démarches utilisées n'ont que très rarement été à la hauteur des besoins. Par contre, ils estiment nécessaire d'améliorer les programmes actuels. Ils plébiscitent un retour plus conséquent de l'apprentissage des outils et pratiques numériques. Cet apprentissage a en effet disparu des programmes de 2008 qui ne privilégient plus que l'usage des TIC, estimant probablement qu'arrivant au collège, les enfants maîtrisent déjà la chose, ce qui est loin d'être le cas. Les professeurs de technologie, de par leur expérience des TIC, estiment pouvoir ancrer durablement et uniformément les bonnes pratiques nécessaires à une utilisation raisonnée de l'outil informatique, le B2i n'ayant pas réussi à impliquer tous les enseignants. Reprendre les bases (traitement de texte, tableur), puis aborder les différents outils : PAO, PréAO, conception de sites web, communication (courriel, web 2.0), CAO-DAO, CFAO, programmation, etc. Voir à ce sujet le rapport d'une autre enquête menée par l'association PAGESTEC « Enseignement de l'informatique et Technologie ». Le volet éco-gestion des programmes de 1995 aidait les élèves à devenir des consommateurs avertis et responsables (cycle de vie d'un produit, étude des emballages

www.pagestec.org

Page 7 / 11

et des publicités, détail du prix de vente d'un produit, recyclage, etc). De nombreux professeurs aimeraient que la technologie retrouvent cette dimension. Enfin, certains souhaiteraient une ouverture plus grande vers d'autres thèmes que les 3 imposés actuellement (transports, habitats et ouvrages, confort et domotique), par exemple : droit et économie, entrepreneuriat, e-commerce, design, développement durable, gestion de budget domestique, découverte des métiers, santé, cuisine, histoire des évolutions techniques et technologiques, etc. Les thèmes pouvant être laissés libres de choix en fonction des particularités locales ou des aptitudes des professeurs. Avez-vous des remarques, suggestions supplémentaires à nous soumettre ?

Dans cette dernière proposition de réponse ouverte, les collègues ont essentiellement repris les revendications déjà citées ci-dessus, à savoir qu'ils souhaitent : ➢ des groupes allégés (20 élèves maximum) ➢ une formation conséquente aux contenus et aux méthodes ➢ des moyens matériels ➢ des locaux adaptés ➢ un budget spécifique suffisant ➢ une simplification des programmes actuels, notamment en 4ème

Beaucoup de professeurs expriment leur désarroi ou même leur souffrance. Plus que les contenus, c'est la façon dont ont été mis en œuvre les programmes de 2008 qui les a décontenancés, voire blessés. Changement radical de contenu et de méthode, sans formation, sans moyen, à mettre en place sur les 4 niveaux en même temps, disparition des groupes allégés (alors qu'en lycée général et technologique ou professionnel, les enseignements expérimentaux et scientifiques se déroulent en groupes de 10 à 15 élèves), ils considèrent cela comme un manque profond de respect et de considération.

Pour conclure Témoignage d'un professeur issu du monde industriel qui résume assez le ressenti actuel de la majorité d'entre nous : « Voici mon avis d'ancien ingénieur (A&M) de projet (depuis 1985) de CEGELEC et ALSTOM (entre-autres...) entré dans l’Éducation Nationale en 2007 : Je constate que les réalisations collectives en équipe de 3 ou 4 telles qu'elles sont prévues aujourd'hui se résument à gérer une activité qui n'aboutit pas ou alors difficilement, parce que chaque équipe : - est ralentie par ceux qui ne travaillent pas et mettent en retard leurs camarades volontaires. se disloque de fait, obligeant le professeur à gérer ceux qui ne font rien (donc des conneries), ce qui ne lui permet pas d'aider ceux qui veulent réussir. Il est toutefois parfaitement possible de réaliser un travail en EQUIPE, mais en réalisant AUTANT d'objets que de PARTICIPANTS, que chacun d'entre-eux emporte terminé en ordre de marche en fin d'année, comme c'était le cas par le passé. Pour l'avoir pratiquée, je peux affirmer que les avantages sont nombreux : - Tout d'abord, ceci crée une motivation PERSONNELLE pour chaque élève, qui décuple l'efficacité et le sens donné à cette activité de réalisation, simplement basée sur le fait que "l'être humain aime bien travailler pour lui, pour que cela www.pagestec.org

Page 8 / 11

lui apporte un bienfait" (les doctrines communiste en ont fait l'amère expérience...). Cela prend même la valeur d'un contrat implicite, liant l'implication de l'élève à l'atteinte de l'objectif à la fois personnel et collectif : TOUTES les réalisations doivent être terminées et en ordre de marche, pour que CHACUN puisse emporter le fruit de ses efforts. - Ensuite, cela permet de favoriser, voir de révéler des habiletés, des talents, des tours de mains, des initiatives personnelles qui SERVENT alors l'équipe et la classe elle-même : c'est le rôle du professeur d'y veiller. Force est de constater que ces qualités viennent bien souvent d'élèves en difficultés dans les activités scolaires classique et c'est là un excellent moyen de les "récupérer", de les valoriser à leurs yeux et aux yeux des autres ( c'est aussi le rôle du professeur d'y veiller), ils sont "intégrés par l'activité" et de fait "cessent de faire des conneries" tout en devenant sociables... - En outre, on quitte salutairement cette tendance actuelle à ce que j'appellerais une sorte "d'intellectualisation de la Technologie", où l'on remplace l'action par la réflexion, ce qui est TRES LOIN de convenir à tous les élèves ! Trop de réflexion tue la réflexion : "Les chercheurs, c'est bien, mais les trouveurs, c'est mieux"... La majeure partie des PME fonctionnent ainsi : la démarche de résolution de problèmes prévaut, parce qu'elle est la plus productive, la réalité est là ! - Enfin, on sait pertinemment qu'au 3eme trimestre, les élèves n'ont plus beaucoup envie de travailler... La Technologie, par ses réalisations concrètes, OCCUPE les élèves (et leur profs aussi, ce qui n'est pas de tout repos, loin de là !). Ceci permet implicitement un changement, un "exutoire contrôlé d'action" où ils apprennent de manière moins scolaire, doivent faire preuve de l'AUTONOMIE nécessaire pour réussir, prendre conseil auprès du professeur, qui peut renvoyer sur un camarade qui a le bon "tour de main", la bonne démarche de résolution du problème, qu'il a bien souvent trouvé de lui-même ! Mais tout ceci coûte de l'argent, c'est évident... Le budget de l'établissement n'est pas extensible. Pour la Technologie, il serait possible de demander aux parents A LA RENTREE SCOLAIRE une PARTICIPATION ANNUELLE de 5 euros par élève, comme c'était autorisé par le passé. Ainsi, chaque élève emporte son objet réalisé, et le problème budgétaire lié aux réalisations est résolu, et l'on bénéficie de tous les bienfaits que j'ai énoncé plus haut (liste non exhaustive). Après tout, les élèves n'achètent-ils pas plusieurs livres de poche pour les œuvres à étudier en Français ? Et un cahier de TD en Anglais ? Emporter l'objet technologique conçu et réalisé est une source de motivation et de satisfaction INDENIABLE pour l'élève... Pourquoi l'en priver ? Il suffit de demander à des élèves de collège sortis voici 5 à 10 ans et plus... La plupart sont en mesure de vous dire à propos de leur réalisations en Technologie : - ce qu'ils ont construit, - qu'ils l'ont toujours, - comment ils ont fait pour le construire. C'est la preuve indéniable que cette démarche de réalisation individuelle a du sens ! Par ailleurs, dans le futur, nous aurons besoin de travailleurs MANUELS ayant le bon "tour de main", j'en suis persuadé. Je ne suis pas prophète, mais continuer de miser sur les Technologies de Pointe au détriment du reste est un erreur à mon sens. En effet, le Grand Marché du Monde ne présente malheureusement pas tous les bénéfices que l'on dit, détruisant ça et là des activités locales, sur fond de guerre économique amiable. Il sera nécessaire, pour les générations à venir, de reconstruire, renouveler ces activités pour rééquilibrer notre potentiel économique, au sens le plus large du terme. Le cours de Technologie, en mettant l'accent sur les réalisations individuelles en équipe, peut y contribuer efficacement, ouvrant l'esprit pratique, découvrant des talents, suscitant des vocations, et cela quel que soit le niveau de l'élève... Donc OUI au retour des réalisations INDIVIDUELLES AVEC PARTICIPATION FINANCIERE des parents de l'élève, demandée à l'inscription, mais conception et réalisation gérées par EQUIPE, avec échange www.pagestec.org

Page 9 / 11

de compétences entre élèves, initiative et auto-organisation, pour que la "résolution de problèmes" fonctionne comme attendu... NON à la prise de tête, au découpage de cheveux en quatre ! » D’où les demandes de PAGESTEC citées en début de ce document : ➢ Une relecture des programmes actuels en vue d'une simplification des connaissances et capacités,…d'un retour à l'apprentissage de l'usage raisonné des TIC, …d'une plus grande place aux productions manuelles avec retour des objets confectionnés… ➢ Un retour des groupes allégés avec mention explicite du nombre d'élèves (20 maxi) dans les textes officiels. ➢ Des propositions de formation sérieuse, conséquente et uniformisée au niveau national pour tous les professeurs de technologie. ➢ Des dotations permettant d'uniformiser les équipements de tous les collèges conformément aux référentiels en vigueur. ➢ L'injonction aux établissements d'octroyer un budget minimum par élève suffisant pour l'achat de matière, matériaux et composants nécessaires au respect des programmes. ➢ Des laboratoires de technologie adaptés à l'enseignement par investigations, comme le préconisait le projet de document ressource pour la classe de novembre 2008, page 16. ➢ L'abandon de l'idée de généraliser l'EIST à tous les collèges.

www.pagestec.org

Page 10 / 11

Annexes • Résultats de la consultation sur les programmes de Technologie, actuels et futurs • Pétition en ligne postée le 14 novembre 2008 • Commission d'experts présidée par Luc CHEVALIER - Compte-rendu de juin 2008 • Commission d'experts présidée par Luc CHEVALIER - Compte-rendu de novembre 2008 • Projet de document pour la classe du 23/11/2008

www.pagestec.org

Page 11 / 11

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 1 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 2 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 3 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 4 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 5 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 6 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 7 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 8 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 9 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 10 / 41

Si non, pourquoi ? Pas de 6ème ni de 5ème Pas de réalisations en 4ème ---------------Impossible de faire des réalisations collectives avec des classes de 28 à 30 élèves ---------------Peu ou pas de réalisations car pas de demi groupes. Difficulté de parfaire l'aide aux groupes, Absence d’homogénéité dans les groupes réalisés. Manque de moyen et de temps pour arriver aux résultats attendus par le programme. Environnement humain inadapté aux réalisations. ---------------Les élèves sont demandeurs d'une fabrication individuelle pour pouvoir l'acheter et l'emmener chez eux, Une fabrication qui leurs appartiennent ---------------Il est difficile de mettre en place un projet intéressant sans moyens financiers... ---------------Trop complexe pour les élèves, c'est le professeur qui réalise quasiment tout. ---------------En 5° et 4°, les réalisations sont trop "maquette" avec tout ce que ça comporte de points négatifs, à savoir: esthétique médiocre, matériaux inadaptés, mise en fonctionnement limitée, satisfaction difficile à obtenir d'un point de vue élève mais aussi professeur. ---------------Pas de moyen, pas de matériaux, élèves pas motivés, surtout classe de 28 à 30 élèves donc pas questions pour moi ..... ---------------Partie conception difficile pour les élèves ---------------Chaque élève du groupe voudrait repartir avec une maquette réalisée par lui-même. Peu de motivation puisque la maquette reste au collège. ---------------Difficultés d'appropriation par les élèves (et les parents) ---------------Manque de temps, effectifs importants donc remédiation difficile ne permettant pas une réalisation correcte. ---------------Elles ne correspondent pas à la réalité. Trop de groupes d'élèves. ---------------Les élèves de 6° et leur parents souhaiteraient une réalisation individuelle qu'ils pourraient acheter et c'est la déception car c'est non. ---------------La mise en œuvre des automatismes sur la maquette n'est pas fiable. ---------------Difficile à mettre en place, il faut des activités à la portée des élèves. ---------------Gestion des équipes difficile, un élève travaille, un autre un peu moins le troisième pas trop et le dernier pas du tout. ---------------Certains élèves s'investissent moins dans une réalisation qui restera au collège. L'investissement dans le groupe est inégal, certains "travaillent" beaucoup d'autres peu. ---------------Manque de moyen et de temps pour une réalisation de qualité ---------------Réalisation demandant une maintenance et un temps considérable avant et après réalisation trop nombreux dans une équipe pour une efficacité réelle de tous les intervenants ---------------Manque de temps pour faire des réalisation et de plus en classe entière c'est impossible ---------------budget trop juste pour faire quelque chose de vraiment bien (Souvent c'est moi qui paie une partie des pièces, piles...) ---------------En 6ème, il me semble plus intéressant de faire des réalisations individuelles. ---------------baisse de motivation et source de conflits en 6e ---------------Maquette et non objet réel donc pas ou peu d'intérêt. ---------------Très difficile à mettre en place, manque de moyen, beaucoup d'élèves s'investissent mieux seuls. En 5ème et 3ème, j'ai fait les deux : Les élèves proposent un projet seuls et font un prototype seuls. Ensuite, je regroupe des élèves sur un projet que je propose. Cela fonctionne assez bien. ---------------Pas d'argent pour les réalisations collectives. Réalisations collectives inadaptées et inutiles au niveau collège où les élèves ont besoin de : - concret et non de virtuel, ou de bricolage de maquettes, - manipuler et de s'approprier leur propre objet, - d'utiliser des outils pour développer leur habilité manuelle, - de mettre au point une gamme de fabrication pour structurer leur pensée, de se rendre compte qu'il faut du temps et de la réflexion pour obtenir un bel objet plutôt que de consommer des objets standards aussi vite achetés que jetés !!! Tout ça est particulièrement important pour les élèves en difficulté qui ont besoin de se

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 11 / 41

valoriser autrement que par du travail intellectuel. ---------------Frustration des élèves de ne pas pouvoir acheter leur fabrication. Par ailleurs ils comprennent bien que leurs réalisations seront démontées ou jetées et c'est dommage et démotivant. ---------------En 5è, il est difficile de procéder à une réalisation collective de qualité. On est souvent en mode "maquette". Qualité de réalisation très aléatoire. ---------------pas de matériel ---------------Classe non motivée n'ayant pas eu de véritable culture technologique en 6,5 et 4eme pour absence de professeur ---------------trop loin des préoccupations des élèves (domaines d'application imposés) ---------------L'élève est plus motivé par un objet qu'il peut emporter. ---------------- Manque de capacités des élèves de ZEP pour investiguer et choisir les solutions - Manque de temps pour terminer le projet en 3ème - Manque de matériels ---------------Manque de moyens financiers et matériels ---------------La réalisation intéresse peu les élèves. ---------------Par manque de temps et faible capacités des élèves. ---------------Difficile de trouver quelque chose en adéquation avec le programme ---------------Peu motivant pour les élèves effectifs trop importants ---------------Manque d'attrait pour les élèves ---------------Difficilement motivant en 6eme ---------------Mi figue-mi raisin suivant la motivation des élèves ---------------Une réalisation par classe c'est limité mais pas les moyens d'acheter le matériel de modélisme (télécommande et autres) pour faire une réalisation par groupe. Pas encore trouvé de projet reproductible dans le temps pour toutes les 3èmes. ---------------Les élèves sont motivés mais aussi frustrés de ne pas pouvoir emporter l'objet fabriqué. Pour le prof, l'organisation est lourde du fait du nombre d'élèves (même en demi-classe divisée en groupes de 3, 4 élèves) et surtout du manque d'équipements. ---------------Pb de motivation des élèves, aboutissement parfois décevant pour les élèves ---------------Non car ce n'est pas pour chaque élève ---------------Pas de moyens suffisants pour réaliser quelque chose de bien fini. Moyens en termes de temps et de budget et surtout trop d'élèves en classe. ---------------Implication/participation active de chaque élève trop partielle. ---------------Très difficile de faire travailler chaque élève avec des classes entières ---------------peu motivant pour les élèves ---------------Manque de moyen financier pour développer le projet 4eme ---------------impossible car 30 élèves par classe ---------------Les élèves sont frustrés de ne faire qu'une partie de la réalisation, de ne pas la garder et donc ne s'investissent quasiment pas. Les réalisations sont souvent des modèles réduits de qualité médiocre et ne donnent qu'un aperçu tronqué des objets réels. Il est de plus en plus difficile de trouver des réalisations motivantes pour des élèves souvent blasés ---------------Trop de niveau pour tout faire bien! ---------------Réalisation par les élèves en 6° d'une voiture auto-propulsée (ressort, ballon, élastique), travail formateur mais c'est du bricolage ! (nous n'avons pas de MOCN) Réalisation en 5° d'un pont en papier (feuille A4 80Gr.) devant supporter une charge la plus grande possible. Pas de liaison mobile ==> facile à faire. Par contre sorti de là quoi faire d'autre ? ---------------C'est du bricolage... Pire qu'avant ! ---------------Je ne vois pas l'intérêt de la fabrication collective et regrette fortement la fabrication individuelle. De plus les thèmes des différents niveaux ne me semblent pas permettre des réalisations au niveau des enfants.

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 12 / 41

---------------Bricolage !!! ---------------Groupes donc réalisations et implications non homogènes ---------------trop compliqué à mettre en œuvre avec des classes à 29 !! ---------------en sixième, les capacités des élèves ne permettent pas de réaliser un travail de qualité, ce qui lors de l'assemblage donne des résultats peu fonctionnels s'en intervention du professeur ---------------Trop nombreux par groupe ---------------Trop difficiles à organiser pour le nombre d'élèves en technologie ---------------trop compliqué, trop cher, trop d'élèves, pas assez de matériel ---------------Peu motivant pour les élèves. ---------------préférence aux objets individuels ---------------objet du commerce plus performant que celui réalisé par les élèves ---------------Peu réaliste ---------------On ne peux pas travailler en classe entière !!! Les superficies des salles sont trop petites pour recevoir des groupes trop nombreux (6 groupes de 5 élèves) qui ne s'entendent pas tous, chahutent, trop de bruit, concentration impossible et stress excessif pour tous. (prof et élèves). Quels groupes d'adultes accepteraient de travailler ainsi ? ---------------maquette en carton de maison ; l'activité se rapprochent de l'art plastique ---------------Groupes d'élèves trop importants (par rapport à l’hétérogénéité) pour les aider en situation. Manque de matériel spécifique (ou matériel inadapté) à la réalisation de maquettes (impossible à trouver dans le commerce ou trop complexe à mettre en œuvre en laboratoire de technologie). Il me semble difficile de travailler avec du béton en classe de 5eme (coffrages à échelle réduite et recyclage des matériaux) ou avec certains éléments de domotique en classe de 4eme (trop fragiles pour être manipulés plusieurs fois dans la semaine) dans un laboratoire de technologie équipé seulement d'un point d'eau et de tables très fragiles avec un groupe d'élèves de 31 ! ---------------Les élèves sont moins motivés dans le cas d'une réalisation collective que dans le cas d'une réalisation individuelle. ---------------Trop d'élèves ---------------Pas de moyen, pas d'espace, pas de groupe ---------------Objet peu voir pas réutilisable chaque année contrairement aux "objets confectionnés" individuels qui créaient du lien entre la techno et les élèves à long terme ! ---------------Plus assez de pratique manuelle, plus d'accès perceuse...génération avec "2 mains gauches" non par leur faute mais parce qu'ils ne manipulent plus et qu'on leur interdit presque tout. Il serait temps de revenir à des apprentissages plus concrets, et avec plus de réalisations de base. ---------------Manque d'outils, machines et matériels pour mener à bien les réalisations (interdiction d'utiliser des machines tournantes genre perceuses...) Trop compliqué à mettre en œuvre en 3è car groupes de 6 élèves ---------------C'est du bricolage, rien de concret à proposer. ---------------peu motivant pour les élèves et organisation difficile ---------------Pas réalisable. Pas d'exemple intéressant ---------------Avec moins de 0,20 euro par élève, je ne peux m'empêcher d'acheter du matériel sur fond propre. Ce n'est pas ainsi que j'envisage mon métier. J'en suis à chercher des idées dans les pays en voies de développement. Robots for less than 10 dollars... ---------------Elles ne permettent pas une implication suffisante de chaque élève. ---------------trop peu de matériels... ---------------travail peu soigné. ---------------Manque de motivation des élèves, peu d'intérêt pour le collectif, volonté de la part des élèves de "fabriquer" l'ensemble des étapes, manque criant de nouveaux matériels, de salles adaptées d’îlots, de crédits. Nous sommes les parents très pauvres du système, les nouveaux programmes ont été imposés sans formation préalable, sans crédits et à mettre en place sur tous les niveaux en même temps (la seule matière à ma connaissance à être traitée de la sorte), de plus la disparition totale des groupes

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 13 / 41

et les classes de 28 à 30 élèves ne sont pas adaptées à la techno. ---------------Chaque élève veut son propre objet Du mal à mettre des idées en commun (Frustration) Projets pas toujours assez réalistes ---------------Choix d'objets trop limité et qui ne motivent pas assez la majorité des élèves ---------------la réalisation en groupes ne motive pas les enfants c est dommage ---------------Trop difficile à mettre en œuvre. ---------------pas de budget donc maquette à partir d'éléments récupérés ---------------Pas assez d'argent donc les fabrications sont assez ridicules! ---------------Des réalisations individuelles en 4ème et 5ème ---------------difficile de partager le travail en 4 pour des 6°, il faudrait 1 objet à fabriquer pour 2 ou 3 ---------------Beaucoup trop d'élèves pour un réalisation collective, manque d'autonomie et de d'initiative. ---------------Pas le temps de former les élèves à l'utilisation des machines. ---------------Des classes de 29 élèves. ---------------Projets peu intéressants ou trop chers ---------------Trop peu de moyen financier, informatique, matériel pour trop d'élèves. ---------------Rendu décevant. ---------------Lourd à gérer (plus difficile que les réalisations individuelles) avec un budget dérisoire et surtout un manque de savoir faire préalable des élèves (il n'y a plus de logique manuelle mais qu'intellectuelle et documentaire) ce qui restreint les champs d'investigation. Cela exige aussi une logistique et des espaces de travail et rangement adéquats. Je ne parle même pas des machines (onéreuses) nécessaires. ---------------30 à 31 voir 32 élèves ! ---------------Pas assez motivant pour des 6ème ---------------Les réponses proposées "oui ou non" sont trop restrictives, l'implication des élèves étant très irrégulière suivant les groupes. Ma réponse serait plutôt "oui et non". ---------------Trop bruyant de faire en groupe. ---------------trop peu de temps pour que chaque élève travaille avec chaque machine et sur le produit global, donc risques et rappels nécessaires chaque année du collège... ---------------Pas assez de temps pour autre chose, trop de compétences à voir. Il n'est pas compliqué de comprendre qu'il n'y a réellement que 30 semaines environ et qu'on n'a pas le temps..... ---------------Motivation bien meilleure avec des fabrications individuelles. ---------------Je suis en EREA alors le programme y est très dur à adapter!! Et en plus je dépends de la région donc je n'ai pas les aides fournies par le Conseil Général. ---------------Les réalisations collectives ne sont pas très motivantes pour l'ensemble des élèves. ---------------ça reste du bricolage... C'est peu motivant pour les élèves. A noter qu'en sixième et en troisième, je réalise des projets individuels. ---------------Pas assez de recul de la part des élèves pour mobiliser l'ensemble de leurs connaissances pour concevoir et réaliser un objet technique quel qu'il soit ! ---------------Je constate que les réalisations collectives en équipe de 3 ou 4 telles qu'elles sont prévues aujourd'hui se résument à gérer une activité qui n'aboutit pas ou alors difficilement, parce chaque équipe : - est ralentie par ceux qui ne travaillent pas et mettent en retard leurs camarades volontaires. - se disloque de fait, obligeant le professeur à gérer ceux qui ne font rien (donc des conneries), ce qui ne lui permet pas d'aider ceux qui veulent réussir. ---------------compte tenu de la très grande densité des programmes, la réalisation est contrainte par des délais très courts, assez inadaptés avec la découverte d'outils et de machines dans de bonnes conditions, en particulier en 6e. ---------------difficultés de réalisation sans être du bricolage problème de mise au point (faite par le prof)

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 14 / 41

---------------avis mitigé en 3ème, difficulté de trouver un projet motivant pour tous les élèves et qui permette d'aborder tous les points du programme ---------------Infaisable avec des effectifs de 28 à 30 élèves. ---------------Fabrications peu adaptées aux préoccupations des collégiens : domotique ou maison écologique quand nos élèves sont locataires HLM ... ---------------inadaptées à l'intérêt des élèves ---------------En 6ème, les élèves sont très attachés à une réalisation individuelle. En 5ème, le thème est très éloigné des centres d'intérêts d'élèves de 12 ans. ---------------Le temps de préparation pour l'enseignant est trop important pour réussir et donner de la fiabilité à la réalisation collective. Deux réalisations collectives par niveau, préparées et testées par un groupe d'enseignants de technologie est mise à disposition des collègues seraient d'une efficacité redoutable. ---------------gestion difficile 30 élèves, crédits insuffisants, salles peu adaptées ---------------Peu motivant pour l'élève et certains ne fabriquent presque plus rien. ---------------Trop peu de budget pour réaliser des objets pour tous les niveaux. Impossibilité de recourir aux objets confectionnés. ---------------Je n'ai pas de 4e cette année ---------------Pas assez de moyens financiers pour faire une réalisation de bien sur tous les niveaux. ---------------Très difficile de mettre en œuvre une réalisation collective avec des 4 èmes au nombre de 30 par classe. ---------------Utilisation des machines, des outils, la sécurité vu le nombre d'élèves posent problème. ---------------Manque d'appropriation par identification individuelle de l'objet en 6ème et entraînant le rapide désintérêt en 3ème ---------------pas trouvé de sujet motivant ---------------Problème de motivation de certains élèves ---------------un enfant de 6e souhaite partir avec un objet. ---------------trop d'écart entre réalisable en théorie et ce qui peut être fait en classe ---------------Le thème de la domotique est compliqué pour trouver une réalisation pratique et convient davantage pour des expérimentations sur des maquettes déjà prêtes. ---------------Certaines choses doivent être faites en "bidouillant" à cause du manque de matériel. Les projets sont limités en fonction du matériel disponible. ---------------Car ma réalisation est individuelle. ---------------Maquette non aboutie, peu fidèle à la réalité. Projet long et fonctionnement difficile ---------------les groupes sont trop nombreux, si je réduisais le nombre d'élèves par groupes, le matériel manquerait, les élèves ne semblent pas s'investir vraiment dans le projet, sauf quelques uns qui portent les groupes... (28 élèves en classe pour faire des projets et des expérimentations c'est tout simplement incohérent avec la démarche d'investigation ou de projet ou de résolution de problèmes). ---------------Le char à voile que nous réalisons est à l'échelle réduite, peu connu pour son fonctionnement par les élèves. J'aimerai le faire plus grand et surtout pouvoir les télécommander mais on manque de moyens. ---------------difficiles à mettre en place. Problème de temps pour préparer les activités. ---------------Toujours fautes de moyens financiers, de groupes trop importants, de locaux inadaptés aux nombres d'élèves!! ---------------Pas de liens avec les études, pas de lien avec le contexte sociale et de pratique réelle ---------------pas de budget pour faire une réalisation intéressante et correspondant au réel ---------------Les élèves sont moins impliqués, car ils ne réalisent pas pour eux ; donc ils n'ont pas forcément envie d'aboutir sauf dans le cas d'une réalisation pour un challenge. Beaucoup de gaspillage, perte de composants, moins d'attention dans la précision du travail à effectuer. ----------------

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 15 / 41

Pas assez de rigueur dans la démarche de projet. Certains points sont à améliorer, notamment au moment de la réalisation. ---------------Trop d'élèves sur un projet, manque de motivation sur le soin apporté à la réalisation. ---------------les objectifs pédagogiques assignés par le programme sont atteints, mais il est très difficile de parvenir à la fin des réalisations par manque de temps au vu de l'ensemble des connaissances à faire acquérir. ---------------En réalisation collective les élèves sont moins impliqués. ---------------nombre d'élèves par équipes et groupes d"élèves trop nombreux. Salles trop petites ---------------Trop d'élèves par équipe. Seulement des protos... ---------------Difficultés pour les élèves d'arriver au bout du projet, c'est le professeur qui intervient trop souvent pour essayer de les faire avancer. Manque d'autonomie et de prise d'initiatives. Une partie des élèves est incapable de travailler en groupe. ---------------Je préférerai avoir des réalisations plus ambitieuses avec des effectifs allégés plutôt que des classes entières de plus de 30 élèves en 3ème. ---------------trop d'élèves par classe ---------------Pb de moyen matériels pour effectuer une réalisation de qualité. Dans des conditions de sécurité optimum !! ---------------Manque de moyens ---------------salle peu adaptée, programme trop vaste. ---------------Le manque de motivation de certains élèves au sein des groupes, la mésentente entre élèves, le manque de maturité et de respect impliquant souvent des conflits entre élèves. La lourdeur de la mise en place des ces activités, mangeuses de temps et d'énergie. ---------------Difficilement réalisable par manque de temps et de moyens. ---------------En 6°, pas d'achat possible par les élèves qui sont donc frustrés de démonter/monter. Réalisation limitée par les moyens disponibles. ---------------Frustration des élèves qui ne peuvent emporter leur fabrication et montrer leur réalisations personnelles et valorisantes. ---------------Pas assez de moyens et de temps. Mais surtout pas assez de matériels. Nombreuses sont les machines/outils que l'on n'a plus le droit d'utiliser avec les élèves ! Hélas. ---------------L'implication des élèves est trop variable voire nulle pour certain. La manière de travailler est trop distante de celles de autres matières. Il me semble difficile de faire réfléchir la majorité des élèves qui pour un grand nombre ne se posent que rarement des questions. Les risques sont importants quand l'utilisation d'outils comme le cutter sont à mettre en œuvre, et comme mon principale n'autorise aucun outils branches sur le secteur. Il me semble judicieux d'avoir accès à certains outils électrique comme la scie sauteuse, la perceuse colonne et autres outils dont la dangerosité me semble faible. ---------------pb d’organisation des élèves, de stockage du matériel et des productions. ---------------Mes fabrication en quatrièmes sont pas adaptées au programme. ---------------Avec le projet, on se retrouve 24/26 élèves qui fabriquent en même temps. C'est ingérable et cela remet en question les problèmes de sécurité ---------------Pas de matériel, pas d'argent, peu de place dans les salles et manque d'investissement des élèves. ---------------Trop complexes pour le niveau ---------------Pas de budget suffisant pour une réalisation collant au thème en 4ème ---------------Classe trop chargées ---------------les élèves se démotivent vite, ne sont pas soigneux, rigoureux, de moins en moins habiles, pas d'effort, au moindre problème ils abandonnent ils n'ont pas achetés l'objet donc à la fin ils n'en ont rien à faire ---------------Pourquoi ces questions en oui / non ? Avec certains groupes, on peut démarrer un peu la fabrication. Mais avec des programmes aussi chargés, si on fait le choix de fabriquer, le programme est vu de façon très édulcorée et les enfants ne retiennent qu'une chose : ils ont fabriqué un objet. Ensuite, les maquettes modèles réduit sont très éloignés de la réalité des objets en taille réelle : si je fabrique une maquette de dragster par exemple, le moteur électrique et la pile n'a pas grand intérêt par rapport aux objets réels, les matériaux n'ont rien à voir non plus avec la réalité du monde qui nous entoure. Donc, le choix de fabriquer une maquette, c'est pour faire plaisir aux élèves et à nos inspecteurs, mais cela se fait au détriment d'un enseignement qui pourrait être plus intéressant pour l'apport de connaissances dans le domaine de la technologie.

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 16 / 41

---------------difficile d'obtenir un résultat satisfaisant , dû en partie à l'effectif ---------------1 réalisation pour 4 élèves : motivation moindre des élèves ---------------manque de matériel pour construire ---------------Manque de motivation des élèves Trop d'élèves à surveiller/conseiller Manque de moyens ---------------Trop d'élèves par classe et par groupe. Difficile de bien gérer les groupes de travail, surtout avec des élèves difficiles. ---------------Le produit fini reste dans l'établissement (Encombrement, non possibilité de présentation du produit aux tiers, manque de place pour conserver le produit assemblé, démontage parfois compliqué et destructif). Les élèves n'ont pas personnalisé leur travail (en cas de produit identique pour tous) ou les élèves travaillant à plusieurs ne se sentent pas impliqués dans les choix. ---------------Projet presque jamais finalisé par manque de temps ou parfois de motivation ---------------Les élèves ne sont pas très motivés de réaliser un objet où ils interviennent peu et dont la finalité n'est pas évidente pour eux. ---------------En groupe, on a toujours des élèves passifs, qui se reposent sur les autres et c'est difficile à gérer... ---------------En règle générale, je trouve compliqué de motiver les élèves pour une réalisation collective. Ils se sentent moins impliqués et moins concernés par le résultat que si c'est une réalisation individuelle. ---------------Manque de place (classe de 72 m2 pour 24 élèves) Manque de moyens : 0 € pour la réalisation collective considérant que le crédit pédagogique est TOTALEMENT ABSORBE par l'équipement et le crédit photocopies. Une question : pourquoi les crédits en technologie sont-il 10X moindre en collège qu'en lycée tech ou pro avec 10X plus d'effectif ?????????? ---------------Pas assez de désir de s'investir de la part des élèves. ---------------En 3ème une réalisation collective non matérielle, mais logicielle. ---------------Difficile d'avoir un avis tranché cela dépend des élèves du groupe et de la classe ---------------Je ne propose plus de réalisations collectives car je n'ai pas de groupes et je ne peux pas gérer une classe entière (entre 28 et 32 élèves) dans ces conditions. Pour l'avoir fait, beaucoup trop de groupes ne travaillent pas, les élèves ne sont pas assez autonomes, même s'ils sont guidés. ---------------Difficile avec les 3°, moins de motivation me semble-t-il des élèves et peut-être de leur prof ! Effectifs chargés depuis 2 ans (28 par classe) 1 MOCN, peu de place... ---------------Peu d'élèves sont capables de s'investir dans un projet qui ne leur appartient pas et ne leur appartiendra jamais. Ce n'est pas une bonne façon de les motiver ! Mais ça, nous l'avions déjà hurler, sans réaction !! ---------------En 6ème et 5ème il y a trop peu de travail à réaliser pour chaque élève. ---------------Programme chargé en 4e et notions difficiles, le centre d'intérêt sur la conception et réalisation d'un système automatise est très chronophage ---------------trop complexes pour les acquis attendus ---------------Manque de temps ! ---------------Pas de solution à tarif correct provenant des fournisseurs. ---------------Élèves très difficiles et peu motivés... ---------------manque de matériel et d'outils adéquats ---------------peu de chose à faire ---------------Pas assez de travail pour des groupes de 5 à 6 élèves. ---------------En 3è difficulté d'organisation en ce qui concerne la réalisation, la qualité d'exécution n'est pas toujours au rendez vous. ---------------Avec l'interdiction d'utiliser certaines machines et le travail en classe entière, des classes trop petites... nous ne pouvons plus fabriquer des objet "manuellement, on se limite donc à des fabrications numériques. Nous sommes en train de former des générations d'élèves incapables de manipuler Qu'on nous donne des groupes! on pourra faire vraiment les programmes

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 17 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 18 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 19 / 41

Quel(s) autre(s) thème(s) serai(en)t selon vous à développer dans ces nouveaux programmes ? -l'alimentation -l'étiquetage (alimentaire, textile...) ------------apprentissage de l'informatique ------------Connaissance des métiers et valorisation des filières professionnelles. Apprentissage de l'outil informatique comme une matière à part entière. -------------l'alimentation -l'étiquetage (alimentaire, textile...) ------------INFORMATIQUE ------------Economie - Gestion ------------Je pense qu'il ne faut pas cloisonner cette matière avec des thème, mais au contraire, ouvrir un large choix d'objets d'étude de nature à motiver les élèves. ------------Je ne sais pas ! ------------L'économie, le droit ------------Etre plus orienté sur l'innovation et les nouvelles technologies. Le marketing, le budget et le e-business par exemple qui sont totalement mis de côté. Les métiers de l'Internet. Modifier l'approche du niveau 5eme et 4eme. Arrêter les ouvrages d'art en 5eme qui n'ont aucun rapport avec l'habitat et y intégrer la domotique. Intégrer la robotique en 4eme et plutôt que la domotique trop généraliste. permettre de travailler en demi groupe dans chaque niveau car il est actuellement impossible de faire de la résolution de problème dans de bonne conditions. Ni même organiser une partie réalisation cohérente. ------------Revenons à des concepts simples pour aller ensuite vers plus compliqué et arrêtons de jouer aux bureaux d'études avec ingénieurs en herbes. ------------Les aspects économiques et sociaux : matériaux, énergies, consommation et attitudes responsables. Devenir un consommateur averti avec de vraies valeurs civiques et non un pure consommateur qui veut quelque chose car le voisin l'a!!!!!! ------------Production d'objets avec les élèves, que ce choix soit judicieux pour motiver les élèves. ------------En un mot : Électronique de base !! Il y en a de partout de nos jours ------------Base en électronique Base en Mécanique Base en Gestion-Mercatique ------------Un programme en techno lié au lycée général, technique et Pro. Plus d'utilisation d'outils des vrai Retour au TT et tableur car de grosse différence de niveau entre les élèves ------------éducation du consommateur ------------L' apprentissage de l' outil informatique ------------Surtout du réalisme : IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE CONVENABLEMENT DE LA DEMARCHE D'INVESTIGATION OU DE REALISATION DE PROBLEME OU DE PROJET EN ILOT AVEC PLUS DE 20 ELEVES ! Nos élèves ne SONT PAS AUTONOMES, peu motivés -> incompatible avec des effectifs élevés. ------------le coté tertiaire avec le coté commercial et marketing des produits ------------Le développement du sens civique Le développement du sens critique en tant que consommateur ------------Dangers des réseaux sociaux Dangers des jeux sur réseaux ------------La solution est de ne plus rien fabriquer. Il faut remplacer la technologie par de l'informatique : traitement de textes, tableur, PAO, CAO, DAO, retouche photo, montage vidéo, programmation, création d'applis.

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 20 / 41

------------le fait que les personnes qui rédigent les programmes n'enseignent pas ou plus... blague ou constat mis à part, l'économie d'entreprise manque cruellement... ------------l'aspect manuel pour 6 ou 5 L'ordinateur plutôt 4 ou 3 ------------Le coût de l'énergie grise ------------Environnement économique et notions d'entreprise ------------Développement Durable ------------La santé et l'économie. ------------Énergies renouvelables Environnement ------------Aspect financier des choses. ------------les polymères ------------histoire des évolutions technologiques et conséquences sur la vie de l'individu, et de la société ------------quel que soit le thème, avoir un projet, sur une durée certaine doit permettre de montrer aux élèves que pour obtenir de la qualité, il faut du temps contrairement à leur univers de la "zappette", de plus pouvoir avoir du temps pour expliquer les échecs (contrairement à ce que leur montre le système scolaire à ce jour, il peut y en avoir, l'important c'est de pouvoir prendre le temps de l'analyse..) ------------L'informatique, en tant que science de la programmation ------------Ouverture d'esprit sur le monde industriel et artisanal qui est le quotidien de nos élèves, pourquoi aller loin quand on peut profiter d'entreprise performante et d'un patrimoine industriel près de son collège, lors de la dernière inspection, le reproche m'a été fait que je ne devais pas sortir du collège, faire de la techno, rien que de la techno, ne pas se disperser en profitant d'expo aux portes du collège ! STOP ! M'a-t-on dit ! Pas d'initiatives suivre le BO...... ------------La programmation logicielle (comme chez les anglo-saxons et les asiatiques) type 'Scratch' (abordable dès 8 ans !) La programmation des µ-contrôleurs (type picaxe ou Lego NXT ou Arduino...) Des notions adaptées en réponse au pb. de connaissances des élèves de mécanique et d'électronique (pour la mécatronique). Il suffit de voir le nombre de concours, challenges et autres pour s'en convaincre. Le XXe était la révolution de l’informatique, le XXIe sera celle de la robotique ! comme disait l'autre. ------------LE NUMERIQUE UNIQUEMENT. ------------La partie orientation avec en lien les métiers et l'entreprise ------------la programmation orientée objet l'utilisation d'imprimante 3D ------------Pas d'avis ------------La logique, base de l'automatisme. ------------énergie : production, consommation, partage ------------la robotique en troisième par groupe de 15 des groupes de 20 max sur tous les niveaux ------------mélanger le virtuel et l'artisanal pour se rendre compte de la difficulté de réaliser et d'ouvrir des portes aux non "intellectuels" ------------Il faut absolument maintenir des activités" manuelles". ------------L open source, diy, robotique ------------remettre la fabrication au centre du programme ------------Axer tous les thèmes sur la prise en compte de la sauvegarde de la planète et sur l'incidence des solutions techniques choisies dans les projets : en changeant les pratiques de construction des bâtiments, en parlant des technologies nouvelles n'utilisant pas les énergies fossiles, en suivant de près la transition énergétique non pilotée par les lobbies et hommes politiques incompétents. Faire des collèges en transition en suivant le modèle des villes en transition lancé par Rob Hopkins en 2006 (annonce du pic de pétrole) ------------Développer les activités manuelles, la fabrication d'objets simples mettant en évidence les principaux processus de fabrication ------------à mettre sur la table l'éternel pb : le programme national ok mais à quand une étude sur les académies pour voir les moyens financiers mis en œuvre. Le parc info : qui le paye ? Qui fait la maintenance ?!!! et que des gaspillages se font Lorsque les prof de lycée vont arriver en collège pour la techno (ici 24 prof) vous verrez que la difficulté sera pour eux l’absence de chef des travaux et de moyens par rapport aux lycées ! il y a trop de disparités entre les académies qui font que « égalité fraternité » ... n'est pas vraie. Si cela ne change pas, vous pouvez arrêter la techno ou faire une seule matière svt, techno, physique avec deux fois moins de prof

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 21 / 41

en France à la clé ... puis dans 5 ans plus d'élèves formés comme aux USA ... et que des artistes : histoire des arts !!! oui, cela va créer nos métiers de masse de demain. Notre collège à fait le choix littéraire langues : comment faire lors d'un vote 3 professeurs contre 27 ? là et le pb du collège car il est trop littéraire. budget bi annuel : 1 toner sinon il faut les budgets extérieurs, EU, département, pour s'équiper. ------------Connaissance et Théorie sur les énergies, matériaux, structures... ------------Faire que de la fabrication, il y a assez de théorie dans les autres disciplines. ------------La santé, l'écologie, les énergies, la sécurité ------------Éducation du consommateur ? ------------l'étude des nouveaux matériaux ------------Je ne sais plus. ------------l'économique ------------Les nouveaux métiers, ceux qui n'existent pas encore... ------------Informatique en tant que science et technique ------------Apprendre à utiliser des outils manuels. Connaître le virtuel et tester la réalité en allant sur le terrain et en pratiquant réellement. ------------Des thèmes qui intéressent les adolescents de collège. Vélo, trottinettes, ... OK pour 6èmes. La domotique ne passe pas en 4ème. Les élèves regrettent les réalisations individuelles, les anciens en gardent un bon souvenir. ------------pourquoi pas création technologie et sciences du numérique?? ------------La pédagogie orientante. ------------L'information du consommateur (techniques de vente, publicité), retour à des fabrications simples et manuelles en 6ème et 5ème ------------aucun si on continue à n'avoir aucun moyen, je dois pleurer pour avoir un bâton de colle, je suis obligé de payer une partie des fournitures pour pouvoir travailler, j'ai une salle de 60m² avec 30 élèves, alors tout ça... Je pense qu'on se fiche de nous. L'argent pour l'achat du matériel prévu par le rectorat a été "confisqué" par notre principal (LOLF !) ------------Découverte des objets techniques proches. Découverte de l'informatique (programmation simple à partir de la 4ième) ------------entrepreneuriat ------------Conception et réalisation d'objets techniques. Beaucoup plus de "main à la patte". ------------Les dangers du Net. Comment fonctionne un PC ? Comment lire et écrire un programme informatique ? Bref, une grosse partie sur le numérique. Le vivier des enseignants de technologie est déjà bien formé et opérationnel de suite ! ------------Le côté économique ------------C'est déjà énorme ainsi !! ------------L'analyse critique, notamment en terme de développement durable : un équipement non polluant d'emblée, peut présenter un bilan terriblement polluant : pour obtenir l'énergie électrique par exemple (en Chine, il s'agit majoritairement de brûler du charbon, etc...). Et, plus grave, la composante sociétale, économique et politique fait cruellement défaut à l'enseignement de la technologie. Les locomotives à vapeur en république sud africaine étaient justifiées par la politique, en Éthiopie, elles sont justifiées par le contexte industriel très faible, en Europe, elles sont injustifiées économiquement et du point de vue de l'environnement ! ------------EIST: actuellement dans les projets, les profs de techno perdent des heures, les heures de concertation risquent de ne pas être attribuées ------------Les TICE de façon plus conséquente. (Voir plus bas) ------------L'entreprise, le marché, ------------Création d'une micro entreprise ------------plus d'activités liées au numérique, au statut d'internautes des élèves qui utilisent souvent très mal les outils à leur disposition. ------------Plus de travaux pratiques comme en svt et physiques ( c est en manipulant que l on comprend ce que l on fait) ------------Il faut développer la partie entreprise, et qu'est ce qu'entreprendre? -------------

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 22 / 41

Les domaines abordés sont très intéressant mais survolés, l'architecture devrait déborder sur la quatrième ; la domotique est trop complexe en quatrième et devrait s'étaler sur deux ans ; le programme de troisième devrait être redéfini pour des classes de 30 élèves, ou des productions collectives fonctionnent dans le multimédia mais plus difficilement en mécanique. ------------Un lien plus étroit entre enseignement de la technologie et son utilité dans le monde de l'entreprise. Les élèves ont trop souvent l'impression que ce qui leur est enseigné "ne sert à rien". ------------Notions de programmation type HTML, css... ------------Les thèmes transversaux : LE PDMF (parcours de découverte des métiers et des formations) LE PSC1 (premier secours civique) ------------Programmation informatique ------------- Revoir les approches, elles sont répétitives sur les 4 niveaux. - Les capacités abordés doivent être plus proches des items du socle (S3C) - D'une manière général, le socle doit être développé (et non pas simplifié) pour être cohérent avec nos pratiques. - La formation des enseignants est INDISPENSABLE lors d'un changement de programme. ------------Le monde de la recherche (intervention d'un chercheur expliquant sa démarche de travail) ------------la sécurité dans l'entourage ou l'environnement des objets techniques la maintenance d'objets techniques le retour à des objets techniques de qualité le développement de nouveaux matériaux, l'extinction de réserves minières... ------------Le domaine "éco-gestion" a été abandonné dans les nouveaux programmes. En seconde, les élèves doivent impérativement choisir une option économique car il ne possèdent aucune connaissance dans ce domaine ! Comprenne qui pourra... Il me parait indispensable de réintégrer ces notions dans les programmes de technologie, les occulter est une absurdité l ------------Liberté totale des professeurs : - Choisis en fonction des spécificités géographiques, économiques, sociales, - Construits en fonction des projets des collègues des autres disciplines; Laisser tomber les thèmes ! Faites-nous 4 listes de notions (une par niveau) et laisser la liberté pédagogique des enseignants de faire le reste avec l'éclairage de leur génie et la passion qu'ils ont pour leur métier, pour leurs élèves et pour leurs collègues ! Les objets techniques répondent aux besoins de l'homme, alors laisser la Technologie répondre aux besoins de l'enseignement des mathématiques, des sciences physiques, des sciences humaines et des arts! L'enseignement est un acte politique, oui ! Mais il ne doit pas être au service de LA politique! Soyons raisonnables! Soyez humbles! Merci. ------------Commercialisation ------------Beaucoup plus de pratiques individuelles ------------Les techniques de commercialisation ------------Dans le domaines des TIC : aspect sécurité sur les réseaux sociaux et la pratique d'internet ------------Techniques spatiales Solutions robotisées Domaines techniques inexploités (Activité sous-marine, déplacement des transports ferroviaires, nautiques et aéronautiques) Survol des activités liées aux nouvelles technologies : Optronique... Activités techniques modernes : - Ludiques comme les jeux vidéos : Compréhension, analyse et Conception de jeux vidéo Approche lié à ce domaine en pleine expansion. Activités techniques anciennes : - Fabrication de fusée, cerfs volants. (Étude des énergies éoliennes, des connaissances aéronautiques, spatiales - Sciences adaptées à ces domaines travaillés) Connaissances météorologique liés aux impacts direct et indirectes sur l'homme dans son environnement technique. ....et plus encore.... ------------Lien avec l'industrie et Réseaux Sociaux ------------Recyclage Valorisation des déchets ------------Agriculture Gestion ------------L'aide à la personne, le lien social, le bonheur, l'alimentation ou la santé dans les modes de vie. La démarche de projet en robotique 3e ------------Art / design / technique (Comment les artistes se sont saisis de l'objet technique comme déclencheur expressif dans le développement de pratiques qui ont profondément modifié le paysage des arts visuels au XXe siècle) L'iconographie technologique (publicité, cinéma ou dessins animés pour la jeunesse) Les dangers de la technologie (sources de risque avec lesquelles il/elle doit apprendre à vivre) Art / design / technique (Comment les artistes se sont saisis de l'objet technique comme déclencheur expressif dans le développement de pratiques qui ont profondément modifié le paysage des arts visuels au XXe siècle) L'iconographie technologique (publicité, cinéma ou dessins animés pour la jeunesse) Les dangers de la technologie (sources de risque avec lesquelles il/elle doit apprendre à vivre) ------------Difficile de proposer des thèmes à "froid". Se méfier des thèmes un peu à la "mode" mais qui sont en vérité bien plus complexes que ce qui est abordable avec des élèves de collège (enjeu politiques et économiques) comme peut l'être parfois le développement durable par exemple. ------------L'apprentissage de la gestion de l'argent afin d'aider les futurs adultes à gérer le budget familial en évitant les risques d'endettement.... Savoir effectuer des choix, et favoriser les priorités des investissements

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 23 / 41

------------Gestion domestique (recette, dépense, crédit,...). Connaissance du vocabulaire, réalisation tableaux (tableur). ------------outils informatiques ------------EIST: catastrophique (prof de Techno) et surtout parent d'un fils en 6ème EIST. Les enseignants sont abandonnés et sont perdus. Le bilan de cette année pour mon fils est très décevant. Que l'on ne parle plus d'EIST . C'est de la grande bêtise. Il fallait que je m'exprime à ce sujet. ------------Initier les élèves aux technologies de l'information: architecture des ordinateurs, programmations ------------L'industrie : fonctionnement des groupes industriels, pourquoi ne pas généraliser les mini entreprises ? ------------conception tice à la place de l'utilisation tice. ------------Ne plus fabriquer d'objet confectionnés : à la place, imposer des expérimentations que tous les professeurs de technologie devraient présenter aux élèves concernant le domaine des matériaux, des énergies, de l'analyse du fonctionnement des objets techniques. Alléger le programme pour que le programme soit réalisable en totalité et mieux le structurer pour que celui-ci soit moins sujet à interprétation. Ceci afin que les professeurs de technologie fassent tous à peu près la même chose, ce qui n'est pas du tout le cas actuellement. ------------La bureautique et l'internet L'économie des entreprises, et l'économie domestique L'audiovisuel ------------L' enseignement de la Technologie ne peut se concevoir sans l'aspect "FABRICATION",! Il suffit pour cela d'avoir quelques conversations avec des personnes de l'industrie et de l'artisanat (Cadre du groupe "SAFRAN", artisan "peinture et décoration d'intérieur", Chef d'équipe monteur électricien en lustrerie) pour comprendre qu'on est entrain de fabriquer une génération de "bras cassés" ! Difficulté de recrutement de personnes ayant des notions de bases en technologie, capables de recevoir une formation sans avoir a tout reprendre du début, motivés, et surtout soucieux d'un travail bien fait et non pas bâclé, conscient qu'un travail d'équipe est nécessaire. Cela va bien au delà de la technologie au collège qui n'est qu'un point de départ, c'est tout l'enseignement dispensé dans les lycées et les Fac qui est à remettre à plat ! Travailler en étroite collaboration avec les entreprises ! Ce n'est pas étonnant si les DRH ont tant de difficulté a recruter des technicien et des ingénieurs. Rien ne sert de faire 5 années de fac si c'est pour se retrouver sans travail et a emballer des clés USB ! ------------L'organisation d'entreprise ? ------------Économie ------------défense du consommateur ------------métiers formations ------------La robotique domestique semble être selon certains spécialiste un domaine d'avenir, générateur des emplois de demain (exemple : le robot, Nao de la société Aldébaran qui travaille aussi sur un projet plus ambitieux du robot nommé Roméo pour aider des personnes à mobilité réduite ou âgées ou pour surveiller et distraire les enfants). Comme le 20è siècle fut le siècle de la voiture, le 21è serait celui de la robotique domestique à l'image de Asimo développé par Honda. Voila un domaine qui conviendrait parfaitement pour le niveau troisième. ------------Rien en plus, c'est déjà assez chargé comme ça (informatique, mécanique, électronique, habitat/ouvrages d'art, gestion de projet, automatismes, culture technique, ...) ------------Économie, chômage, travail, entreprises, gestion domestique... ------------Apprentissage en atelier et en groupe pour différentes filières (maçonnerie, mécanique, électrique...) ------------De la prospective ? ------------Sensibiliser les élèves aux métiers manuels en ayant des périodes de pratiques, il faudrait pour cela avoir la possibilité dans l'année scolaire de prendre les élèves en très petits groupes, comme en segpa par exemple 8 élèves maxi, et réaliser des petits travaux : couper un morceau de bois, faire du mortier, brancher une prise électrique, réaliser un réseau pour transporter de l'eau en pvc, monter une charpente et poser des tuiles etc. ------------Les élèves et les parents d'élèves regrettent qu'il y ait moins de réalisations. Les nouveaux programmes limitent les choix de projet puisqu'ils sont liés à des thèmes précis. ------------l'utilisation, la création et les économies d'énergie en 5ieme. ------------La pratique de la technologie est basée sur le travail de groupe et l'autonomie du groupe. Il est nécessaire même si ce n'est pas un thème de continuer à travailler dans ce sens. ------------apprendre à coder ------------Une éducation qui serait EGALEMENT capable de se passer du numérique

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 24 / 41

------------La démarche de production industrielle (ex : CFAO) ------------les pratiques commerciales, le travail en équipe et la communication dans l'entreprise (encadrement des personnes, exposés...), les bases de gestion ------------à conserver les automatisme (domotique....). Remettre en place la démarche de projet qui faisait la spécificité de notre discipline. ------------Revenir à des FABRICATIONS individuelles incluant des notions mathématiques et physiques simples, réalisées avec des matériaux peu coûteux et recyclables (carton entre autres) utilisation de DAO et CFAO formateurs et permettant d'aborder d'autre types de problématiques et faisant ouverture vers informatique industrielle Faire une information sur les METIERS "techniques", exploiter les stages en entreprise de 3° Création de documents informatiques PAO, Tableurs, bases de données , Powerpoint Réalisation d'affiches et documents informatifs organisation d'expos ou autres manifestations (forum métiers, sorties) ------------notions de programmation : langage de programmation, algorithmes .. ------------L'éco-conception, et afin de comprendre les enjeux une présentation du monde professionnel type DP ------------Les économies d'énergie ------------En 6ème, réintroduire des activités manuelles : traçage, mesurage, latéralisation, soin... ------------Le développement durable à l'échelle 1 est pratiquement impossible... ------------Des domaines transversaux me semblent primordiaux : La concentration, la persévérance, l'acceptation de l'échec à des fins de progrès, la patience, ... en résumé, l'apprentissage de valeurs et attitudes difficiles à mettre en œuvre pour des collégiens mais qui ne peuvent que leur permettre d'acquérir une meilleure confiance en leurs capacités et au final, d'être plus efficace dans les tâches qui leurs sont confiées. Vaste débat n'est-ce pas ? ... ------------Vivre des projets comme dans une entreprise. Permettre aux élèves de réaliser des projets personnels en fonction de leur souhait. avoir la liberté de de les faire progresser davantage sur des compétences du socle que sur des compétences purement technologique ------------entreprise, informatique et communication, démarche de la vie courante. ------------l'entreprise et l'économie ------------- la sécurité - l'orientation et les métiers - le contrôle qualité ------------Les techniques alimentaires à l'heure où l'obésité et autres problèmes se développent ! ------------Mise en rapport direct avec les métiers correspondants ------------Je pense que pour enseigner la technologie, il serait nécessaire de faire travailler les élèves sur des réalisations concrètes avec les appuis numériques et papier. Puis face à des problèmes chercher à les résoudre en faisant de l'investigation. L'implication des élèves serait plus grande je pense. de plus nous pourrions développer l'intelligence des mains et par conséquence la réflexion face aux problèmes posés. Je pense que la technologie doit ouvrir la voie vers les métiers manuels et rien ne vaut une pratique au collège pour faire ce choix comme cela se passe dans les sections de SEGPA. ------------6e = transport = excellent. 5e = constructions = excellent. 4e = domotique = ringard et limité ! je l'élargis aux concepts de l'automatisation. 3e = démarche de projet, monde des entreprises, du web, culture générale d'ordre technologique (ouverture). ------------La sciences des techniques peut se servir de tous les thèmes, à condition qu'elle reste de la Technologie ! ------------- Informatique et développement d'applications ------------Sciences du numérique ------------La robotique ------------attention à ne pas faire de l informatique pour faire de l informatique. il faut développer l'informatique en cours de technologie mais pour un usage, une démarche. l'informatique est un outil. ------------les nouvelles ou dernières technologies dans le contexte de nos élèves. ------------La créativité, la motricité ------------L'hygiène et la sécurité dans l'entreprise. La connaissance de l'entreprise. L'introduction de quelques normes A.F.N.O.R. et I.S.O. Bref : une plus grande connaissance de l'entreprise => finalité culturelle relevant de l'emploi salarié. ------------Énergies renouvelables Habitation BBC Réalisation d'un objet technique individuel qui serait vraiment utilisé par l'élève -------------

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 25 / 41

Obsolescence programmée sous toutes ces formes, les pièges de la publicité. Le dépannage d'objets conçus pour ne pas durer. La fabrication concrète. ------------L'informatique, la programmation, l'algorithmie, 3D conception et animation ------------L'industrie. Trop présente dans les précédents programmes,au détriment du bâtiment qui ne l'était pas du tout, actuellement on est passé à l’extrême opposé. Il y peut-être moyen de trouver un juste milieu. ------------La maîtrise des consommations d'énergie. Ce serait sans doute plus formateur pour les futurs citoyens que sont nos élèves aujourd'hui. La fabrication. Davantage de pratique nous permettrait de faire progresser les élèves dans ce domaine, trop souvent délaissé. ------------le multimédia (infographie, montage vidéo, retouche photo, ingénierie du son, création sites web, utilisation réseaux sociaux, etc.) ------------Réalisations pratiques, utilisation de machines, ce qui intéresserait à nouveau les élèves complètement dégoûtés par ces nouveaux programmes ------------Le monde des entreprises, artisanat, PME..., contrat de travail Les moyens de paiement et le budget personnel L'évolution des produits dans le temps ------------TIC vraiment indispensable : nos élèves de 6° ont un niveau très très hétérogène suivant l'école d'origine et le milieu familial ------------Développement d'une entreprise. Avoir plus de libertés dans la participation du savoir mieux vivre dans le collège. ------------Le montage et le remontage d'un objet technique. Le dessin technique, l'apprentissage de certains logiciels essentiels. l'électricité. ------------Développer les liens entre disciplines et la technologie (les technologies) : - le sport et la technologie (nouveaux matériaux, nouveaux systèmes techniques, etc) - les SVT et la technologie : nouvelles technologies au service de la santé, etc - l'histoire, l'archéologie et la contribution des technologies dans les découvertes, Etc... ------------Numérique Entreprise Métier ------------Un thème énergie développement durable ------------Utilisation et apprentissage plus approfondis de logiciel Connaissances sur la vie sociale : fiche de paie, factures, sécurité sociale.... Connaissances sur les différentes branches d activités pour le choix de l orientation ------------La découverte des métiers liés au thème de chaque niveau

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 26 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 27 / 41

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 28 / 41

Avez-vous des remarques, suggestions supplémentaires à nous soumettre ? On s'approprie seulement depuis peu le prog et les démarches donc dans 2 ans on casse tout et on recommence ????? ----------------------------Je suis favorable à une intégration complète de notre matière dans le pôle sciences. Après tout, nous rajouter de la svt, de la physique ou de la chimie ne me parait pas incompatible avec le mot technologie. Il faut accentuer et généraliser la démarche de problème et d'investigation. Il ne faut pas apprendre aux élèves à faire des choses, à suivre bêtement des procédures style TP, à appliquer des règles auxquelles ils ne comprennent rien ou à leur parler de métiers et d'entreprises qui sont à des années lumières de leurs préoccupations d'adolescent. Il faut entraîner leur cerveau à réfléchir et à savoir se débrouiller dans n'importe qu'elle situation. Il ne faut plus écouter les dinosaures de la discipline qui ne veulent surtout pas se bouger le cul quand le programme change sous prétexte que c'était mieux avant. Il faut que notre matière deviennent une option pour élève motivé avec des groupes de 15 élèves max. Que ceux que ça n'intéresse pas choisissent une option cuisine ou art plastique ou sport ou jardinage. ça permettra d'alléger les horaires des élèves et de ne plus les emmerder avec des matières qui ne les intéressent pas. et ça dégagera des moyens pour alléger les effectifs. Avec 3 heures de sciences par semaine et des groupes allégés, on pourrait vraiment faire des choses intéressantes et gratifiantes. Alors si la technologie doit disparaître et que l'on devient tous des profs de sciences, moi je signe. ----------------------------Besoin de subvention pour pouvoir s'équiper en machines entièrement capotées permettant une plus large utilisation sans risque par les élèves ----------------------------Que ceux qui écrivent les programmes nous montrent avec une classe ce que cela peut donner et si c'est réalisable, y compris pour des départements où les résultats scolaires sont décevants. Que les programmes soit en cohérence avec les sciences Physiques. Qu'ils soient assez simples, assez des usines à gaz, dignes d'un étudiant en BTS ou en DUT, trop souvent on oublie que ce sont des collégiens, qu'ils ne savent pas travailler en autonomie, comme peuvent le faire les étudiants. Parfois je rêve en voyant ce qui est proposé ! ----------------------------- Cesser la masturbation cérébrale qui consiste à vouloir différencier "capacités", "compétences" et consorts qui ne fait que participer aux sentiments de lassitude, d'incompréhension et de décalage entre l'institution et la réalité du terrain. Au final, il n'est bien question que d'acquisition de compétences ! - Réduire les objectifs, pour chaque niveau, en nombre de "compétences" qui sont beaucoup trop nombreuses par rapport au nombre de séances de cours. (surtout que évaluer une compétence n'est pas aussi simple que d'évaluer une connaissance et que parler compétences sans penser remédiation est une aberration) ----------------------------Revenir à un apprentissage de l'utilisation raisonnée des systèmes numériques. Le niveau des élèves est en chute, le B2i une vaste plaisanterie*, (peut-être destinée à rassurer nos "élus" et grands chefs ...) * sur mon département où je suis gestionnaire réseau, quand je demande à l'ensemble des collègues gestionnaires comment se "passe" le B2i ds leur établissement, la réponse est quasi unanime : validation en masse, souvent en 3° au mois de mai .... ----------------------------Confort et domotique à revoir totalement ou à éliminer. ----------------------------Les programmes d'avant 2005 me convenaient tout à fait,(électronique, mécanique, automatismes, gestion) en renforçant l'aspect apprentissage sytématique des notions de base de l'informatique (logiciels de base, architecture système, gestion de l'ordi, internet, + qq notions de programmation) ----------------------------Simplifier l'écriture pour que l'on ait directement des compétences. Faire écrire les programmes par des gens n'ayant pas quitté la présences élèves par peur du désordre dans leur classe et qui méprisent ceux qui sont capables de faire ce que ces eunuques ne peuvent. ----------------------------avoir un rôle dans la remotivation oui mais ne pas être LA matière de la remotivation sauf à revenir à des options comme les 4° et 3° techno, adaptés en 6° 5° également ----------------------------Je ne parviens pas à motiver les élèves avec les programmes actuels. Ils me demandent très souvent pourquoi on ne réalise plus d'objets comme l'ont fait leurs parents avant eux. Les anciens élèves ont gardé un très bon souvenir de la technologie, je ne suis pas sûre qu'il en sera de même pour ceux d'aujourd'hui. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à mettre en œuvre les programmes. Chaque année j'essaie de modifier pour intéresser les élèves mais j'ai l'impression que c'est de plus en plus catastrophique. Les élèves sont souvent très bruyants et agités, il est difficile de les faire travailler en groupes. De plus il faut le reconnaître il y en a toujours qui s'arrangent pour ne rien faire. Où est la formation dans ce cas ? Je crois que les élèves ont grand besoin de fabriquer quelque chose de leurs mains, quelque chose qui leur appartiendra à la fin. Le côté manuel a été mis totalement de côté et c'est bien regrettable. Les jeunes passent de plus en plus de temps sur leurs jeux virtuels et sont déconnectés de la réalité. Il est temps que l'année se termine car je me sens très mal à l'aise dans cet enseignement de la technologie tel qu'on nous demande de le faire. Je suis comme les élèves, plus du tout motivée et même déprimée ! ----------------------------La technologie sans groupe, c'est n’importe quoi ! Je déprime à force ! ----------------------------plusieurs voies possibles : - un enseignement de type EIST - un enseignement de type EMT modernisé (comprenant donc la formation au numérique) - un enseignement de type "entreprise" On ne peut pas revenir à la techno "porte-clé lumineux....." ----------------------------Je ne suis même pas à jour du programme de 4° et je n'ai jamais pratiqué le nouveau programme 3° ; je ne savais pas que l'on allait encore remanier en profondeur les programmes. Je souhaiterais une formation ou une aide à la mise en place de la démarche d'investigation mais le chargé de mission qui m'a inspecté trouve que ce n'est pas important et que je peux me débrouiller toute seule ! ----------------------------Il faut arrêter de vouloir faire des ingénieurs à la sortie du collège. Les notions à faire apprendre sont trop nombreuses. Il vaut mieux s'intéresser à un seul problème et le traiter complètement. ----------------------------Une généralisation des groupes allégés -----------------------------

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 29 / 41

Quoiqu'il en soit, les effectifs à alléger sont le problème à évoquer en 1er ! ----------------------------Pour obtenir le fonctionnement en groupe, il faut que les textes obligent les établissements à le faire, sinon il faut prévoir que la technologie se fera en classe entière, donc des moyens bien différents. Prévoir une formation conséquente pour que l'on enseigne ce que l'on connaît. Être autodidacte est sympathique mais prend beaucoup de temps. Nos programmes changent très souvent et ça commence à bien faire d'apprendre seul et de se débrouiller. Évoluer pour répondre aux demandes et au monde actuels n'implique pas une modification totale de nos programmes. Des objectifs limités mais atteignables nous permettraient d'être plus positif. ----------------------------Bon courage ! ----------------------------Plutôt un mélange des bonnes choses des anciens programmes (formation TICE, pratiques manuelles, élèves décrocheurs...) et des bonnes choses des nouveaux programmes (démarche d'investigation...) ----------------------------Nous sommes des professeurs de Technologie ... pas des professeurs de Vélo, ni de maison, ni de domotique. Il faut cesser d'inventer des thèmes en fonction de l'air du temps (développement durables, domotique, économie d'énergie) et revenir aux fondamentaux. Tous les élèves seront amenés à travailler un jour, et la plupart le feront en entreprise. Leur vision de ce monde est abstraite et plein de préjugés. A ce titre les anciens programmes avaient le mérite de "dégrossir" ce travail afin de préparer les élèves à leur intégration future dans le monde de l'entreprise. ----------------------------- de la simplicité vers l'essentiel du citoyen homme ou femme - de l'évaluation de connaissances et de savoir faire faisable avec une classe avant de passer aux situations complexes - du matériel pédagogique en nombre suffisant, donc des moyens financiers - des groupes de 18 élèves maximum pour 6 îlots ----------------------------L 'EIST, c'est NON ! ----------------------------Réécriture des programmes certes mais attention à la direction à prendre, nous ne sommes ni promoteurs de l'entrepreneuriat ni promoteurs des filières professionnelles ou techniques, nous sommes là pour accompagner les élèves à affronter en toute autonomie leur vie future, à devenir des citoyens responsables et avisés. En ce qui concerne la remotivation et la valorisation des élèves décrocheurs ou en difficultés, je dirais que c'est notre rôle d'enseignant quelque soit la matière et que nous devons être tous à l'affût des activités qui valorisent ces élèves. ----------------------------Plus de temps pour aboutir dans chaque niveau à un projet finalisé, en s'inscrivant dans un processus industriel, le plus possible avec des partenariats industriels depuis la 6ème, sans tout "casser" ce qui est écrit, mais en le simplifiant afin de privilégier cette approche de devoir produire en équipes de 4 à 8 élèves, un objet final représentatif de ce qui pourrait avoir une valeur industrielle, dans le domaine des jouets, de la presse (journaux,...), de l'industrie (serrures, clés électroniques ou mécaniques, ...automatismes,...).... ----------------------------Pourquoi avoir des fréquences de réécritures si proches ? Pour justifier les salaires des participants à la DGESCO ? ou bien asseoir des outils de déstabilisation de notre discipline au profit de lobbies disciplinaires plus forts ? Ou bien encore favoriser le transfert vers le privé, du fait de la démotivation des personnels subissant une possible nième refonte ? ----------------------------Marquer noir sur blanc, la mise en œuvre de l'enseignement du numérique au sein de la technologie, ainsi que la systématisation des groupes allégés. ----------------------------RAS le bol des réformes ! mais ce programme est tellement nul que je suis prête à recommencer (à 6 ans de la retraite) 1 des GROUPES de 20 maxi (rappel en Lycée pro ils sont toujours à 12 maxi avec des presque adultes) 2 Nos jeunes ne savent plus se servir de leurs mains et corollaire de leur tête. Il existe, quoique certains en disent, une intelligence pratique et les enfants, jeunes surtout ont besoin de CONCRET 3 RAS le bol du VIRTUEL ! Nous devons à nouveau nous ancrer dans la réalité . Les programmes doivent être précis, avec de vraies connaissances à acquérir et donc possibles à évaluer , tenant compte des capacités de petits de 11 à 14 ans !! choisir DES technologies (les vraies celles là) possibles à enseigner (matériaux, techniques) 4 Il faut surtout que de vrais profs de techno soient co auteurs de ces programmes, et pas uniquement des agrégés de méca ou BTP (si ça existe...) ayant uniquement eu en classe des élèves de BTS !! 5 Que d'argent jeté par les fenêtres en 30 ans par les Conseil généraux ! Revenons à la simplicité par salle : 20 ordis , 1 machine à commande numérique, du petit matériel de découpe, cisaille .... et un crédit selon la formation des enseignants de l'établissement (si diverse en techno) pour achat de machines ou maquettes ! 5 tenter de re- négocier l'utilisation de machines (ex-perceuses) le ridicule est atteint en 3° Préparation professionnelle en collège.... 6 Pourquoi faut il toujours privilégier les techniques industrielles alors que notre pays a besoin aussi de former des cuisiniers, artisans, et des personnels du secteur médico social ? Ces "techniques seraient elles moins nobles ? 7 une VRAIE formation faite par de VRAIS formateurs ... eux mêmes réellement formés... Si vous voyez ce que je veux dire ! ----------------------------La dernière réforme vient juste d'être mise en place qu'on nous annonce une nouvelle réforme. CA SUFFIT ! Laissez nous le temps de souffler avec ces nouveaux programmes avant d'en appliquer de nouveaux !! ----------------------------En fabrication en groupe il y a plus d'élèves qui ne font rien que dans la production individuelle. On s'éloigne du concret dans notre matière. ----------------------------difficultés à aborder le programme de 4ème avec des élèves de HLM dont les parents sont au RMI. Trop de mise en évidence des différences entre les élèves aisés et les autres. ----------------------------niveaux 6è et 5è : trop tôt pour aborder des notions de connaissance de l'entreprise ----------------------------- Il faut arrêter le collège unique et remettre à l'honneur les travaux manuels. - pas plus de 16 élèves par classe et systématiquement des travaux pratiques dans tous les domaines - module de 2h dans tous les niveaux Je comprend que ce soit irréaliste , autre solution que je propose : suppression de la technologie et création d'une discipline informatique au collège, là 1h30 par semaine. Bon l'un ou l'autre on peut toujours rêver

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 30 / 41

----------------------------La domotique est un thème difficile à faire découvrir aux élèves de collège. Les notions techniques ne passent pas toujours bien et des difficultés de compréhension ont tendance a déstabiliser les élèves. Pour les élèves de SEGPA, des directives seraient intéressantes à mettre en place. Un ou plusieurs thèmes a exploiter avec eux et surtout quelles sont les compétences qu'ils doivent acquérir lors de leur scolarité au collège ? Proposer des solutions pour mettre en place la pédagogie différenciée. Le programme de technologie actuel n'est pas forcément adapté pour ce type de travail. ----------------------------Y a tant à dire... Par quoi commencer. Votre synthèse permet de cibler les attentes des enseignants et permet de fait de remonter les problèmes rencontrées dans les séances. Il faudrait concerter plus d'enseignant afin de mieux cerner les + et les - afin de mieux "reformuler" les programmes et faire de notre discipline une matière phare aux yeux de tous. Un passionné de technique... ----------------------------la clé de la réussite de tous programmes ou toutes idées est : DES GROUPES LES PLUS REDUITS POSSIBLES POUR QUE LES ELEVES PUISSENT EXPERIMENTER, MANIPULER, AGIR SUR LA MATIERE, DEMONTER, REMONTER ----------------------------Beaucoup de sujets sont abordés sur les quatre niveaux. Une meilleure lisibilité de la progression serait souhaitable. Les codes niveau (1,2 et 3) ne sont pas toujours très explicites. ----------------------------Alors qu'en 1985 les professeurs d'éducation manuelle avait eu droit à 2 fois 6 mois de stage pour devenir professeur de technologie, nous n'avons eu quasiment aucune formation alors qu'aucun d'entre nous n'avait les compétences ni le savoir de base demandé pour ce qui concerne le niveau 5ème (construction et habitat). ----------------------------il faut s orienter vers les compétences des métiers d avenir et développer le numérique. ----------------------------Le programme de 4è est le moins motivant pour les élèves, il est difficile à mettre en œuvre. ----------------------------Faire un vrai bilan de nos programmes dans les collèges avant de refaire une énième reforme et surtout nous laisser finir de mettre celle-ci en place. C'est agaçant de tout refaire avec des services minimum en formation. Et la facture ? Étant donné le coup des matériels, parfois des travaux pour les salles (îlots, réseau, ...). On casse tout encore ? Qui paie ? ----------------------------Sauf en troisième ----------------------------on nous demande de faire en collège à 25 élèves ce que les LP font par groupe de 12 à 15 ! (domotique...) les élèves s'ennuient surtout en 4° où le programme n'est pas adapté au nombre d'élèves dans tous les stages ceux qui innovent s'évaluent et c'est toujours positif ... pour eux, mais qu'en pensent les élèves et comment reçoivent-ils cette partie indigeste ? Peut-être que mon seuil de tolérance augmente avec le temps ----------------------------Quand l'école pensera-t-elle à enseigner la cuisine aux jeunes ? Voilà un sujet tout aussi important pour la société, allons-nous attendre d'avoir 50% d'obèses pour traiter le problème médicalement ? Je suis un homme, j'ai enseigné un peu la cuisine, ça m'a posé quelques problèmes, mais j'ai trouvé cela très utile, les élèves toujours motivés. C'est toujours une histoire de fric, (et de sécurité) mais investir pour enseigner la cuisine un peu en collège coûterait moins à la société que les problèmes à venir. Pourquoi pas 1/3 du temps pendant 2 ans du collège. Certaines parties du programme peuvent être supprimées car pas adaptées au collège. On constate aussi de plus d'élèves "zappeurs", soit disant de la "génération numérique", qui en fin de compte en connaissent de moins en moins à part ce qui va avec le téléphone portable. Il faut donc mettre au programme l'utilisation du numérique, la programmation étant une affaire de spécialistes, peut être seulement abordée, (comme je ne connais pas...). Merci ----------------------------Il est impossible de fabriquer quoi que ce soit avec des classes à 30 élèves. Stop aux réalisations ou bien retour des groupes. ----------------------------Je trouve les programmes actuels très en phase avec le quotidien des élèves. ----------------------------Il faut des groupes ......... ----------------------------Favoriser la continuité des enseignements de la 6ème jusqu'aux classes prépa dans un cadre cohérent. Favoriser les passerelles entre disciplines scientifiques (que les niveaux auxquels des notions sont apprises dans les matières correspondent). La matière doit pleinement devenir une INITIATION aux sciences de l'ingénieur dans une démarche plus ambitieuse. ----------------------------Réintégration dans les programmes d'un enseignement structuré et structurant de l'informatique et de l'économie numérique : organisation des données numériques, traitement de texte et tableur grapheur. Automatismes, langages de programmation évolués, modeleurs volumiques et simulations associées. Réflexion sur l'économie numérique. Inscription dans les textes et sans ambiguïté de groupes en demi classe ou 2/3 de classe maxi pour la techno, affectation généralisée et fléchée des moyens correspondant. ----------------------------Arrêté de modifier systématiquement les programmes quand on ne peut même pas mettre en place par manque de temps et de moyens ceux existants... ----------------------------avoir la technologie présente du collège au lycée avec un épreuve au BAC. ----------------------------Développer dans le programme plus l'usage des mathématiques dans la technologie. ----------------------------il y en a marre de changer sans cesse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! MERDE ! aucune matière ne subit se que nous subissons depuis 1985 . 4 améliorations bidons des programmes et 1 changement complet à bon entendeur ...salut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ----------------------------Bonjour ! Voici mon avis d'ancien ingénieur (A&M) de projet (depuis 1985) de CEGELEC et ALSTOM (entre-autres...) entré dans l’Éducation Nationale en 2007 : Je constate que les réalisations collectives en équipe de 3 ou 4 telles qu'elles sont prévues aujourd'hui se résument à gérer une activité qui n'aboutit pas ou alors difficilement, parce que chaque équipe : - est ralentie par ceux qui ne travaillent pas et mettent en retard leurs camarades volontaires. - se disloque de fait, obligeant le professeur à gérer ceux qui ne font rien (donc des conneries), ce qui ne lui permet pas d'aider ceux qui veulent réussir. Il est toutefois parfaitement

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 31 / 41

possible de réaliser un travail en EQUIPE, mais en réalisant AUTANT d'objets que de PARTICIPANTS, que chacun d'entre-eux emporte terminé en ordre de marche en fin d'année, comme c'était le cas par le passé. Pour l'avoir pratiquée, je peux affirmer que les avantages sont nombreux : - Tout d'abord, ceci crée une motivation PERSONNELLE pour chaque élève, qui décuple l'efficacité et le sens donné à cette activité de réalisation, simplement basée sur le fait que "l'être humain aime bien travailler pour lui, pour que cela lui apporte un bienfait" (les doctrines communiste en ont fait l'amère expérience...). Cela prend même la valeur d'un contrat implicite, liant l'implication de l'élève à l'atteinte de l'objectif à la fois personnel et collectif : TOUTES les réalisations doivent être terminées et en ordre de marche, pour que CHACUN puisse emporter le fruit de ses efforts. - Ensuite, cela permet de favoriser, voir de révéler des habiletés, des talents, des tours de mains, des initiatives personnelles qui SERVENT alors l'équipe et la classe elle-même : c'est le rôle du professeur d'y veiller. Force est de constater que ces qualités viennent bien souvent d'élèves en difficultés dans les activités scolaires classique et c'est là un excellent moyen de les "récupérer", de les valoriser à leurs yeux et aux yeux des autres ( c'est aussi le rôle du professeur d'y veiller), ils sont "intégrés par l'activité" et de fait "cessent de faire des conneries" tout en devenant sociables... - En outre, on quitte salutairement cette tendance actuelle à ce que j'appellerais une sorte "d'intellectualisation de la Technologie", où l'on remplace l'action par la réflexion, ce qui est TRES LOIN de convenir à tous les élèves ! Trop de réflexion tue la réflexion : "Les chercheurs, c'est bien, mais les trouveurs, c'est mieux"... La majeure partie des PME fonctionnent ainsi : la démarche de résolution de problèmes prévaut, parce qu'elle est la plus productive, la réalité est là ! Enfin, on sait pertinemment qu'au 3eme trimestre, les élèves n'ont plus beaucoup envie de travailler... La Technologie, par ses réalisations concrètes, OCCUPE les élèves (et leur profs aussi, ce qui n'est pas de tout repos, loin de là !). Ceci permet implicitement un changement, un "exutoire contrôlé d'action" où ils apprennent de manière moins scolaire, doivent faire preuve de l'AUTONOMIE nécessaire pour réussir, prendre conseil auprès du professeur, qui peut renvoyer sur un camarade qui a le bon "tour de main", la bonne démarche de résolution du problème, qu'il a bien souvent trouvé de lui-même ! Mais tout ceci coûte de l'argent, c'est évident... Le budget de l'établissement n'est pas extensible. Pour la Technologie, il serait possible de demander aux parents A LA RENTREE SCOLAIRE une PARTICIPATION ANNUELLE de 5 euros par élève, comme c'était autorisé par le passé. Ainsi, chaque élève emporte son objet réalisé, et le problème budgétaire lié aux réalisations est résolu, et l'on bénéficie de tous les bienfaits que j'ai énoncé plus haut (liste non exhaustive). Après tout, les élèves n'achètent-ils pas plusieurs livres de poche pour les œuvres à étudier en Français ? Et un cahier de TD en Anglais ? Emporter l'objet technologique conçu et réalisé est une source de motivation et de satisfaction INDENIABLE pour l'élève... Pourquoi l'en priver ? Il suffit de demander à des élèves de collège sortis voici 5 à 10 ans et plus... La plupart sont en mesure de vous dire à propos de leur réalisations en Technologie : - ce qu'ils ont construit, - qu'ils l'ont toujours, - comment ils ont fait pour le construire. C'est la preuve indéniable que cette démarche de réalisation individuelle a du sens ! Par ailleurs, dans le futur, nous aurons besoin de travailleurs MANUELS ayant le bon "tour de main", j'en suis persuadé. Je ne suis pas prophète, mais continuer de miser sur les Technologies de Pointe au détriment du reste est un erreur à mon sens. En effet, le Grand Marché du Monde ne présente malheureusement pas tous les bénéfices que l'on dit, détruisant ça et là des activités locales, sur fond de guerre économique amiable. Il sera nécessaire, pour les générations à venir, de reconstruire, renouveler ces activités pour rééquilibrer notre potentiel économique, au sens le plus large du terme. Le cours de Technologie, en mettant l'accent sur les réalisations individuelles en équipe, peut y contribuer efficacement, ouvrant l'esprit pratique, découvrant des talents, suscitant des vocations, et cela quel que soit le niveau de l'élève... Donc OUI au retour des réalisations INDIVIDUELLES AVEC PARTICIPATION FINANCIERE des parents de l'élève, demandée à l'inscription, mais conception et réalisation gérées par EQUIPE, avec échange de compétences entre élèves, initiative et auto-organisation, pour que la "résolution de problèmes" fonctionne comme attendu... NON à la prise de tête, au découpage de cheveux en quatre ! Merci & Bien cordialement ! ----------------------------Donnez nous d'abord les moyens de travailler avec un nombre d'élèves RAISONNABLE sur tous les niveaux dans nos classes, des ordinateurs performants avec des logiciels gratuits et identiques d'un collège à l'autre : la décision ne peut elle être prise de façon uniforme au niveau national. ----------------------------La démarche d investigation, qui est intéressante, telle qu'elle est imposée par la hiérarchie, n est, à mon sens, pas adaptée ni au public, ni aux groupes de 25 à 31 élèves comme c'est la règle maintenant. Par ailleurs il ne faudrait pas revenir aux objets payés par les élèves, mais on peut envisager de les vendre. Je souhaiterais également que la hiérarchie pédagogique tienne compte de la cohésion que les profs de technologie mettent en œuvre dans l'établissement, quand c'est le cas. Le système français est actuellement trop cloisonné. L'EIST qui peut être très intéressante, doit être l'occasion d'une collaboration entre enseignants de technologie, SVT et physique. ----------------------------A chaque changement de gouvernement, une nouvelle réforme en technologie ! Nous coûtons cher, nous n'avons que peu de poids par rapport à la Physique et SVT. S'il y a une discipline à faire disparaître c'est bien la nôtre. ----------------------------Fabrication avant tout, en petit groupe, avec la possibilité que chacun repart avec quelque chose. ----------------------------- Choix des réalisations (individuelles ou collectives) - Effectif réduit - Réalisations numériques - Activités TICE Développées - Pas de domaines imposés ----------------------------Aucune ré-écriture, malgré les nombreuses critiques et les défauts des programmes actuels. Faut arrêter de tout changer tout le temps !!! On se fixe un objectif et on s'y tient. On a investi dans du matériel, on réorganise nos salles. Ça suffit. Et le travail en îlot, dont je n'ai vu aucune question à ce sujet, est une bonne idée. ----------------------------La mise en œuvre de l'aménagement des salles de technologie en îlots est une priorité. La mise en place du webclasseur est-elle du bénévolat ? ----------------------------Alléger surtout les programmes afin d'en faire moins, mais mieux ----------------------------J'en ai marre des réécritures totales des programmes de technologie, on n'a pas le temps de parvenir à mettre en place les programmes avec un certain degré de satisfaction qu'on projette sans bilan de changer parce qu’en France il n'y a pas assez l'esprit entrepreneuriat si développé dans nos écoles de management. La technologie est la perpétuelle variable d'ajustement, on sert à ça, n'avons pas d’existence reconnue en tant que telle. Au regard de l'insuffisance voire l’inexistence de formation sur les programmes actuels, on peut supposer ce qu'il en sera des futurs. ----------------------------Une adaptation des programmes régulière semble tout à fait normale surtout quand on travaille sur des "technologies" qui évoluent mais des réécritures systématiques de programmes sont inadaptées et décourageantes pour les professeurs. Dès que l'on

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 32 / 41

commence à maîtriser un sujet (après de nombreuses heures de travail...) tout est à recommencer... avec lassitude. Un professeur doit maîtriser parfaitement les programmes afin d'enseigner au mieux. Il ne doit pas sans cesse douter de ses capacités... ----------------------------Le problème du nombre d'élèves en cours de technologie est fondamentale. On ne peut pas enseigner correctement cette discipline en classe de 30 élèves. Il suffit de demander aux collègues de STI qui viennent faire des compléments de services au collège, pour s'apercevoir que la technologie avec la démarche inductive et de résolution peut fonctionner en dessous de 20 élèves. ----------------------------- Plus de formations pour les enseignants de Technologie sur les nouvelles technologies en termes de fonctionnement, de conception, de réalisation et de commercialisation. - Rapprocher la Technologie des pratiques sociales de références (pratiques d'entreprises). - Informer davantage les acteurs de l'éducation du contenu de la discipline et des finalités pour la validation de compétences et l'orientation. ----------------------------Nous venons d'effectuer un travail très important pour nous adapter aux nouveaux programmes : - formation - adaptation des laboratoires - achat de matériels Il serait judicieux de nous laisser quelques années pour valider la qualité de notre travail et ..... nous laisser souffler ! ----------------------------le socle commun de compétences oblige à une forme balisée de démarche notamment la démarche d'investigation avec un saucissonnage en compétences qui se fait au détriment de la réflexion. ----------------------------Le programme de 6ème est intéressant. Les autres niveaux sont à revoir, trop complexes et/ou trop vagues. Le pôle informatique est mal défini par niveau. ----------------------------Revenir à plus d'activités manuelles utiles dans la vie de tous les jours. ----------------------------Changer surtout cet horrible programme de 4e ----------------------------Revenir à des groupes à effectifs allégés (20 maxi). Les dotations en matériel devront suivre aussi. Revenir à des choses simples et concrètes, écrire des programmes très précis, sans thèmes imposés. Simplifier les programmes actuels. Apprendre aux élèves à se servir d'un ordinateur, ils ne peuvent pas l'inventer, il faut bien à un moment donné leur apprendre à se servir des logiciels. Proposer au collège un enseignement "science du numérique". ----------------------------Réalisations individuelles en 6e et collectives pour les autres niveaux Groupes allégés ----------------------------Les programmes doivent être clairs, bien définis, et permettre aux élèves de se confronter à la matière en manipulant, en utilisant les machines et en réalisant concrètement des objets. Le virtuel est un leurre qui ne remplacera jamais la manipulation ou la création d'objets réels et qui limite les apprentissages fondamentaux comme calculer, être cohérent dans la mesure où il fait à la place de l'élève et ne le rend pas autonome. Beaucoup de collègues déplorent que nos élèves ne fassent plus de dessin technique et ne connaissent plus ses règles puisque les logiciels font à leur place. On est dans l'artifice, le superficiel et non dans le fond des choses. Interrogeons-nous sur ce que nous apprenons réellement aux élèves actuellement et arrêtons de leur faire croire que le ludique apporte autant que ce qui a été acquis par un véritable travail. Le rôle de l'école est aussi de développer chez les jeunes le goût de l'effort pour qu'ils en tirent ensuite de plus grandes satisfactions. ----------------------------concernant l'EIST j'ai répondu non car je ne suis pas totalement contre je suis surtout contre le fait que cette expérimentation ait été faite avec des conditions (groupes heures de concertation 2 classe 3 groupes 3 prof de matières diff) et qu'elle soit généralisée en classe entière (moyens constants !) Là encore notre administration nous prend pour des c... Dernière question : aucune réécriture mis à part l'ajout de compétences TICE avec des horaires supplémentaires ! Ce n'est pas sur le contenu qu'il faut se battre mais plutôt sur les moyens. ----------------------------Je pense que chaque fois que le vent tourne il y a une refonte des programmes de technologie. Pour ma part j'ai les quatre niveaux 6,5,4,3, je pense que ceux qui décident ces changements de programmes tous les quatre ans n'ont sûrement jamais fait un cours de leur vie, jamais construit des séances et des progressions et qu'ils sont à des années lumières de savoir la quantité de travail que cela demande. Pour enlever tout crédit à une discipline aux yeux des élèves, des parents et des enseignants je pense qu'il est difficile de faire plus. Qu'il y ait des ajustement réguliers des programmes c'est normal, mais des refontes tous les quatre ans, c'est simplement décourageant. J'essaye de participer à une ou deux formations par an, mais comment la mise en place des nouveaux programmes peut-elle être menée sans une formation obligatoire validée par les inspecteurs sur les thèmes : Qu'est-ce que la démarche d'investigation ? Qu'est-ce que la démarche de résolution de problèmes ? Comment les mettre en place simplement ? Comment choisir un centre d'intérêt ? Comment construire la progression et les séances qui lui correspondent ? Avec des exemples de progression simples, simples et encore simples (ou au pire un modèle utilisable tel quel de ce qui est attendu : une base de travail en somme). DES EXEMPLES CONCRETS ET SIMPLE DE CE QUI EST ATTENDU Je ne parle pas du socle commun qui se pose par dessus les progressions et qui tel qu'il est écrit est une usine à gaz incompréhensible. Sa mise en pratique est un exploit (il faudrait obliger ceux qui l'ont rédigé à venir donner des cours et à l'utiliser pendant un an (un centre d'intérêt suffit je pense). Pour ma part : lorsque les programmes changent voila à quoi ressemble mon ressenti en ce qui concerne mes progressions : 1ere Année : A peu près n'importe quoi. Période très frustrante. 2ème Année : ça va mieux (plus de cohérence et beaucoup d'erreurs de corrigées selon moi). 3ème Année : Encore un peu mieux. Il reste des ajustements à faire (toujours selon moi)...l'année prochaine ça tournera bien. 4ème Année : on jette l'ensemble de ces heures de travail à la poubelle ou au recyclage si on en a un pas loin et on recommence à 0 : les nouveaux programmes sortent. En résumé : COHÉRENCE des domaines abordés SIMPLIFICATION de beaucoup de choses mais en particulier des capacités, des connaissances, des compétences, du socle commun et des nombreuses couches qui se posent sur une activité en classe. RESPECT de ceux qui mettent en place tous ces textes. Merci ----------------------------Nous avons à peine digérer les programmes actuels ----------------------------La formation des enseignants est-elle prévue ou faudra-t-il encore et encore se débrouiller ? Les autres matières changent-elles également de programme tous les 4 matins ? On a à peine le temps de mettre des choses en place, de demander des moyens... qu'on nous modifie encore le contenu...

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 33 / 41

----------------------------L'objectif de la technologie ne doit, à mon sens, pas servir à remotiver les élèves en difficultés, mais au contraire, à attirer les meilleurs dans la voie technologique. Le salut de notre industrie (notre économie) viendra de l'innovation. Il faut former notre élite technologique. ----------------------------plus de formation manuelle moins de théorie sur la mécanique pure ----------------------------Les usages numériques se développent et la parole populaire dit que "les jeunes maîtrisent ces outils". J'ose penser que c'est faux. L'organisation, tant matériel que logiciel, échappent totalement aux élèves. Il me semble essentiel de mettre en place des séances purement informatiques autour de notions telles que l'arborescence, les unités de stockage, les formats de fichiers, les filtres, ... De même, l'utilisation et la maîtrise des principes de base de logiciels variés me parait importante. Un petit lien vers mon travail (encore incomplet) vous donnera une idée de l'esprit de mes réflexions : Sitetechno.fr Cordialement. ----------------------------Le principal écueil de notre discipline est l'absence de formation continue préparée, puis diffusée AVANT la mise en place des prgms. Du coup chaque acad , collège et collègue réinventent l'eau tiède. C'est long, fastidieux, contre-productif et épuisant voire démotivant. Au début de ma carrière, célibataire et sans enfant je pouvais consacrer 80h à ma discipline. Marié, 3 enfants et plus âgé (malgré l'expérience) ça n'est plus possible. Il est regrettable que l'on soit passé des objets confectionnés à la réalisation co instantanément. Il aurait fallu une période de transition (50/50). J'adore ma discipline, j'ai foi en mes élèves, l’avenir leur appartient. Merci. ----------------------------la technologie doit permettre aux élèves de réaliser des objets concrets où il y a une vrai fabrication avec différentes matières (bois, pvc, métal, électronique,..) Réécrire des programmes c'est bien mais il faut y mettre les moyens nécessaires, aussi bien matériel que formation des enseignants. Sur les programmes actuels rien n'a été fait dans le département où je suis (Sarthe). On nous demande de faire sans nous donner de moyens matériels et sans formation. C'est une honte. ----------------------------Le programme de technologie se discrédite totalement en nous imposant ces réalisations de maquette "jouets" sans grand rapport avec la technologie. Dans ce cas seulement, je préférerais avoir une démarche imposée. Car il faudrait que l'on enterre complètement l’EMT et ces réalisations farfelues au profit d'une plus grande rigueur. Par contre, le travail manuel (EMT), c'est une autre discipline qui avait sa raison d'être : apprendre à respecter des consignes de sécurité pour être capable d'utiliser des machines en toute sécurité, en groupe très réduit ; apprendre à travailler les matériaux avec ses mains et des outils de base. ----------------------------Tout démolir tout les 5 ans me semble difficilement supportable, nos programmes doivent ÉVOLUER et non être refondus ! ----------------------------Pourquoi changer ce qui marche ? Il nous a fallu 5 ans pour nous équiper et mettre en place des activités qui collent avec le programme et nous allons (à nouveau...) devoir tout changer ? C'est de l'argent et beaucoup de temps de préparation qui n'auront que trop peu servi ! Si une refonte de la technologie doit être mise en place, il faut pouvoir ré-exploiter nos préparations et matériels. D'autre part, il est impératif que la notion de groupe subsiste (24 élèves maximum) car nous devons rester une matière expérimentale. Fut un temps on conseillait 18 élèves par groupe et ils étaient moins difficiles à gérer qu'aujourd'hui... Merci pour votre travail de défense de notre belle matière. ----------------------------le niveau 4 eme est indigeste et très onéreux il devrait être modifié. ----------------------------Chaque élève doit avoir droit aux mêmes enseignements, mais, comme nous ne pouvons pas savoir lesquels choisiront l'enseignement général ou pas, les groupes allégés peuvent permettre aux enseignants de souligner les exigences pré requises dans chacune des possibilités d'orientation au moment de l'apprentissage de telle ou telle notion.... face au groupe entier, ainsi chaque élève doit pouvoir se positionner à chaque étape des cours. ----------------------------Voilà seulement cette année que je suis au point sur mes programmes, notamment en 4° avec l'automatisme et le reste... Donner plus de champs aux réalisations, simples, autonome, avec une démarche de projet pour donner le temps de réaliser, d'organiser. ----------------------------Une réécriture des programmes juste pour donner une place à la Technologie plus importante et mieux définie pour la formation en informatique. ----------------------------En collège, les moyens ne suivent pas l'ambition des programmes. Comment faire de la technologie avec 29 élèves ? Comment faire de la technologie avec une maquette par niveau ? ----------------------------la programmation orientée objet l'utilisation d'imprimante 3D Participer à des concours pour donner une finalité à notre enseignement : Défi solaire ; solar event ; C génia l; Faites de la science...... ----------------------------Difficile d'intéresser les élèves de 4ème sur le thème "Confort et domotique". Les élèves sont déçus de ne pas ramener chez eux un objet qu'ils auraient fabriqué. Réalisations collectives impossibles en classe entière. On est obligé de faire des heures supplémentaires (2h + 3h) pour pouvoir avoir des groupes en 3ème l'an prochain (3 groupes pour 2 classes). Pas assez de formations sur le temps scolaire (il n'est pas normal de devoir utiliser son temps libre pour aller au CRT ou pour se former en ligne). ----------------------------La suggestion la plus importante, mais qui n'est pas entendue depuis des années : que l'enseignement de la technologie doit se faire en effectif allégé et que ce soit inscrit dans les textes et les horaires officiels, afin de ne pas avoir à se "battre" tous les ans lors de la DHG, ce qui est très usant et qui n'est pas forcément entendu. Comment peut-on pratiquer la démarche d'investigation avec 30 élèves tout en surveillant le matériel et en aidant les élèves ? Comme beaucoup de collègues, je pense que ce n'est pas possible et donc nous sommes sans arrêt tiraillés entre les programmes et nos conditions de travail inadaptées pour les mettre en œuvre. ----------------------------Aucune réécriture car Les réformes incessantes m'ont beaucoup fatiguée. Ce n'est pas un jeu. Il fait au moins 2 ans pour monter un niveau de programme. La Technologie a servi effectivement de variable d'ajustement. Une injustice avec les "matières nobles" (SVT, physique...) Un exemple : 1 h de moins pour ces matières pour les TP, alors que le matériel à entretenir en Technologie est beaucoup plus important. Aucun soutien des IPR pour le matériel, et pire, leur volonté de classes entières ! (je parle de la dernière

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 34 / 41

réforme, celle de l'EMT avait été correcte). Réintroduction de l'éco-gestion, après sa disparition ? encore du travail ! De même que la suppression de notre reconnaissance en TICE... Je regrette d'avoir choisi les T.M.E. à 18 ans, et je pense que la Techno disparaîtra, et cela vaudra mieux, les conditions de travail ont été regrettables. ----------------------------Il y a un préalable indispensable à toute rénovation des programmes : Disposer de conditions d'enseignement (groupe et moyens financiers) satisfaisantes pour développer des activités concrètes afin de motiver et d'aider efficacement les élèves lors des activités en classe. ----------------------------Dans le même temps que la réécriture des programmes, il faudrait peut être se poser les questions : - quel équipement faudra-il ? - quel équipement de base possède déjà l'ensemble des collèges ? - quel est le crédit alloué à la technologie pour l'ensemble des collèges ? - et surtout combien au final cela va coûter ? Dans notre académie nous avons eu 500€ pour la mise en place des nouveaux programmes de 6e et puis après plus rien alors que les maquettes (surtout la domotique) coûtent une "fortune" et souvent ne sont pas très performantes. Comment acheter ce matériel avec quelques centaines d'euros de crédit ? ----------------------------Obliger notre institution à des groupes allégés du fait que l'on soit une discipline scientifique ET Technologique. ----------------------------Intégrer si possible un des parents sur la démarche de réalisation, et intégrer une interactivité numérique Avec l élève sur le programme pour les élèves issus de zone prioritaire. Prendre en compte les contractuels qui fournissent un œil neuf et industriel sur le programme. ----------------------------Oublier tout ce qui a déjà été fait... Tout reprendre à zéro. La technologie est une expression concrète des théories et découvertes scientifiques. Chercher à comprendre notre monde sans accéder aux sciences est illusoire. La Technologie doit donc permettre d'illustrer ces sciences pour les rendre concrètes et compréhensibles par des collégiens. Tel doit être notre défi ! Tout le reste n'est que politique ! ----------------------------Les nouveaux programmes sont beaucoup plus intéressants que les précédents. ----------------------------Problème d'effectif comment réaliser un démarche de résolution de problème, de projet d'investigation avec des classes entières, Problème de fatigue lié au bruit classe et activité en classe entière groupe L'enseignement doit pouvoir en fonction du thème être souple cours , activité de groupe, taille des groupes modulables Une heure de labo ne serait pas un luxe On ne demande pas un professeur d'Eps, pourquoi devrait- on installer soit même les logiciels ( problèmes de formations ) Problème de certaines démarches de l'élève acteur, cela marche très bien pour les bons pour les élèves en difficultés ??? L'effectif devrait être entre 15 et 18 élèves ----------------------------la démarche d'investigation c'est bien pour le lycée pas pour le collège. ----------------------------Remettre le manuel au centre de l'enseignement de la technologie. Arrêter de croire qu'on va faire de tous les élèves des élites. il y a de plus en plus d'élèves en difficulté, et l'avantage du manuel est de valoriser le travail autre que par l'intellectuel et ainsi redonner confiance à des enfants au moins dans cette matière. ----------------------------Le collège ne doit pas être un petit lycée et en aucun cas un moyen de forcer la main à des élèves pour qu'ils choisissent les filières technologique (en ce moment on les décourage plutôt!) Il n'existe pas de continuité de la maternelle à l'université... parce que les élèves sont très différents ils n'ont pas besoin des mêmes outils pour se construire. Notre but et de permettre à chaque élève de développer ses aptitudes selon le principe des intelligences multiples. Nous devons avoir un corps d'inspection propre à la technologie en collège sinon on ne s'en sortira jamais et l'on va se noyer avec les STI.... ----------------------------apprendre des choses utiles pour la vie courante ----------------------------Tout refaire, c'est une fois de plus détruire le travail, la motivation. Les formations qui nous permettent de mettre en place notre pédagogie sont trop souvent incomplètes. Il nous faut plusieurs années pour bien les maîtriser, sans parler des moyens financiers pour y parvenir. Adapter oui, refaire, quel intérêt ? sauf celui d'un ministre de mettre sa signature pour 4 ans et ensuite une nouvelle page sera tournée... Tout modifier décrédibilise la matière. ----------------------------Le fait que certains thèmes soient liés à leur environnement proche (ex: ce qui touche à l'habitat) amènent les élèves à observer, discuter, à se questionner. Nous avons besoin d'une liberté sur plusieurs plans : le programme et sur les démarches. En effet si le programme n'est pas fait entièrement ou si nous mélangeons les démarches en fonction des thèmes, ce n'est pas forcément grave ; il faut nous laisser du temps de développer certaines choses plus que d'autres en fonction de notre public et de leur ressenti. ----------------------------on a à peine le temps de se mettre dans des nouveaux programmes, qu'il faut déjà changer ? ----------------------------Inscrire clairement dans le BO qu'un groupe en technologie ne doit pas dépasser 18 élèves. ----------------------------Redonner une légitimité aux options gestions qui n'ont aucune formation scientifique et qui ont été piétiné depuis des années ----------------------------Un ligne dans le B.O. qui impose des groupes allégés ou 1 heure classe entière tous les 15 jours et 1 heure en 1/2 groupe toutes les semaines ----------------------------Définir des effectifs maximum de l'ordre de 10 à 15 élèves. ----------------------------notre matière étant la seule à avoir évolué d'une manière très importante depuis 25-30 ans (avec des méthodes, du matériel, des pédagogies vraiment diverses) sûrement pour coller au mieux à l'évolution de la société, il serait souhaitable, pour pouvoir rester à la "page-es-TEC" de disposer de crédits de formation (et ce de vraie formation) sous forme diverses à définir afin de pouvoir nous adapter réellement à ces changements : à Poitiers, après 85 pour passer de l'EMT à la nouvelle technologie, 2 x 6 mois de formation ces 4 dernières années pour nous "in-former" des nouvelles méthodes d'investigation etc... même pas 10 jours au total... alors 4 niveaux, DP3, PP, RUPN.... et que reste t-il pour l'auto formation ou la formation ???? -----------------------------

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 35 / 41

Revoir le programme de 4° ----------------------------La technologie au collège doit permettre à nos élèves de mettre en œuvre leur créativité par le développement d'une ingéniosité collaboratrice et responsable. Or, le nombre d'élèves par groupe et l'horaire hebdomadaire limité à 1h30, ne permettent pas d'envisager des manipulations ou expérimentations conduisant au savoir faire. Il est donc indispensable de revoir l'horaire à la hausse, au moins sur les niveaux 6ème et 5ème : 2h hebdomadaire en groupe. Il est fortement souhaitable que la technologie ait une progression en accord avec les autres disciplines scientifiques et générales. Ainsi cela favoriserait le développement de projets pluridisciplinaires. Par conséquent ces savoirs communs ( socle commun) donneraient plus de cohérence à la formation que reçoivent les élèves. ----------------------------Orientation en 2g 40% dans mon établissement or l'enseignement au collège est organisé pour les élèves allant en 2de générale, les autres sont orientés en fonction de leur incapacité à suivre ce niveau d'étude : à aucun moment ils ne sont valorisés dans "leurs compétences" manuelles ou autres non définies dans le programme. Ils seront orientés par défaut vers les voies pro.... sans aucune connaissance des pratiques à venir dans ces classes. ----------------------------J'ai l'impression que chaque réforme de la technologie consiste à jeter tout ce qui a été fait précédemment pour repartir totalement sur d'autres thèmes, outils, supports et démarches pédagogiques bien différents. Tout en étant conscient que notre matière doit évoluer régulièrement, ne pourrait-on pas envisager des ajustements, des mises à jour, plutôt qu'un nouveau et Nième changement intégral (il me semble que c'est ce qui est pratiqué dans toutes les autres matières, sauf la nôtre). J'ai trop souvent l'impression d'exercer 3 métiers par jour : éditeur de documents de cours, fabricant de maquettes et supports pédagogiques et enfin enseignant; le tout sans formation, et sans réelle reconnaissance, et toujours sans heure de labo rémunérée. Il me semble urgent de reconnaître notre matière comme durable, et de redonner aux professeurs la confiance, la reconnaissance et les conditions d'effectifs d'élèves raisonnables, qui permettront de pérenniser la motivation des élèves aussi bien que des enseignants. Merci pour ce que vous faites. ----------------------------J'ai rencontré le week-end dernier un patron de petite entreprise (copain de collège des années 68-72). Il prend régulièrement des stagiaires de lycée, il a été désagréablement surpris du manque de savoir-faire de chacun d'entre eux et de leur manque d'esprit d'entreprendre... On s'est beaucoup trop éloigné des pratiques industrielles de nos jours, on ne valorise plus assez la création, l'innovation. L'entreprise autrefois créatrice de liens sociaux dans notre pays, s'en est progressivement détachée, au profit de l'unique but financier (devenu priorité absolue). Sommes-nous encore capable d'innover aujourd'hui dans notre pays sans avoir à dépendre de l'extérieur constamment ? Sommes-nous devenus un pays qui ne fait principalement que de l'assemblage ? Nous avons quasiment perdu notre filière "machines outils"! Nous avons perdu notre filière textile ! Nous avons perdu nos fonderies ! Nous reculons dans la production métallurgique ! Nous nous accrochons aujourd'hui principalement à l'aéronautique, à l'automobile, à l'agro-alimentaire, aux loisirs, et beaucoup de secteurs sont malheureusement délaissés. Prouvons que nous pouvons encore être dans le coup face aux autre pays !!! ----------------------------Il y a déjà tout ce qu'il faut dans les programmes de technologie : les connaissances, les démarches technologiques et scientifiques, les réalisations, l'utilisation de l'outil informatique. Je les trouve cohérents et ne comprends pas qu'on veuille encore y changer quelque chose, alors que l'on commence à peine à en maîtriser les contenus. Depuis mes débuts (lointains) j'ai subi 5 réformes, va-t-on m'en imposer une autre ! Si on veut mettre l'accent sur l'informatique, il n'est pas besoin de changer quoique ce soit, les éléments du programme peuvent être approfondis et mis en avant dans les pratiques en classe si on nous le demande. ----------------------------La technologie est trop souvent la matière la plus négligée ou mal comprise par les responsables de nos établissements probablement par leur manque de connaissance de la matière. la technologie me semble beaucoup trop théorique et manque franchement de pratique. Celle-ci est très difficile au-delà de 25 élèves par classe car il me manque de l'espace et la surveillance reste toujours limitée. Je suis un enseignant de STI aujourd'hui SI, et je n'ai eu qu'une quinzaine de jours de formation. Le travail en collège est très différent de celui que j'avais en STI (je n'ai pas enseigné en STI2D) car j'enseignais une matière qui évoluait et dans laquelle moi aussi j'évoluais. En techno, le travail est en classe entière de plus trop théorique et le nombre d'élèves par classe (jusqu'à 31 !) ne me permet pas de faire des réalisations sans avoir un vacarme insupportable pour moi mais aussi pour les autres. Je rencontre des difficultés aussi lors de la reprise de parole, en effet l'agitation ne semble plus vouloir s'arrêter. La gestion d'une classe de 31 n'est pas du tout la même que lorsque j'avais des groupes de 15 ou 18 élèves dans des espace de plus de 150m² ! La technologie devrait se rapprocher des modèles finlandais ou hollandais pour ce que j'en sais et surtout ne pas se limiter aux domaines actuels car la couture, la cuisine... sont des technologies comme les autres et apportent un savoir-faire, une INTELLIGENCE DES MAINS, donc avec de la pratique une réflexion qui développe l'intelligence et le sens critique. Certains élèves me prennent pour un technicien de SAV et non pas pour un prof !!! ----------------------------La technologie est la manière de cuire l’œuf, la science se contente de le pondre. ----------------------------Depuis le suppression des fabrications individuelles, je rencontre davantage de difficultés de discipline dans ma matière car les élèves sont de moins en moins intéressés du fait de l'absence de pratique. Notre matière a perdu son intérêt: elle ressemble aux autres matières du collège, avec des cours de plus en plus magistraux. Dans le passé, notre cours était une bulle d'air dans la semaine, notamment pour les élèves décrocheurs, maintenant ce n'est plus le cas. Nous faisons trop de théorie et pas assez de pratique. La fabrication en fin de cycle était un objectif, un but. Maintenant il n'y en a plus. J'entends régulièrement que les filières technologiques manquent cruellement de candidats, ce n'est pas étonnant. En effet, nous avons du mal à intéresser nos élèves à la techno collège, alors comment les motiver à aller en STI2D? ----------------------------La démarche d'investigation ou de résolution de problème sont 2 pratiques pédagogiques très intéressantes mais difficile à mettre en place sans formation. Il serait bon qu'un réel plan de formation des enseignants soit mis en place, permettant de nous adapter aux nouvelles pratiques, d'échanger avec des collègues. plutôt que mettre autant de capacités (souvent de niveau 1) il vaudrait mieux en mettre moins et approfondir davantage celles-ci. ----------------------------Toute réécriture des programmes devra enfin prendre en compte le fait que nous travaillons exclusivement en classe entière : à mon sens, à moins d'avoir des élèves exceptionnels (matures, disciplinés...mais au collège est ce que ça existe ?) il n'est pas possible de mener une démarche d'investigation en îlots avec 30 élèves. ----------------------------Si les programmes étaient réécris, il serait très judicieux de faire apparaître la notion de groupes allégés (NOIR sur BLANC) et par

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 36 / 41

conséquent d'octroyer dans les DHG les heures correspondantes à ces groupes. De plus, 2 heures par semaines de concertation en équipe est vivement souhaitées quand on voit le temps passé à préparer des supports pédagogiques, corriger sur place ( au collège ) les travaux réalisés par les élèves!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Etc ......;; ----------------------------Revoir les démarches de résolution de problème et d'investigation qui sont mal maîtrisées par les enseignants. Des manuels basés sur les 2 démarches et sur les centres d'intérêts comme on nous le conseille. Des exemples supplémentaires sous forme vidéo de séances basées sur les démarches. Merci pour votre enquête. ----------------------------Très bonnes questions. Bravo et merci pour cette proposition d'enquête. ----------------------------Il faudrait effectivement une réécriture totale des programmes mais mon exaspération est telle que je n'ai pas envie de mettre une nouvelle fois tous mes cours à la poubelle et recommencer sans formation ni moyens associés. Depuis ses origines la Technologie est méprisée comme aucune autre discipline ne l'a jamais été et maintenant il faut laisser à ceux qui ont rédigé nos derniers programmes le temps de goûter leur bêtise. ----------------------------Supprimer complètement les réalisations (collectives ou individuelles), supprimer le nom de technologie qui ne veut absolument rien dire et le remplacer par un nom plus explicite (sciences de l'ingénieur), dissocier technologie et enseignement professionnel ou apprentissage (certains parents croient encore que nous faisons des travaux manuels), faire un vrai apprentissage des TICE dans le cadre du cours de technologie, ... bref se diriger vers une discipline innovante et moderne rompant définitivement avec la technologie des vieux profs fans du fer à souder et du pied à coulisse ! ----------------------------Quelles que soient les solutions envisagées, elles ne pourront être sérieusement et durablement mises en pratique que si les élèves travaillent en classe allégées, 2 classes, 3 GROUPES , doit être la norme minimale, sinon on ne peut pas parler d'enseignement de la technologie. ----------------------------Laisser de la liberté en fonction de chaque collège et public concerné. La technologie doit parler à tout le monde ce n'est pas une matière qui doit être liée à l'échec mais à l'excellence. Je ne suis donc pas pour associer technologie-entreprise et échec scolaire. du coup le lien avec la seconde est important et des moyens doivent être mis en place pour améliorer la qualité de travail en technologie.Et entrepreneuriat peut être une piste intéressante. Les thèmes actuels ont des parties très intéressantes comme l'architecture et la domotique / robotique. La 3eme doit rester libre et la production individuelle n'a selon moi aucun intérêt. Il faut absolument travailler en demi classe et favoriser le travail de groupe, la responsabilisation et l'autonomie. Les items de la partie b2i du socle commun doit vraiment être modernisé. ----------------------------Oui à une réécriture des programmes, car ils ne me conviennent pas, mais de grâce, pas tout de suite !! On vient à peine de mettre en place ( 2009 ) le programme de 4ème ( pour ma part ) avec force achats coûteux ( les chefs d'établissements vont finir, à juste titre, à ne plus vouloir investir en techno ), élaboration de séquences de cours chronophages - bonjour les nuits blanches... et on commence à maîtriser ce qu'on enseigne. Alors qu'on puisse souffler un peu 4-5 ans et que l'on revienne à une technologie créatrice et pas seulement observatrice. ----------------------------Le programme de 6ème est trop vaste et les CI ont des capacités très différentes où il est parfois difficile de trouver un chemin conducteur. En 5ème et 4ème on ne peut se contenter que des maquettes La démarche de projet en 3ème est très intéressante mais très limitée actuellement car elle est trop axée sur le robot pour beaucoup d'entre-nous : je préférai l'ancien programme en 3ème. De plus, il aborde des notions difficiles pour les élèves. De plus, l'option CIT de seconde reprend des thèmes similaires, la redondance n'est pas forcément positive de mon point de vue. ----------------------------le programme actuelle ne permet pas assez de manipulation sur le réel, les élèves demandent plus de concret. ----------------------------totale en 4e ! Simplification ! ----------------------------Que les consultations des profs de techno soient prises en compte ! qu'il y ait des crédits pour la formation des enseignants, parce que devant cette méthode d'investigation, et résolution de pb : je me retrouve comme mes anciens collègues PEGC qui ne captaient rien à la démarche de projet. ----------------------------Ce n'est pas tant le contenu des programmes qui pose problème (bien qu'il y a des choses à revoir) mais sa mise en application. Nous avons des classes à 30, peu ou pas de matériel, les crédits se réduisent (on fait maintenant cause commune avec les crédits de svt). On nous demande d'être porteur de projet (collectif) mais le coût doit être nul ! Ça fonctionne à peu près en 6°/5° après ça ne marche pas ! ----------------------------Veiller à ce que la fabrication par MOCN ou imprimante 3D ne soient pas les seules possibilités, il ne faut pas oublier la fabrication manuelle, les élèves ont besoin d'utiliser des outils et des machines pour leur motricité, et les préparer à la vie de tous les jours, et aux conditions de sécurité qui sont inexistantes avec une MOCN. Or, on nous interdit de plus en plus de machines, c'en est pitoyable. Veiller à ce que l'utilisation du numérique soit toujours accompagnée d'objets bien réels à manipuler, fabriquer, démonter ... Le tout numérique me paraît inquiétant. Il me semble utile, voire indispensable, que les 6ème réalisent un objet individuel d'après documents de fabrication, car comment fabriquer collectivement, et concevoir, quand on n'a jamais fabriqué un objet de A à Z ? Oui à un véritable enseignement informatique dans nos programmes, pas seulement pour l'utilisation d'outils et logiciels, mais aussi les fondamentaux (fonctionnement d'un ordinateur, réseaux, programmation...). Revoir en particulier le programme de 4ème, dont les notions sont assez complexes, trop éparpillées (saupoudrées), d'où une conception-réalisation délicate, et le budget nécessaire pour les maquettes didactiques trop élevé par rapport aux moyens des collèges. Revoir le nombre incroyable de connaissances-capacités à acquérir en si peu de temps, surtout en 5ème et 4ème. Faire un guide d'équipement vraiment adapté (celui qui vient de sortir est axé sur une EIST qui n'a pas fait ses preuves et reste à l'état expérimental), avec une liste précise de machines et outils autorisés (dans le nouveau guide il n'y a pas un seul outil, pas une machine, on fait comment ?), des îlots de 4 élèves (comment faire travailler un groupe de 6 élèves !), un point d'eau, un espace dédié à la fabrication (voir proposition de 20 m2 pour 2 salles de classe !!!), une aire suffisante, un espace de rangement (maquettes didactiques, fabrications élèves) qui est totalement inexistant dans le guide, et surtout ne pas y imposer un type de maquettes ou objets d'étude qui restreignent notre liberté pédagogique en interprétant les programmes dans une direction unique (par exemple le projet de 3ème axé sur des cartes programmables et des capteurs, ce qui est une interprétation du programme très restrictive). Les professeurs

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 37 / 41

doivent être formés aux nouvelles connaissances ou lignes pédagogiques imposées lors de nouveaux programmes. Un budget national doit être prévu, pour tous les collèges, et donc pas seulement soumis au bon vouloir des conseils généraux. Les compétences du socle commun qui nous concernent doivent apparaître clairement à l'intérieur même des programmes de technologie, pour qu'on puisse les intégrer à nos pratiques et les valider au fur et à mesure, sans que ce soit une usine à gaz (voir les compétences transversales actuelles), ou une restriction à "connaissance des objets techniques". Les domaines d'application imposés par niveaux, quels qu'ils soient, ont le mérite de donner une uniformité nationale au programme de technologie, c'est pour cela qu'ils me semblent utiles. ----------------------------- imposer un maxi de 15 à 18 élèves - fournir le matériel au lieu de "conseiller" car je n'ai toujours pas assez de matériels pour 5 îlots mais seulement 2, donc j'ai recours aux ateliers tournants ! Je suis donc hors directives institutionnelles, déjà sanctionnée par l'inspection. Mais 50 cts par élèves n'est pas gérable et la disparition de la taxe d'apprentissage est une catastrophe pour moi (collège en zone rurale). Je fait déjà l'économie des réalisations dans tous les niveaux. ----------------------------LES PROFESSEURS DE TECHNOLOGIE SONT MASSIVEMENT LASSES DES CHANGEMENTS PERPETUELS ET RADICAUX DE LEUR ENSEIGNEMENT : L'ENERGIE ET LE TEMPS A FOURNIR SONT CONSIDERABLES ET SANS COMMUNE MESURE AVEC CE QUI EST DEMANDE DANS D'AUTRES DISCIPLINES C'EST COMME SI L'ON DEMANDAIT A UN PROFESSEUR D'ANGLAIS D'ENSEIGNER DE L'ALLEMAND !!!!!!!!! ----------------------------Nous venons juste de terminer la rénovation des programmes, je me suis personnellement impliqué en participant à des groupes de travail. Nous avons mis en place des formations qui commencent seulement à porter leurs fruits. Certains collègues commencent seulement à s'approprier les contenus. Une réécriture totale serait à mon avis, une erreur. Il faut en plus tenir compte des nombreux équipent très spécifiques (bancs d’essai, maquettes didactiques ...) qui deviendraient obsolètes. ----------------------------Tant que des effectifs allégés(18 max.) ne seront pas inscrits dans les programmes, nous ne pourrons pas enseigner la technologie correctement quels que soient les programmes. ----------------------------Il faudrait de temps en temps tenir compte de l'avis des enseignants !!! ----------------------------Pourquoi nous demander, de toute façon, vous ne tiendrez absolument pas compte de nos réflexions, comme les dernières fois... ----------------------------Étant à la rentrée 2013 sur 4 établissements avec un poste en suspend... Je crains fort d'être totalement démotivée pour les prochaines rentrées. Tout cela, dans mon cas et au regard de ma vie de famille (célibataire et 1 enfant de 3 ans) en commune rurale, ne peut que me conduire vers un travail ayant pour unique but de survivre en étant sur la route 2h30 par jour, sans possibilité de m'intégrer dans une équipe de travail, puisque je serai à 60km de mon domicile. Ce n'est vraiment pas motivant. Et ça donne encre plus de justifications aux chefs d'établissement pour réduire les temps d'enseignement de la technologie pour palier au déficit des DGH. C'est la mort à petit feu de la discipline. Nos propres collègues ne comprennent pas notre enseignement et n'y voit pas d’intérêt. La bataille devient trop dure pour penser la gagner. 1 contre tous... ----------------------------A revoir en particulier le programme de 4ème. ----------------------------Avoir aussi de "vrais" formations et non pas des stages où les profs font le travail ! ----------------------------à une réécriture par qui ? deux gars qui ont budgets illimité, 1/2 groupes, maintenance pc à gogo ... et qui ensuite apportent leurs paroles ! voir ce que le pays à besoin à l'avenir : des ingénieurs : comment faire pour que la jeune génération veuille y aller cela passe par le collège et une valorisation des sciences comme axe majeur et prioritaire : école primaire littéraire et collège sciences & technologie et filières pré-professionnelles : il y a une réelle demande des enfants, des entreprises mais pas des parents. cela passe par une agrégation techno ! les prof devraient pouvoir aider des entreprises légalement à mi temps ou 1/3 temps sans avoir à démissionner. Cela permettrait une meilleur liaison école, collège, lycée, université entreprise. Toutes les meilleurs entreprises du moment sont sorties des écoles ... facebook ... ----------------------------- Revoir les approches, elles sont répétitives sur les 4 niveaux. - Les capacités abordés doivent être plus proches des items du socle (S3C) - D'une manière général, le socle doit être développé (et non pas simplifié) pour être cohérent avec nos pratiques. - La formation des enseignants est INDISPENSABLE lors d'un changement de programme. ----------------------------Y'en a marre de changer les programmes. Une fois que l'on a mis 10 ans à s'équiper et que l'on commence à bien tourner sur les niveaux (outillage, projet), on nous répond des programmes et il faut se ruiner et pleurer pour se rééquiper! J'ai 17 ans de métier, la technologie me soûle. Il faut que l'on travail à 20 max avec de l'argent pour acheter du matériel innovant, pour sortir des projets innovants et pas des projets de primaire!. Je n'ai pas fait l'ena, mais il faut que nos beaux ministres comprennent que pour que des jeunes veuillent revenir vers le technique et la science, il faut leur proposer des activités au collège qui leur donne envie et qu'ils soient fier du travail fait en classe. Il faut que les projets soient intéressant (électronique, informatique et mécanique). ----------------------------Changer le nom Technologie. S'orienter vers les nouvelles technologies dans les domaines de la robotique, la commande à distance, l'informatique,etc. ----------------------------Il faut remplacer la technologie par de l'informatique (cf. ma proposition précédente). Arrêtons de jouer au SAV Darty en juin. ----------------------------fixer des effectifs par groupe dans les futurs programmes avoir accès à une réelle formation ----------------------------Faire de la technologie de façon efficace avec 30 élèves dans une classe de 80 m2 est impossible .Il faut que nos politiques le comprennent et arrête de charger la barque des programmes et du nombre d'élèves par classe. ----------------------------programme en adéquation avec le socle commun (mêmes compétences) modulariser la technologie (compresser l'année sur un semestre puis échanger les classes avec la SVT par exemple, de façon à avoir moins de classes et faire moins de zapping en terme d'élèves) ----------------------------La dégradation de régulière de nos conditions de travail rend difficile de maintenir l'esprit des fabrications (individuelles et même

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 38 / 41

collectives) qui doivent devenir facultatives. La techno doit donner du sens aux mathématiques, à l'histoire , aux français aux langues pour les élèves à travers des projets motivants. C'est la seule discipline du collège qui s'y prête facilement. ----------------------------Le questionnaire est faussé ! on est obligé de répondre même si aucune proposition ne correspond ! L'interprétation des résultats a de grandes chances d'être faussée elle aussi. ----------------------------il serait souhaitable de moins cloisonner les différentes parties du programme : 6 parties sont excessives et perdent les élèves qui la plupart du temps placent leurs documents au hasard dans le classeur même s'ils sont bien identifiés en en-tête. Ces six parties étant identiques chaque année, ils ont l'impression de faire toujours la même chose en technologie. Les livres également se répètent d'un niveau sur l'autre avec les mêmes expérimentations et les mêmes notions. Quand aurons-nous des manuels clairs, utilisables en TP au même titre que la SVT et les sciences physiques ? Le dernier Delagrave de 6ème semble aller dans ce sens, mais où sont les expérimentations pratiques ? Le fatras d'informations sur internet fait perdre énormément de temps pour une adaptation souvent impossible en classe. On nous demande d'inventer des projets, de créer des maquettes, de préparer nos documents pédagogiques, et nos TP... 24 heures par jour n'y suffisent pas, même en équipe. ----------------------------eist = fin de la technologie par aspiration des heures par la S Physique car on ne peut plus alourdir l'emploi du temps des élèves. eist= réécriture des programmes de techno de fond en comble et rien en svt, ni SP. prof de techno = prof boîte à outils qui sert à tout (tice, réparation des robinets, déménageur de salles, acheteur au leroy merlin, cours parfois ? ) on recherche des bouchers, revenons à l'EMT ! ----------------------------Nous disposons maintenant d'un peu de recul pour réécrire en partie ces programmes. Certaines parties sont clairement inutiles ou trop complexes. De plus si on rétablit un volume horaire visant à acquérir la maîtrise des outils numériques, il faudra élaguer le programme actuel. ----------------------------Y en a marre de changer sans arrêt et de nous prendre pour des girouettes ! ----------------------------Je pense qu'il pourrait être intéressant que nous intervenions au primaire suite à la réforme de leurs horaires. Nous pourrions intervenir sur des ateliers (expérimentations, fabrications..) ou même pour une première formation aux TIC. ----------------------------Réintégration des parties dédiées au numérique, les élèves ne savent pas utiliser un traitement de texte, tableur ou PréAO. Le niveau est de plus en plus bas (des élèves de 3° centre avec la barre d'espacement) Le matériel informatique doit exister dans la salle de technologie (je dois mon vidéo/TNI, IPAD et IPOD au concours Batissiel gagné ces 2 dernières années !) ----------------------------Revoir la méthode d'investigation et la réalisation collective ----------------------------nous devons rester autour de l'objet technique afin que les élèves puissent dans leur vie de tout les jours, choisir un objet technique en fonction des critères et contraintes qu'il a identifiés, et vérifier si cet objet technique répond bien à son besoin. ----------------------------Le travail en groupe (4 mini) et les classes trop grandes ne permettent pas à un élève de s'impliquer personnellement dans une démarche formatrice, car l'élève en difficulté se "cachera" toujours derrière ses camarades afin de ne pas faire l'activité demandée. Il faudrait privilégier le travail individuel ou en binôme. ----------------------------Les programmes, aussi pertinents soient-ils, ne sont efficaces que si l'enseignement de la technologie s'effectue en groupe adapté. Des groupes de 18 (6 îlots de 3) sont une excellente base de travail. ----------------------------Il faut moins d'élèves dans chaque classe et l'enseignement sera de qualité ----------------------------Certaines questions sont mal adaptées, notamment pour des néo-titulaires, ou jeunes enseignants. A part donner la possibilité aux professeurs de choisir entre objet individuel ou collectif, les programmes semblent satisfaisants, mais les programmes sont difficiles surtout quand il y a des aménagements horaires : ex 1h 4eme afin de limiter les groupes à 2/3 de classe ----------------------------Un peu de respect vis-à-vis de la formation initiale et des connaissances qui ont servi au recrutement seraient bienvenus. On ne demande pas subitement à un prof d'italien d'enseigner le russe sous prétexte qu'il est prof de langue. Pourquoi ces changements radicaux dans notre discipline ? ----------------------------Le programme actuel est plutôt bien fait. Le problème existant est le matériel vétuste qui rend très difficile les réalisations. Celles-ci permettent de tenir et d'investir les élèves dans le travail. Cependant les élèves sont trop nombreux et il est difficile de tout gérer. Concernant l'investigation, Cela me semble applicable, mais pas à chaque cours, car cela reste très difficile à mettre en œuvre. Pour les îlots, il semble aussi inutile de placer des ordinateurs sur les îlots, car les élèves se cachent derrière les écrans et ne travaillent pas. Pour ma part, lorsqu'il y a une séance informatique, toute la classe va en salle informatique. Beaucoup plus facile à surveiller. Ce ne sont que des collégiens. ----------------------------Si la démarche d'investigation est bien adaptée aux SVT et à la physique, elle ne me le paraît pas du tout à la technologie. Même si certains élèves ont un fort potentiel, ils n'ont pas les connaissances pour être des inventeurs. J'aimerais une orientation plus pratique. 1 - pour qu'ils deviennent des consommateurs avertis et ne dépendent pas du discours d'un vendeur qui n'a pas les mêmes intérêts. 2 - pour qu'ils puissent identifier et réparer des problèmes simples. 3 - savoir utiliser le matériel de bricolage basique (clefs, tournevis, etc.) ----------------------------La technologie, doit être préservée des nouveaux concepts "politico-durables", regarder l'entreprise pour ce qu'elle est, doit fournir la culture nécessaire à rendre libre la future génération. ----------------------------Organiser une vraie formation en parallèle à des changements de programme . ----------------------------Si dans l'idée, la démarche d'investigation et de résolution de problèmes sont assez bonnes elles ont le défaut d'être très longues pour voir l'élève évoluer correctement et sont inadaptées à des collégiens qui n'ont pas la maturité et la volonté nécessaires à l'application de ces démarches. Dans le travail en équipe, la tentation de s'appuyer sur les bons élèves, permet aux élèves faibles

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 39 / 41

d'être passifs et suiveurs, les bons élèves (minoritaires) s’épuisant à attendre et à motiver les faibles, ils ne peuvent développer pleinement leurs capacités. Au lieu de tirer le groupe vers le haut, on tire le groupe vers le bas. Pour ma part le niveau global a baissé. ----------------------------Réécriture oui mais afin de SIMPLIFIER certaines compétences et de bien expliquer les démarches et organisation souhaitées ----------------------------Avoir plus de moyens pour renouveler le parc informatique tous les 6 ans et plus de machines à commande numérique. ----------------------------Comment rendre notre matière crédible quand les programmes sont bouleversés très régulièrement? Il est déjà très difficile de rendre notre matière "lisible" du fait du recrutement disparate... ----------------------------à quoi bon ce questionnaire quand on sait comment les nouveaux programmes ont été mis en place . n'êtes vous pas naïfs????? ----------------------------Rétablir la possibilité de production individuelle, surtout au niveau 6e. ----------------------------refaire le programme des 4° qui ne leur "parle" peu car la domotique est trop théorique pour eux car c'est plus du futur que du présent ----------------------------La problématique est elle une nécessité pour le cours de techno ? La démarche de projet est, ou était très formatrice pour tous les jeunes qui nous étaient confiés. On parlait de l'idée jusqu'au recyclage du produit, nous étions les seuls en techno à expliquer le cycle de vie d'un produit, maintenant il faut expliquer les freins, les liaisons... Ils sont beaucoup moins intéressés et motivés, ils n'ont pas l'impression de produire, mais de faire pour faire... Une vieux prof, qui se recycle à chaque fois, j'ai débuté avec le travail manuel, dans les années 80 ! Quel sérieux pour une discipline toujours en mutation ? ----------------------------Ces questions me laissent penser que je ne suis pas seule à trouver que l'évolution de la Technologie ne va pas dans le sens du développement et des besoins cognitifs de nos élèves. Pas étonnant qu'au fil du temps l'intérêt pour la discipline ait tellement diminué ! ----------------------------Avec les nouveaux programmes, on a dû jeter tout ce que l'on faisait avant, et s'investir dans une toute nouvelle discipline ( qui portait pourtant le même nom ! ). Nous avons à peine mis en œuvre ces programmes, après des heures de recherche et d'investissement. Et maintenant que l'on vient à peine de mettre ces programmes en œuvre, il faudrait les abandonner pour faire encore un changement radical. Faut arrêter de nous prendre pour des girouettes ! Trop c'est trop ! ----------------------------En finir avec l'EIST qui devient imposé, pressions de la direction (suppression des groupes, emploi du temps et choix des niveaux...), Si aucun enseignant de techno n'est volontaire car l'EIST comporte 80% de SVT, on perd 4 h toutes les 2 classes de 6e. Ces heures sont données à la SVT ou physique, entraînant complément de service ou fermeture de poste en Technologie ! On a le choix d'être "volontaire" obligé, ou de perdre son poste... Il devient urgent qu'une note officielle indique la fin de cette expérimentation ! ----------------------------Il y en a marre. Ces foutus programmes changent sans cesse. Que d'argent jeté par les fenêtres... ----------------------------Je souhaiterais que l'on prenne en compte notre formation d'origine (formation de gestion ou ancien EMT). A chaque nouveau programme, j'ai l'impression de changer de discipline. Je me demande si je ne serais pas plus compétente à enseigner les maths. C'est très déstabilisant et déprimant d'enseigner une matière que l'on ne connait pas. Je finis par ne plus aimer mon métier. Je ne pense pas qu'on demande autant d'adaptation aux autres disciplines.Ne serait-ce pas possible d'avoir un trimestre de formation "lourde" avec apport de connaissance de base et pédagogie. Nous, profs ont seraient plus en confiance, plus efficaces et je ne pense pas qu'un trimestre de technologie en moins dans la scolarité de l'élève nuise à sa réussite globale ! Bref : on enseigne bien que ce que l'on connaît bien, ----------------------------j'ai commencé ma carrière en 1978 et j'enseignais à l'époque la couture et la cuisine ! je ne suis plus à une réforme près... mais je trouve dommage que cet enseignement ait disparu, les anglais continuent à enseigner ce genre de matières. ----------------------------Une mise en place de nouveaux programmes est totalement à exclure car il faudrait maintenant amortir l'investissement en matériel fait pour les programmes que nous avons actuellement. D'autant plus que nous avons dû nous battre pour avoir du matériel car peu de moyens ont été donnés au départ. ----------------------------Concernant l'utilisation de la démarche d'investigation ou de résolution de problème, elles ne peuvent pas être utilisées systématiquement... ----------------------------Limiter les connaissances théoriques sur les objets techniques, sur les chaînes d'énergies ou de commande permettrait d'augmenter les compétences liées à la fabrication. ----------------------------Le problème principal est le nombre d'élèves face à nous : le meilleur programme ne passera pas devant une classe trop chargée, et le plus mauvais programme ira bien sur un groupe de 15 élèves. C'est ça notre savoir-faire d'enseignant !! ----------------------------6ème réalisation individuelle. ----------------------------plus d'activité "pratiques" (manipulations, fabrications, ...) ----------------------------Je constate qu'à chaque fois qu'il y a une réforme on met tout ce qui précédait au rebut et ce qui est nouveau devient la panacée et on l'impose de manière dirigiste (exemple : la démarche d'investigation et la démarche de projet). Je suis plus pour que l'on nous donne de grandes directions (le soin, la précision, l'organisation, etc ..) en nous laissant libre du choix de notre support. J'ai eu du mal à répondre à certaines questions car je les ai trouvées trop fermées. ----------------------------Imposer des démarches sans proposer aucune formation, cela est plus que très difficile de les mettre en œuvre surtout avec peu d'aide et des moyens financiers très limités. Manipuler sans maquette avec du papier ... la technologie est au bord du gouffre. Quel

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 40 / 41

dommage ... ----------------------------L'enseignement de la diététique et de la cuisine était lui aussi indispensable tout comme le travail manuel. ----------------------------rappel : - heure de labo serait logique - groupe inférieur à 20 est une évidence tant pour les réalisations que pour le soutien aux élèves en difficulté ou plus manuel ! - notion de projet en 3ème difficile

PAGESTEC

– Consultation ref onte des programmes –

Annexes 41 / 41

Texte de la pétition en ligne postée le 14 novembre 2008, ayant reçu 11 217 signatures à ce jour...

Nouveau programme de technologie au collège Pour une formation, un calendrier échelonné et les moyens de sa mise en œuvre

Le programme de technologie au collège change dans son intégralité en septembre 2009, et ce, sur trois niveaux simultanément (5°, 4°, 3°). Ce programme est nouveau, tant par le fond (100 % du contenu et en rupture avec les fondements de la discipline), que par la forme (démarche pédagogique d'investigation). Le plan de formation des professeurs est actuellement pratiquement inexistant dans la quasitotalité des académies. Les signataires demandent : • une formation conséquente (12 semaines) pour chaque professeur de technologie, notamment à la démarche d'investigation ; • un calendrier échelonné de mise en oeuvre des programmes (sur 2009, 2010 et 2011) • qu'il soit fait mention dans les textes officiels de la nécessité des groupes allégés (maximum 20 élèves) • les moyens correspondants dans les dotations horaires des établissements • les moyens financiers nécessaires à l'aménagement des salles et à l'achat du matériel Nous souhaitons conserver en Technologie un enseignement de qualité afin que les élèves y réussissent et soient ainsi incités à poursuivre dans la voie technologique, actuellement en crise de vocations, vocations pourtant indispensables à la résolution des nombreux problèmes du 21° siècle.

François BLAISE (Professeur de lp et de technologie), Charles FRÉOU (Prof techno / parent d'élève), Xavier HERBAUX (Professeur de technologie), Pierre albert RIVOIRE (Professeur de technologie)

Compte rendu de la réunion du groupe d’experts « technologie au collège » Bilan de la consultation de mai - juin 2008 La période mai-juin a été marquée par un retour important de la consultation organisée par la DGESCO sur les programmes de collège et notamment celui de technologie. Le groupe a reçu des retours via les adresses EDUSCOL (plus de 50 messages) ou consultation.techno@univ-paris -est.fr (environ 100 messages). Dix-sept académies ont renvoyé une synthèse. Au total, on peut estimer à 3500 le nombre d’enseignants qui se sont exprimés sur le projet de programme proposé. Un bilan des remarques et des réponses aux questionnaires est donné ci-dessous. Ces retours sont assez bien partagés entre ceux, critiques, qui regrettent la nouvelle orientation donnée à la technologie et ceux qui trouvent ce nouveau programme ambitieux, structuré, intéressant et varié. Si on considère que : (i) la plupart des remarques ne concernent pas le fond du programme mais plutôt les problèmes d’horaire, d’effectifs, de moyens et de formation ; (ii) ceux qui sont critiques prennent plus facilement la plume que ceux qui sont favorables au projet ; on peut conclure que l’accueil est plutôt positif. Je tiens à la disposition des personnes intéressées, le décompte des réponses au questionnaire et la retranscription des remarques les plus représentatives. C’est, néanmoins, aux retours critiques que j’adresse ce compte rendu pour expliquer comment certaines de leurs questions seront résolues, pourquoi je maintiens ma position sur d’autres points et en quoi certains reproches légitimes ou certaines critiques justifiées ne relèvent malheureusement pas de la compétence du groupe qui écrit rédige les programmes. La nouvelle technologie « Révolution », « rupture totale », « nouvelle discipline »… sont les termes qui reviennent régulièrement dans les commentaires les plus critiques. Cette rupture est toute relative si l’on considère le nouveau programme de 6ème en vigueur depuis 2005. Ce que nous proposons est totalement dans le même esprit. Avec le cycle central, les aspects d’analyse et de conception, d’organisation et de réalisation sont présents et préparent la réalisation d’un projet en classe de 3ème. Pour ce dernier niveau, la plupart des retours s’accorde à dire qu’il n’y a que très peu de différence avec les programmes de 1995. En définitive, le programme ne réduit pas la technologie à la simple observation des objets techniques mais donne des clefs pour les concevoir, les réaliser, les tester, les valider, … La démarche de projet Certains enseignants de technologie regrettent la disparition de la démarche de projet qu’ils mettent en opposition avec la démarche d’investigation ou avec la démarche technologique… L’utilisation du même mot « démarche » introduit de la confusion : les démarches d’investigation et de résolution de problème technique sont des démarches pédagogiques déclinées en plusieurs étapes qui amènent l’élève à apprendre en se posant des questions et en trouvant lui-même les réponses ; la démarche de projet est une démarche de conception de produit : elle est l’un des objets de l’enseignement de la technologie non un moyen pédagogique pour apprendre. Je reconnais volontiers que la participation à un projet est motivante pour l’élève et l’amène à participer plus activement aux activités proposées, mais il ne s’agit pas d’une démarche pédagogique qui l’aide à mieux comprendre et apprendre. Les démarches pédagogiques d’investigation ou de résolution de problème, communes avec les autres disciplines scientifiques, permettent à l’élève d’assimiler progressivement les différentes connaissances et capacités qui lui permettront de mettre en œuvre la démarche technologique lors d’un projet d’envergure en 3ème. Rien ne s’oppose à ce que cette démarche soit proposées dans les niveaux précédents, lors de réalisations collectives. Les aspects économie-gestion Certains regrettent que les aspects « économie et gestion » du programme précédent soient réduits. En effet, dans les finalités, parmi les 6 points cités, seul le 3ème point évoque « les contraintes socio-économiques » à côté des contraintes techniques. C’est peu, mais faut-il aller au-delà ? Nous pensons que non pour différentes raisons : -

sur le plan des apprentissages, les notions sur les coûts qui pourraient être abordées en collège sont compliquées (coût, dépense, frais , montant, charge, prix et valeur). À cet âge, une partie des élèves de collège n’a pas encore construit totalement l’abstraction et la conceptualisation nécessaire au raisonnement. Cette construction s’opère par la confrontation du réel avec le modèle. Et il n’existe pas, actuellement, de supports matériels pour faciliter cette transformation mentale dans les salles de

1/6

technologie. Sur une compétence liée à des aspects économiques, les sens ne sont pas vraiment sollicités, pas au point de créer un saut cognitif ; -

sur le plan didactique, force est de constater que l’apprentissage des compétences liées aux coûts et aux prix ne peut s’appuyer sur des objets concrets dans le collège. La tentation serait grande de faire de se cantonner à des activités de calculs car une démarche scientifique ou technologique ne peut pas s’appliquer ici. Au lieu d’avoir une démarche d’investigation ou de résolution de problème, on trouverait alors de simples exercices d’application ;

-

sur le plan de l’intégration dans les dispositifs institutionnels le Socle Commun, par exemple, ne laisse pas de place à une seule compétence liée au domaine économique. En revanche, il y a des allusions à des aspects socio-économiques. De même, aucun des thèmes de convergence ne permet d’aborder grandement les notions d’économie sinon au travers du développement durable ;

-

le ministère cherche à développer des dispositifs visant la transversalité disciplinaire et l’acquisition de base minimale pour tout citoyen sortant du système éducatif, mais n’a pas jugé bon de proposer des aptitudes et des savoirs dans le domaine généralement attribué aux sciences économiques, ni même aux STG. La lettre de cadrage qui m’avait été confiée était conforme à cette constatation et il n’appartient pas au groupe d’aller à l’inverse de cette volonté clairement affichée.

La place de la technologie Entre sciences et techniques, la technologie retrouve sa juste place au sein du pôle scientifique du collège. Loin d’être une application des sciences, comme j’ai pu le lire à maintes reprises, elle en devient le barycentre. Seule capable de faire percevoir les produits dans leur globalité technique, scientifique et socio-économique, elle contribue à égalité et en complémentarité avec les sciences physiques et chimiques et avec les sciences de la vie et de la terre, à la culture scientifique des jeunes de 11 à 15 ans. Réduire la technologie à une simple application des sciences relèverait d’une mauvaise lecture du projet. La formation des professeurs Malgré le thème « Habitat et ouvrages » qui définit les supports à utiliser pour faire passer les connaissances et les capacités du programme, on peut néanmoins constater que le contenu du programme de 5ème ne contient aucune connaissance spécifique à l'architecture, au génie civil ou aux ouvrages d'arts. Les connaissances et capacités à faire acquérir aux élèves sont très générales et le domaine d’application n’est là que pour imposer des supports variés d’une année à l’autre. Cet aspect sera mieux précisé dans le document d'accompagnement qui vous proposera des pistes pour bâtir les séquences d'enseignement autour de ces supports. De même que pour les autres niveaux, 6ème et 4ème le choix des supports dans le domaine des moyens de transport ou du confort ou de la domotique ne nécessite pas de compétences très pointues dans ces domaines… En s’appuyant sur le projet Secrétan et sur les informations que mes comptes-rendus réguliers donnaient, des éditeurs proposent d’ores et déjà des ressources plus ou moins adaptées à l’esprit du programme. Cela ne veut en rien dire que le projet est bouclé et que la consultation est de pure forme, cela veut juste dire que les éditeurs savent être réactifs. J’invite néanmoins les professeurs de technologie à être vigilants sur les produits proposés et à attendre la parution des documents d’accompagnement qui préciseront les conditions de mise en œuvre du programme. Les académies proposeront rapidement des formations, des ressources seront mises en ligne… des tas d’idées d’activités qui fleurissent déjà permettent de mette en œuvre le programme proposé. La redondance des approches Le retour sur les 4 niveaux du collège, des 6 approches « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les énergies disponibles », « L’évolution de l’objet technique », « La communication et la gestion de l’information » « Les processus de réalisation de l’objet technique », donnerait à l’élève l’impression de refaire toujours la même chose. La présence de thèmes différents à chaque niveau doit atténuer cette impression mais plus important encore, c’est le découpage de l’année en séquences d’enseignement bâties autour de centres d’intérêt qui donne la réponse à cette inquiétude. Une séquence d’enseignement est construite par rapport à un centre d’intérêt. Ce dern ier regroupe un ensemble de connaissances et de capacités issues des différentes approches qui suscite l’intérêt de l’élève autour d’une famille de problèmes et/ou de solutions technologiques. Le centre d’intérêt, fil rouge des connaissances et des capacités mises en jeu dans les activités proposées à l’ensemble du groupe, présente de nombreux avantages :

2/6

- il centre l’attention des élèves et du professeur sur les objectifs des apprentissages ; - il permet la programmation de ces apprentissages (activités pratiques mieux ciblées, gestion facilitée des antériorités) ; - il permet la structuration des apprentissages (les séances de « synthèse » remplacent les séances de « correction ») ; - il est le point de mire des apprentissages et détermine les évaluations. Cette organisation, permet de réduire fortement les rotations et de raccourcir la durée entre le lancement et la synthèse de la séquence : ainsi l’élève n’a pas perdu le fil conducteur de l’enseignement. Elle permet de varier les supports d’enseignement autour d’une situation problème et enrichit la restitution lors de la phase de structuration. Enfin elle évite de multiplier chaque matériel pédagogique par le nombre d’équipes. En technologie, il est souhaitable de favoriser une vision systémique par rapport à une étude analytique : prendre comme centres d’intérêt les différentes approches du programme ne semble donc pas le plus judicieux. Chaque centre d’intérêt doit s’appuyer sur des connaissances et des capacités issues de plusieurs approches afin de mieux appréhender l’interdépendance entre les six approches (Est-il possible de traiter du freinage « approche fonctionnement » sans parler des matériaux « approche matériaux» ?). L’ordonnancement des centres d’intérêt résulte de l’identification des antériorités cognitives et dépend du matériel disponible dans le laboratoire de technologie.

Illustration du découpage en séquences pour la classe de cinquième Ainsi sur l’illustration ci-dessus : - la séquence d’enseignement 1 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les énergies disponibles » ; les activités proposées s’appuient sur l’abribus central ; - la séquence d’enseignement 2 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les processus de réalisation de l’objet technique » ; les activités proposées s’appuient sur l’abribus central ; - la séquence d’enseignement 3 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches et « L’évolution de l’objet technique », « La communication et la gestion de

3/6

l’information » ; les activités proposées s’appuient sur les deux abribus situés en haut de la photographie. Les effectifs, les horaires Dans la proposition faite en décembre à la DGESCO, nous avions recommandé un effectif allégé pour mettre en œuvre le programme proposé mais cette phrase a été enlevée. Elle apparaissait dans l'introduction des programmes de sciences mais lors de la relecture précédant la consultation elle a aussi été enlevée. La recommandation apparaîtra dans le document d'accompagnement que nous soumettrons à la DGESCO avec toujours le même risque que cette recommandation soit supprimée. La pédagogie que nous recommandons et qui est induite par la lettre de cadrage que j’avais reçue (cette lettre me demandait de rendre les pratiques cohérentes avec les autres disciplines scientifiques) ne peut être efficace qu’en effectif réduit : pas plus de 20 élèves. Programme trop chargé Certains retours soulèvent le problème du nombre de capacités jugé trop élevé, arguant du fait qu’avec environ 45 capacités en 6ème pour 30 à 32 semaines de cours, on ne pouvait pas traiter le programme. J’ai aussi lu que le programme de 6ème introduisant les TIC à hauteur de 20%, il fallait enlever 20% du programme précédent… Le tableau ci-dessous apporte quelques réponses à cette question. Pour chaque niveau, on indique le nombre de capacités de niveau 1, 2 ou 3. Le total indique la somme des trois premières colonnes, c’est-à-dire le nombre de capacités à faire passer sur l’année (soit 45 effectivement en 6ème). Si on considère qu’il faut effectivement une séance complète pour faire passer une capacité de niveau 3, on pourra admettre qu’une capacité de niveau 2 ne nécessite que 2/3 d’une séance et qu’une capacité de niveau 1 seulement 1/3. Dit autrement : on peut faire passer 2 à 3 capacités de niveau 1 en une seule séance. La colonne « total pondéré » montre qu’il suffit donc de 24 semaines par année de la 6ème à la 4ème pour traiter l’ensemble du programme, ce qui laisse largement le temps pour revenir sur les capacités les plus délicates, réaliser les évaluations et les remédiations.

niveau 1

niveau 2 niveau 3

total

total pondéré

6ème

22

18

5

45

24

5ème

22

15

7

44

24

4ème

11

19

8

38

24

3ème

7

17

19

43

33

6ème 2005

15

24

14

53

35

Dernier point sur cet aspect, dans le programme de 2005, les TIC étaient traitées à part mais ce tableau faisait tout de même apparaître des connaissances et des capacités à faire acquérir aux élèves. L’intégrer dans le programme ne change rien de ce point de vue… Si on dénombre avec la même logique (en comptant les capacités et non les connaissances) du programme de 2005 (dernière ligne du tableau), on voit clairement que le groupe a allégé en tout point de vue (pondéré ou pas) le nombre de capacités. La réalisation collective Les enseignants de technologie ont pris l’habitude de demander de l’argent aux parents pour financer les réalisations individuelles (l’esprit du programme de 1996 qui proposait de calquer les pratiques de l’entreprise ce qui induit naturellement des réalisations collectives plutôt qu’individuelles). Ils pouvaient le faire car l’objet confectionné était individuel et personnel. L’élève en était le propriétaire, comme son carnet de correspondance ou son cahier d’exercices. Dès lors, la technologie vivait par autofinancement car, pour ne pas surcharger les dépenses des parents, beaucoup de professeurs ont opté pour l’achat de gadgets pas chers… même si cette réalisation « plait » aux élèves, elle ne vise pas l’acquisition des mêmes compétences. La réalisation collective a pour objectif de développer des connaissances et des capacités en résolvant, en équipes, les problèmes posés à l’occasion des différentes approches. Pour une même équipe, deux organisations différentes sont possibles :

4/6

- celle de l’ingénierie simultanée : chaque élève prend alors en responsabilité une partie de l’objet technique à réaliser ou une tâche particulière en tenant compte des contraintes induites par la réalisation des autres parties de l’objet technique ; - l’organisation séquentielle : tous les élèves participent ensemble, à un même instant, à la réalisation d’une partie de l’objet technique à réaliser. La réalisation collective contribue à l’appropriation progressive de la démarche technologique. Elle n’implique pas obligatoirement la réalisation d’un objet unique pour la classe : elle peut se limiter à la réalisation de tout ou partie d’un objet par une équipe de 4 à 6 élèves. Bien sûr, dans le cas d’une réalisation collective, l’objet n’est plus la propriété des élèves ; donc il n’y aura aucun financement des familles. Mais il y a des réponses à ce problème : -

d’ordre institutionnel : il faudra dire aux chefs d’établissement que la technologie est une discipline qui a besoin d’un budget pour fonctionner correctement et qu’il faut adapter le montant des crédits actuels. De la même façon qu’on achète des ballons en Éducation Physique et Sportive ou des grenouilles en SVT… la technologie aussi a un coût de fonctionnement.

-

d’ordre pédagogique : il faut bien comprendre qu’il ne s’agit plus de fabriquer un objet mais de participer à la réalisation d’un objet. Dans le premier cas, l’élève fait pour faire, son objet avec 3 à 10 euros, mais dans le second cas, il fait pour apprendre avec un peu de fournitures consommables ou avec un matériel à configurer.

Effectivement, on peut envisager de modifier un support d’étude (exemples en 6ème : train avant et carrosserie d’une voiture radiocommandée, char à voile radiocommandé…). Ainsi le coût est réduit (quelques dizaines d’euros) car le support est réutilisable l’année suivante. De plus, les éditeurs pourront fournir à l’avenir des supports à configuration variable (exemple : structure de pont à réaliser avec des barres et poutres…). Ce type de supports coûte à l’acquisition mais ne coûte plus à l’exploitation, sauf pour quelques pièces d’usure. En ce qui concerne la réalisation en 4ème, il s’agit davantage de configurer des installations automatisées ou automatiques. Le nombre de pièces à fabriquer sera limité. Après la première acquisition, l’exploitation ne sera pas coûteuse. Conclusions Pour répondre à quelques remarques argumentées, le groupe a modifié le projet de programme : o

La place de la technologie dans le pôle sciences a été précisée dans le 1er paragraphe.

o

La finalité 3 qui laissait penser que la technologie ne pouvait que se nourrir des sciences a été réécrite.

o

Le paragraphe sur la lecture des notices en anglais comme contribution au pilier 2 du socle a été atténué.

o

La contribution de la technologie au pilier 6, par contre, a été étoffée en mettant en avant l’importance de la réalisation collective dans l’acquisition de cette compétence.

o

Le tableau donnant le poids relatif des approches a été supprimé ; il ne correspondait ni à un volume horaire recommandé, ni à un décompte arithmétique des capacités à faire passer. Ce tableau induisait l’enseignant en erreur en lui laissant croire que le découpage de l’année devait suivre cette progression. Nous expliquerons en détail dans le document d’accompagnement qu’il n’en est rien.

o

La description des 3 niveaux d’approfondissement a été réduite à une image simple. Ce niveau est une indication sur le temps à consacrer à telle ou telle notion et il est donc tout à fait possible de faire acquérir plusieurs (2 ou 3) capacités de niveau 1 lors d’une seule séance.

o

La relecture des 4 niveaux du programme a permis d’identifier des niveaux un peu élevés de certaines capacités et nous a conduits à supprimer quelques capacités redondantes en 5ème notamment. C’est le bilan final qui est présenté dans le tableau vu plus haut.

C’est cette nouvelle mouture qui sera présentée au Conseil Supérieur de l’Enseignement le 3 juillet prochain. Certains syndicats proposent de voter contre le projet malgré l’accueil plutôt favorable d’une proportion importante des enseignants. J’y vois un vrai danger pour la discipline, bien plus grand que celui très relatif de la

5/6

dissolution de la technologie dans le pôle sciences. J’invite plutôt ces organisations à militer pour l’obtention des effectifs, des horaires pour une bonne application de ce référentiel. 1er Juillet 2008 Luc CHEVALIER

6/6

Compte rendu de novembre 2008 Luc Chevalier Président du groupe d’experts « technologie au collège » Deux ans pratiquement se sont écoulés depuis la constitution du groupe d’experts chargé de la rénovation du programme de technologie au collège jusqu’à aujourd’hui qui marque sa quasi dissolution après avoir remis, cette semaine, les documents d’accompagnement du programme. À la demande de la DGESCO, ces documents se nomment maintenant « documents ressources pour la classe ». Ils n’ont pas un caractère prescriptif et laissent aux enseignants leur liberté pédagogique dans la mise en oeuvre du programme. Ces documents, après avoir reçu l’aval de la DGESCO devraient être mis en ligne officiellement sur le nouveau site EDUSCOL qui sera finalisé aux alentours du mois de février 2009. S’agissant d’une date assez lointaine et devant la demande pressante des professeurs qui souhaitent, légitimement, être aidés dans la préparation de leur enseignement, une version « de travail » datée du 23 novembre est disponible sur divers sites dont celui des associations. Elle est suffisamment aboutie, à mon goût, pour constituer un document suffisamment explicatif pour la mise en œuvre telle que l’envisageait le groupe en rédigeant le programme. Je voudrais profiter de ce message pour remercier chacun des membres du groupe pour son implication dans l’élaboration du programme et dans la réflexion qui permet aujourd’hui de proposer ces documents explicatifs. J’ai eu grand plaisir à travailler avec ce groupe constitué de plusieurs enseignants de technologie, de représentants des deux principales associations de professeurs ainsi que d’inspecteurs pédagogiques régionaux et de formateurs IUFM très impliqués dans le devenir de cette discipline. La variété des points de vue, due à la présence dans le groupe, d’inspecteurs généraux, de professeurs d’école, d’université, ou de lycée, associée à la proximité du collège via les autres membres, a abouti à ce programme très cohérent et aux propositions très concrètes pour sa mise en œuvre. Je regrette profondément l’attitude très négative des syndicats lors du CSE de juillet ainsi que la diffusion des courriers actuels qui font grand tort à la discipline. Sans jamais avoir été force de proposition dans ce projet et plutôt que de poser des amendements constructifs, ils ont préféré rejeter en bloc le programme en agitant le spectre de la dissolution dans le pôle sciences ou l’abandon de la sacro sainte « démarche de projet » ; démarche qui figure toujours en bonne place dans le nouveau programme et qu’il faudrait enfin appeler « démarche technologique ». Autant je peux comprendre les inquiétudes des professeurs qui revendiquent clairement une formation conséquente, un calendrier échelonné de mise en œuvre des programmes, la nécessité des groupes allégés et de moyens, autant je suis persuadé que ce nouveau programme est une formidable opportunité pour les professeurs de technologie d’occuper une place centrale dans l’apport de la culture scientifique et technique nécessaire au citoyen de demain. Le socle commun des connaissances et des compétences regroupe dans un même pilier les mathématiques, les sciences physiques et chimiques, les sciences de la vie et de la terre et la technologie. Ces disciplines sont logiquement regroupées au collège dans un « pôle sciences » où par son approche raisonnée et méthodologique, la technologie joue un rôle original et fédérateur. En complémentarité avec les sciences, elle propose une variété de points de vue sur les objets technologiques qui nous entourent aussi bien au quotidien, que sur des applications de pointe… En raisonnant sur ces technologies, la technologie au collège apporte à l’élève les méthodes et les connaissances nécessaires pour comprendre et maîtriser le fonctionnement des objets ou des systèmes techniques ; mais le programme va au-delà en

proposant un enseignement de la technologie qui apporte des compétences relatives à la conception et à la réalisation de produits. La dimension historique de l’évolution des objets ou des solutions techniques d’une part, et l’impact de la conception des produits sur la société et sur l’environnement donnent une dimension culturelle à la technologie que les sciences seules ne sauraient fournir : elle fait progresser les techniques au moindre risque et au moindre coût. C’est le rapprochement de la technologie et des sciences au sein d’un pôle sciences et technologie qui a du sens pour répondre à l’objectif commun qui était fixé au groupe : redonner le goût aux jeunes pour les vocations scientifiques. Ce rapprochement donne aussi de la lisibilité à la discipline technologie. La technologie a évolué depuis 20 ans, il est normal que l’enseignement de la technologie évolue lui aussi. Qui avait un téléphone portable ou un accès Internet il y a 20 ans ? Ces deux innovations, pour ne citer qu’elles, ont modifié en profondeur notre société… Il est important que l’on examine cette évolution, qu’on analyse son impact sociétal et que l’on réfléchisse sur ses « bienfaits ». Qui avait la télé couleur ou une calculatrice il y a 40 ans ? Quelle était sa capacité de calcul ? Il y a 60 ans, qui possédait une voiture ? Une salle de bains ? La technologie est un instrument de développement du confort… mais à quel prix ? Celui des énergies mises en jeu, des matériaux utilisés… quid de la pérennité des solutions et que devient-elle quand l’émergence de certains pays multiplie la demande par 10 ou 100 ? L’évolution de la technologie est exponentielle… elle est aussi pluri technologique : elle mêle l’électronique, la mécanique, l’informatique dans la conception d’ensembles intégrés et miniaturisés que les producteurs « offrent » à leurs clients. Comprendre cette technologie de l’intérieur pour en faire un usage raisonné constitue, aujourd’hui, un enjeu au moins aussi important que la compréhension du fonctionnement des entreprises hier. Cette analyse a conduit le groupe d’experts à faire des choix pour le nouveau programme que j’ai déjà eu l’occasion de commenter lors de précédents comptes rendus. Ces choix sont rappelés dans le document ressources qui va même plus loin, en proposant des stratégies pédagogiques, des découpages en séquences, des organisations de classe. Ces descriptions visent un idéal vers lequel il faut tendre. L’enseignement doit se mettre en place dès 2009 à partir de la situation actuelle de chaque établissement. Les aménagements se feront progressivement en tenant compte des contraintes locales. Les enseignants de technologie sont invités à se mobiliser pour proposer des aménagements que leur établissement pourra défendre auprès des Conseils Généraux. Dans le contexte actuel, il est certain que ces derniers ne proposeront pas spontanément de financer ces aménagements mais ils seront sensibles à des dossiers solidement argumentés par des projets pédagogiques ambitieux. Des activités originales, conçues à partir de supports concrets et issus de différents domaines d’application proches de l’environnement des élèves, organisées autour de centres d’intérêt dans un laboratoire de technologie moderne et à la configuration optimisée… tout cela converge vers un enseignement de la technologie prompt à motiver les enseignants et leurs élèves pour l’acquisition d’une culture technologique pour tous. C’est un enjeu d’autant plus grand que le contexte en montre clairement le besoin. Le monde va rapidement être confronté à de grandes questions : comment loger et nourrir 9 milliards d’individus d’ici 2050 ? Comment leur assurer confort, santé, moyens de communication ? Comment gérer ces questions tout en maintenant un équilibre écologique, voire même en diminuant notre impact négatif ? Où trouvera t-on les ressources énergétiques, les matériaux ? Si les volontés d’agir sont clairement politiques, les solutions aux problèmes de demain seront scientifiques et technologiques… La technologie peut se positionner comme discipline fédératrice de la transmission de ces questions et des éléments de réponse en inculquant la culture nécessaire.

Les propositions faites dans ce nouveau programme vont dans ce sens et donnent ses lettres de noblesses à la discipline en en cernant mieux le contour. Elles se démarquent clairement du programme précédent et c’est une évidence de dire que cela va nécessiter un effort de la part des enseignants de technologie. Mais c’est à ce prix que la technologie va devenir le barycentre du pôle sciences au collège. Champs sur Marne, le 25 novembre 2008

Luc Chevalier Professeur d’université Paris-Est Marne la Vallée

TECHNOLOGIE

1

Document ressources pour la classe

Programme de technologie DOCUMENT RESSOURCES POUR LA CLASSE Ce document « ressources » a pour objet d’aider les professeurs dans la mise en œuvre du nouveau programme de technologie. Il en précise les intentions en apportant des éléments d’information et d’illustration. Ce document n’est ni un manuel, ni un cours « clé en main ». Il ne prétend aucunement se substituer à la formation initiale ou continue des professeurs et respecte la liberté pédagogique de chaque enseignant. Il aborde les activités pour lesquelles le groupe d’experts a estimé qu’il pouvait être opportun d’apporter une information, notamment pour répondre aux demandes exprimées par les professeurs lors de la consultation nationale. La première partie « Orientations générales » présente : - une évolution ; - les approches du programme ; - les démarches pédagogiques recommandées ; - les domaines d’application retenus ; - la réalisation collective et sa mise en œuvre pour chaque niveau du collège. La deuxième partie « Organisation et mise en œuvre des enseignements » présente : - une organisation pédagogique possible ; - un découpage possible du programme ; - une séquence d’enseignement ; - une séance d’enseignement ; - la synthèse ; - les documents conservés par l’élève ; - une évaluation ; - une organisation pédagogique pour la classe. La troisième partie « Agencement du laboratoire de technologie » propose : - un principe d’aménagement ; - les îlots ; - un agencement et un équipement possibles ; - une typologie des supports d’enseignement ; - des exemples de supports d’enseignement ; - des logiciels ; - des ressources pour le professeur ou pour l’élève.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

2

Document ressources pour la classe

Dans l’annexe, quelques exemples, pour les différents niveaux du collège, illustrent ces propos.

1. Orientations générales 1.1 Une évolution Le programme de 1995 était articulé en deux grandes parties : •



une acquisition de compétences dans le domaine de la productivité au moyen d’une formation de base en classe de sixième, suivie, au cycle central, de scénarios se référant à des pratiques d'entreprise permettant ensuite à un élève de troisième, de mener un projet dans sa globalité ; une acquisition de compétences dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, transférables dans les autres disciplines du collège.

Les scénarios et la réalisation sur projet traduisaient une réalité industrielle et commerciale dans un cadre scolaire. Les différentes activités menées devaient permettre aux élèves de percevoir des concepts d'organisation et de gestion, en partie comparables à des pratiques sociales de référence. Le nouveau programme est caractérisé par des finalités et des objectifs différents. Il constitue un ensemble cohérent qui dégage un corpus de connaissances spécifique à la technologie tout en participant activement à l’acquisition des compétences du socle commun. Il réalise un équilibre entre la technologie et les disciplines scientifiques, l’apport de connaissances en informatique, indispensables à tout élève et l’ouverture vers les aspects socio-économiques et le développement durable. Les différences essentielles induites par l’évolution de ce programme concernent : -

les connaissances qui sont clairement identifiées ; la technologie devient une discipline d’acquisition de connaissances ;

-

les activités d’enseignement qui s’appuient sur l’étude d’objets techniques proches de l’environnement de l’élève, et non plus sur les pratiques d’entreprise. Les aspects socio-économiques restent limités à un éclairage, conformément à l’esprit du socle commun ; en revanche, une place non négligeable est laissée aux aspects liés au développement durable ;

-

l’analyse du fonctionnement, la conception et la réalisation de ces objets techniques qui s’appuient, selon les cas, sur les démarches d’investigation, de résolution de problèmes et sur la démarche technologique ;

-

la dimension historique qui est apportée de la sixième à la troisième, par l’étude de l’évolution des solutions et des objets techniques.

-

les réalisations collectives qui participent à l’acquisition de compétences civiques et sociales grâce au travail en équipe ;

-

les technologies de l’information et de la communication, omniprésentes en technologie, qui offrent des outils de plus en plus performants ; le programme de technologie donne les clefs pour comprendre leurs finalités et maîtriser leurs fonctionnalités ;

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

3

Document ressources pour la classe

-

les activités d’observation, de manipulation, d’expérimentation et de réalisation d’objets techniques, résultant de la démarche d’investigation ou de résolution de problèmes techniques, sont le cœur de l’enseignement en technologie ; elles doivent mobiliser l’élève plus de deux tiers du temps consacré cet enseignement ;

-

les supports d’étude sont choisis dans des champs d’application différents chaque année. Le programme n’apporte pas de connaissances spécifiques aux domaines d’applications retenus. Les connaissances à acquérir par les élèves sont transposables d’un domaine à l’autre. Il ne s’agit pas de faire des enseignements sur les transports, le génie civil ou les systèmes automatiques… mais bien de faire développer, au travers de l’étude d’objets techniques, des démarches d’investigation, de résolution de problèmes techniques et de préparer l’élève à la conduite de projets. 1.2 Les approches du programme

Le programme est articulé autour de six approches que l’élève retrouve à tous les niveaux du collège : « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les énergies mises en œuvre », « L’évolution de l’objet technique », « La communication et la gestion de l’information », « Les processus de réalisation de l’objet technique ».

Progression des six approches sur les quatre niveaux du collège

Ces approches correspondent à celles du programme actuel de la classe de sixième auxquelles a été ajoutée l’approche « La communication et la gestion de l’information », regroupant les compétences associées aux TIC. Les connaissances et capacités à acquérir en TIC le seront exclusivement à l’occasion d’un travail sur les cinq autres approches. La progression de l’ensemble est associée à une progression spécifique de chaque approche, comme l’illustrent le graphe ci-dessus et les commentaires suivants. « L’analyse et la conception de l’objet technique » : en classe de sixième l’analyse du fonctionnement de l’objet technique permet à l’élève de manipuler, d’observer et de décrire ce qu’il voit. Il peut faire une analyse fonctionnelle limitée. À partir de la classe de cinquième, l’observation et la description de l’objet s’élargissent pour amener l’élève à préciser comment l’objet technique remplit ses fonctions et comment il a été conçu. L’analyse est plus poussée, débouche sur des conceptions partielles qui donnent lieu à des représentations graphiques. En classe de troisième, l’élève devra mener un ou plusieurs projets dans sa globalité selon la démarche technologique. Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

4

Document ressources pour la classe

« Les matériaux utilisés » : de la sixième à la quatrième, l’éventail des objets techniques étudiés permet à l’élève de découvrir de nombreux matériaux et d’en étudier les propriétés. En classe de troisième, le choix d’un matériau pour réaliser le prototype de l’objet technique devient possible à partir des caractéristiques étudiées sur les niveaux précédents. « Les énergies mises en œuvre » : sur tous les objets techniques étudiés au cours du collège, l’élève sera amené à identifier les éléments qui composent la chaîne d’énergie et leur fonction. Il devra être capable de représenter cette chaîne et à partir de la classe de quatrième d’intervenir sur des composants de celle-ci en vue de procéder à des choix, des réglages, des configurations… « L’évolution de l’objet technique » : cette approche a pour but d’amener l’élève à percevoir l’évolution des objets techniques dans leur contexte socio-économique. Les activités proposées doivent permettre à l’élève d’acquérir une culture qui, à terme, le sensibilisera à l’évolution des technologies. L’émergence de nouvelles solutions techniques rend nécessaire cette veille technologique. « La communication et la gestion de l’information » : lors de chaque séance, les élèves utilisent l’outil informatique de façon systématique dans la mesure où le travail se fait simultanément sur l’objet technique réel et sur des recherches, des observations, des simulations, du pilotage… qui utilisent les TIC. La restitution des travaux des élèves utilise autant que possible les TIC. « Les processus de réalisation » : en classe de sixième, l’élève découvre les moyens élémentaires de fabrication et d’assemblage réalisables au collège. Progressivement, l’enseignant place l’élève en situation de choisir la chronologie des opérations de fabrication et d’assemblage, de justifier ses choix de même que ceux des machines, des outillages et des méthodes de travail. La prise en charge de projets dans leur globalité en classe de troisième marque le point d’aboutissement de cette progressivité. Chacune de ces approches sera l’occasion d’éduquer l’élève au développement durable. Dans les tableaux de connaissances et capacités, en classe de sixième et en classe de cinquième, on dénombre environ quarante-cinq capacités associées à des niveaux d’approfondissement bas (un ou deux). Ce nombre descend à moins de quarante capacités en classe de quatrième et on observe une augmentation du nombre de capacités pour lesquelles les niveaux d’approfondissement sont plus élevés (deux ou trois). Il en va de même en 3ème. niveau 1 niveau 2 niveau 3

total

6ème

22

18

5

45

5ème

22

15

7

44

4ème

11

19

8

38

3ème

7

17

19

43

Décompte du nombre de capacités par niveau d’approfondissement

La totalité du programme doit être étudiée avec les élèves mais la progression de l’enseignement n’est imposée ni par l’ordre d’écriture des approches dans le programme ni par l’ordre des connaissances et des capacités dans l’approche.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

5

Document ressources pour la classe

1.3 Les démarches pédagogiques recommandées Au cycle d’adaptation et au cycle central, à partir d’une situation-problème relative à un objet technique, le professeur propose à l’élève des activités qui mobilisent deux types de démarche : -

une démarche d’investigation à privilégier dans les situations d’observation, d’analyse et de compréhension ;

-

une démarche de résolution de problèmes techniques mise en œuvre lors des phases de création, d’organisation et de réalisation.

Au cycle d’orientation, l’élève est confronté à l’analyse et la résolution de problèmes qui justifient la mise en œuvre de la démarche technologique dans le cadre de projets collectifs. La démarche technologique est caractérisée par un mode de raisonnement fait de transpositions, de similitudes de situations-problème et d’analogies, adossé à un champ de contraintes pour aboutir à une solution. Cette démarche permet à l’élève de concevoir et d’organiser ses actions, elle inclut l’investigation et la résolution de problèmes techniques. La mise en œuvre des activités préconisée par le programme en suivant ces démarches, conduit à recommander la constitution de groupes à effectif réduit (environ vingt élèves). Les démarches d’investigation et de résolution de problèmes techniques sont explicitées dans l’introduction commune des sciences et technologie (BOEN n°6 spécial du 28 août 2008). On y présente les sept moments essentiels de la démarche : l’ordre dans lequel ces derniers se succèdent peut-être modifié en fonction des sujets et un aller-retour entre ces moments est tout à fait souhaitable. Les sept étapes sont rappelées ci-dessous : 1) le choix d'une situation-problème par le professeur ; 2) l’appropriation du problème par les élèves ; 3) la formulation de conjectures, d’hypothèses explicatives, de protocoles possibles ; 4) l'investigation ou la résolution du problème conduite par les élèves ; 5) l'échange argumenté autour des propositions élaborées ; 6) l'acquisition et la structuration des connaissances ; 7) la mobilisation des connaissances. L'élève ou le groupe d'élèves doit pouvoir mener ses propres recherches puis en produire une trace écrite personnelle (étape 4). Cette autonomie n'est possible que si l’élève a pu émettre (étape 3) des hypothèses explicatives en rapport avec la situation-problème proposée, avant d'imaginer ensuite divers protocoles d'actions, validés ou pas par le professeur. La réussite d'une séance est donc liée étroitement à la pertinence de la situation-problème et de son appropriation par l’élève (ce n'est pas parce que la séance commence par une question que l'investigation y est développée). Tout questionnement ou situation-problème doit impérativement permettre à l’élève d'émettre des hypothèses explicatives et de proposer des pistes de travail. Dans la mesure où l’élève doit vérifier la validité ou non de ses propres hypothèses ou de celles émises en commun lors du lancement de la séance, une liberté d'actions est nécessaire et par conséquent, la réalisation de travaux pratiques guidés est fortement déconseillée. Il ne peut pas y avoir d'investigation lors d'activités dirigées si l'élève se retrouve avec une feuille

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

6

Document ressources pour la classe

de procédures à suivre, un tableau déjà formaté à compléter, etc. L’usage des fiches à trous est à proscrire impérativement. Une séance d'investigation a pour but d'aboutir à une structuration de connaissances et ne peut absolument pas être corrigée, sinon le travail réalisé se résume à un simple exercice. L’intérêt de la démarche d’investigation est d’éveiller la curiosité de l’élève, de le faire se questionner, observer, afin de le rendre attentif et intéressé au moment de la structuration. Les documents à concevoir par le professeur sont donc les documents de structuration ou de synthèse qui seront réalisés ou complétés en commun à la suite des investigations. Les démarches d’investigation ou de résolution de problèmes techniques favorisent donc une pédagogie inductive qui s’appuie sur le concret et l’action, qui va du particulier au général. Dans ce contexte, l’élève s’implique en tant qu’acteur dans la résolution des problèmes posés. Ainsi, progressivement, la compréhension obtenue par la recherche d’hypothèses, le raisonnement, l’expérimentation et la résolution de problèmes concrets font passer du questionnement à la connaissance. 1.4 Les domaines d’application retenus Pour chaque année, un domaine d’application définit le champ dans lequel le professeur devra choisir les supports d’enseignement. L’éventail de ces domaines d’application imposés sur les trois premières années (en sixième : « Moyens de transport », en cinquième : « Habitat et ouvrages », en quatrième : « Confort et domotique ») autorise une variété de supports d’enseignement qui permet au collégien de comprendre son environnement proche. Cet éventail est complété en classe de troisième par la mise en œuvre de projets sur des domaines d’application libres à choisir dans une liste non exhaustive de propositions : les biotechnologies, la santé, les sports… s’inscrivant dans la logique des thèmes de convergence. Ces projets doivent conduire à l’acquisition de connaissances et de capacités nouvelles, en particulier en s’appuyant sur les arts appliqués. Ils doivent contribuer à développer les attitudes déclinées dans le socle commun (curiosité, goût d’apprendre, autonomie...). Élaborer les activités sur des supports issus d’un même domaine d’application a pour objectif principal de mutualiser les ressources. Dans le cas, inévitable, de l’émergence de nouvelles techniques, il serait possible, à l’avenir de modifier les domaines d’application au niveau national et de traiter le programme de chaque année en s’appuyant sur d’autres supports. Le programme n’apporte pas de connaissances spécifiques aux domaines d’application. Les connaissances à acquérir par les élèves sont transposables d’un domaine à l’autre. Il ne s’agit pas de faire des enseignements sur les moyens de transport, le génie civil ou les systèmes automatiques… 1.5 La réalisation collective et sa mise en œuvre pour chaque niveau du collège La réalisation collective a pour objectif de développer des connaissances et des capacités des différentes approches, en résolvant, en équipes, les problèmes posés. Pour une même équipe, deux organisations différentes sont possibles : - celle de l’ingénierie simultanée ; chaque élève prend alors en responsabilité une partie de l’objet technique à réaliser ou une tâche particulière en tenant compte des contraintes induites par la réalisation des autres parties de l’objet technique ;

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

7

Document ressources pour la classe

- celle de l’organisation séquentielle ; tous les élèves participent, ensemble, au même instant, à la réalisation d’une partie de l’objet technique. La réalisation collective contribue à l’appropriation progressive de la démarche technologique. Elle n’implique pas obligatoirement la réalisation d’un objet unique pour la classe. Elle peut se limiter à la réalisation de tout ou partie d’un objet par une équipe de 4 à 6 élèves. Les objets réalisés doivent rester la propriété du collège et ne doivent pas être des objets individuels. La réalisation met en œuvre des procédés de fabrication unitaire. Les activités de réalisation incluent : - le montage / démontage ; - la fabrication ; - l’assemblage d’éléments manufacturés ; - le réglage ; - la configuration et la mise en service ; - la maintenance… Il faut donc distinguer « réaliser » et « fabriquer ». La réalisation ne vise pas forcement l’obtention d’un objet technique complet et fini. Les objectifs de la réalisation sont l’acquisition de connaissances, de capacités et d’attitudes dans le cadre de l’obtention partielle ou totale d’objets techniques. Ceux-ci peuvent être : - des objets techniques réels ; - des objets techniques maquettisés. Les objets préfabriqués du commerce et/ou simplement à assembler sont à proscrire impérativement. En classe de sixième, la réalisation collective aboutit à la fabrication d'un objet technique ou d'une maquette qui illustre un ou plusieurs principes techniques. En classe de cinquième, la réalisation collective porte sur la maquette ou le prototype d’un ouvrage. Cette maquette peut être de deux types : -

la maquette de structure qui a pour but de vérifier la stabilité et d’observer le comportement d’une structure ;

-

la maquette d’architecture qui permet de montrer des agencements de volumes, des flux…

Il ne s’agit pas de réaliser un ouvrage réel avec des matériaux de construction et des solutions techniques couramment utilisés en génie civil. En classe de quatrième, la réalisation collective porte sur la maquette ou le prototype de tout ou partie d’une installation visant à assurer le confort de l’utilisateur et s’intéresse plus particulièrement à la commande et au pilotage. En classe de troisième, la réalisation permet de mener un ou plusieurs projets. Chaque projet conduit à la réalisation d’un prototype ou d’une maquette respectant un cahier des charges. La

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

8

Document ressources pour la classe

réalisation d’un produit numérique, en relation avec le développement du ou des projets, sert d’appui à une présentation orale.

2. Organisation et mise en œuvre des enseignements 2.1 Une organisation pédagogique possible Illustrer des concepts théoriques par des activités expérimentales et des manipulations nécessite une organisation pédagogique particulière. Afin que tout un groupe puisse mener la même activité pratique en même temps, il serait nécessaire de multiplier le matériel par le nombre d’équipes du groupe, ce qui conduit à des dépenses rapidement déraisonnables. À l’inverse, mener sur huit ou dix équipes des travaux pratiques tournants conduit à des séquences d’enseignement qui s’étalent sur dix à douze semaines entre le lancement et la synthèse, ce qui est tout aussi déraisonnable si on souhaite structurer les connaissances acquises lors de ces travaux. Cette organisation conduit à une perte de sens de l’enseignement pour l’élève. Pour éviter ces dérives, la progression pédagogique annuelle doit être réfléchie en cycles ou séquences d’enseignement dont les diverses activités, visant des connaissances et des capacités clairement identifiées, convergent vers le même objectif pédagogique. 2.2 Un découpage du programme Un objectif pédagogique regroupe un ensemble de connaissances et de capacités issues des différentes approches afin de construire un enseignement qui suscite l’intérêt de l’élève autour d’une famille de problèmes et/ou de solutions technologiques. Cette organisation, déjà connue dans les filières Sciences et Techniques Industrielles de lycée ou en classes préparatoires aux grandes écoles en Sciences de l’Ingénieur, est appelée « centre d’intérêt ». Le centre d’intérêt, fil rouge de connaissances et de capacités, permet de mettre en scène les activités proposées à l’ensemble du groupe classe. Il présente de nombreux avantages : - il centre l’attention des élèves et du professeur sur les objectifs des apprentissages ; - il permet la programmation de ces apprentissages (activités pratiques mieux ciblées, gestion facilitée des antériorités) ; - il permet la structuration des apprentissages (les séances de « synthèse » remplacent les séances de « correction ») ; - il est le point de mire des apprentissages et détermine les évaluations en fin de cycle. L’identification et le découpage en centres d’intérêt doivent prendre en compte : - l’analyse des connaissances et des capacités associées décrites dans le programme ; - l’expérience du professeur et sa compétence en didactique qui lui permettent d’identifier les points-clés de la formation. Dès que l’enseignant a identifié les connaissances et les capacités associées à son centre d’intérêt, il détermine la durée de la séquence pédagogique associée. Si la durée prévue est supérieure à quatre séances, il faudra envisager de la scinder en deux séquences, chacune n’excédant pas trois à quatre séances. En parallèle, il choisit les supports pertinents pour construire les activités permettant d’atteindre l’objectif pédagogique. Cette organisation permet de raccourcir la durée entre le début et la synthèse de la séquence et ainsi l’élève n’a pas perdu le fil conducteur de l’enseignement. Elle permet de varier les

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

9

Document ressources pour la classe

supports d’enseignement autour d’une situation-problème et enrichit la restitution lors de la phase de structuration. Enfin, elle évite de multiplier chaque matériel pédagogique par le nombre d’équipes. Prendre les différentes approches du programme comme centres d’intérêt ne semble pas le plus judicieux. En technologie, il est souhaitable de favoriser une vision systémique par rapport à une étude analytique. Chaque centre d’intérêt doit s’appuyer sur des connaissances et des capacités issues de plusieurs approches afin de mieux appréhender l’interdépendance entre les six approches (Est-il possible de traiter du freinage « approche fonctionnement » sans parler des matériaux « approche matériaux » ?). L’ordonnancement de ces centres d’intérêt résulte de l’identification des antériorités cognitives et dépend du matériel disponible dans le laboratoire de technologie. Un même centre d’intérêt peut être étudié sur une ou plusieurs séquences d’enseignement de deux à quatre séances.

Illustration du découpage en séquences pour la classe de cinquième

Ainsi sur l’illustration ci-dessus : - la séquence d’enseignement 1 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les énergies disponibles » ; les activités proposées s’appuient sur l’abribus central ; - la séquence d’enseignement 2 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches « L’analyse et la conception de l’objet technique », « Les matériaux utilisés », « Les processus de réalisation de l’objet technique » ; les activités proposées s’appuient sur l’abribus central ; - la séquence d’enseignement 3 permet de faire acquérir aux élèves des connaissances et capacités relatives aux approches « L’évolution de l’objet technique », « La

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

10

Document ressources pour la classe

communication et la gestion de l’information » ; les activités proposées s’appuient sur les deux abribus situés en haut de la photographie. Cet exemple montre qu’un même support d’enseignement peut contribuer aux apprentissages concernant plusieurs séquences. Réciproquement, une même séquence peut exploiter différents supports d’enseignement. 2.3 Une séquence d’enseignement Une séquence se compose de deux à quatre séances dont les activités de synthèse. La séquence doit obligatoirement être conçue à partir des éléments de synthèse que l’enseignant veut faire acquérir à ses élèves. L’ensemble des séquences doit permettre d’apporter à l’élève l’ensemble des connaissances et des capacités du programme. Il n’est pas exclu qu’une connaissance ou une capacité puisse apparaître plusieurs fois si cela est nécessaire dans la progression pédagogique retenue, elle sera ainsi consolidée.

Construction d’une séquence par l’enseignant (gauche) et séquence vécue par l’élève (droite)

Des exemples de découpage en séquences sont proposés en annexe pour les quatre niveaux du collège. Pour chaque séquence, un titre l'identifie et une description succincte présente le contenu et la logique du regroupement des capacités et des connaissances, qui seront les objectifs pédagogiques à atteindre lors de cette séquence. Une estimation de la durée (en nombre de séances), des pistes d’investigation ou de résolution de problèmes techniques à résoudre ainsi que des activités et des propositions de supports d’enseignement nécessaires sont faites. Le professeur peut concevoir et scénariser une séquence en suivant les étapes illustrées cidessus. Cette démarche générique peut être adaptée aussi bien à la démarche d’investigation qu’à celle de résolution de problèmes techniques.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

11

Document ressources pour la classe

2.4 Une séance d’enseignement Le fil conducteur d'une séance est imposé par les éléments de synthèse que l’enseignant veut proposer à ses élèves à la fin de la séquence. Ce n’est pas le support d’enseignement qui induit le choix des démarches et des compétences à acquérir. Lors de chaque séance, l’élève sera confronté à une ou plusieurs situations-problème qui l’amènera progressivement, par une succession d’étapes, à atteindre les objectifs pédagogiques visés pour la séquence. De courtes structurations sont indispensables, en fin de chaque séance, pour formaliser les connaissances et les capacités à retenir. Ces structurations facilitent la synthèse en fin de séquence. 2.5 La synthèse Les activités en technologie amènent l’élève à acquérir progressivement des connaissances et des capacités du programme. Cette acquisition prend corps lors de la synthèse des connaissances et capacités à la fin d’une séquence. Au terme d’une séquence, le moment de synthèse est découpé en quatre phases : -

la restitution avec la structuration ;

-

la formalisation ;

-

la généralisation ;

-

le réinvestissement.

Ces quatre phases sont parfois imbriquées et ne se déroulent pas nécessairement durant la même séance. Il ne serait pas raisonnable d’adopter un déroulement rigide et immuable. La restitution : elle doit faire remonter les souvenirs de ce qui a été fait au cours de la séquence (observations, expériences, recherches…). Les élèves n’ayant pas nécessairement travaillé sur tous les supports d’enseignement mais sur les mêmes objectifs pédagogiques, la restitution permet à chacun de prendre connaissance des particularités rencontrées sur chaque support. Cette situation favorise les échanges, la confrontation des idées et les structurations de fin de séance. La formalisation : elle consiste à relier de façon cohérente les indices collectés par chaque équipe. Les connaissances, les notions nouvelles, les mots clefs sont repérés. Des principes fédérateurs sont ainsi dégagés pour conduire à une formulation plus générale. La généralisation : elle découle ainsi naturellement de la phase précédente. C’est la phase d’abstraction qui vise à construire une loi, une règle, un principe, une méthode… Il s’agit donc de donner un prolongement, une vision plus large. Cette généralisation peut s’accompagner d’apports de connaissances complémentaires. Elle permet aussi de tracer des perspectives pour poursuivre les apprentissages. Le réinvestissement : il stabilise et renforce ce qui vient d’être appris en procédant à un transfert. Un exercice d’application ou une séance de travail dirigé peuvent venir en illustration de ce qui vient d’être établi. Il est possible aussi d’envisager un retour sur les supports d’enseignement. Il est alors pertinent que les élèves soient confrontés à des supports sur lesquels ils n’ont pas encore travaillé. Ils seront ainsi placés en phase de vérification, d’application pour des constats supplémentaires et de consolidation des connaissances et de capacités acquises. Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

12

Document ressources pour la classe

L’enseignant profite de la synthèse pour faire percevoir aux élèves les relations entre les différentes approches sollicitées au cours de la séquence, ce qui doit contribuer à maintenir la motivation des élèves par le sens donné aux apprentissages. L’utilisation de tous les moyens offerts par les technologies de l’information et de la communication (TIC) doit permettre de rendre ces séances les plus attrayantes et efficaces possibles. 2.6 Les documents conservés par l’élève À l’issue des séances ou des séquences, les connaissances acquises doivent être consignées dans un cahier ou un classeur, papier ou numérique, afin que l’élève conserve une trace écrite du travail réalisé en classe. Il appartient à chaque enseignant de choisir la forme la plus appropriée pour ses élèves. La technologie est une discipline d’acquisition de connaissances, cette formalisation par écrit doit mettre en évidence la progression pédagogique et les connaissances acquises par l’élève. Le cahier ou classeur de l’élève (papier ou numérique) doit permettre : -

de préciser les situations-problème ou les problèmes à résoudre auxquels a été confronté l’élève ;

-

de conserver une trace des investigations menées ;

-

de conserver les synthèses et les connaissances à apprendre ;

-

d’établir un lien entre le collège et la famille ;

-

de développer chez l’élève des capacités d’organisation et de gestion des documents.

Le contenu du cahier ou du classeur contribue à l’image de la discipline. Il doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des enseignants. Il est indispensable de limiter le nombre de documents pré-imprimés distribués aux élèves. Les documents produits par l’élève sont à privilégier (notes, remarques, conclusions…). 2.7 Une évaluation L’organisation spécifique de l’enseignement de la technologie alterne des moments d’investigation ou de résolution de problèmes en équipe et des moments de structuration des connaissances et de synthèse. L’évaluation présente alors naturellement deux facettes bien distinctes : -

l’évaluation sommative, bien connue, assez simple à mettre en œuvre et qui permet de contrôler strictement le niveau d’acquisition des seules connaissances et capacités du programme ;

-

l’évaluation formative.

Les objectifs de chaque séance, clairement présentés par l’enseignant, permettent à l’élève de participer pleinement à l’évaluation du travail effectué et concourent à l’acquisition de l’autonomie et de l’esprit d’initiative. En cours de séance, l’élève doit être capable de répondre aux deux questions simples : -

Que fais-tu ?

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

13

Document ressources pour la classe

-

Pourquoi le fais-tu ?

C’est l’auto-évaluation : elle est à la base de l’évaluation formative. L’auto-évaluation s’apprend dans le cadre des tâches d’apprentissage qui sont autant d’occasions pour l’élève d’utiliser correctement les critères pour identifier ses niveaux de réussite, et avoir ainsi une réelle confiance en ses savoirs. Grâce à l’observation et au recueil d’éléments qu’il juge significatifs (quand les élèves réalisent les tâches, s’organisent pour travailler en équipe…), l’enseignant mesure les progrès des élèves et évalue leur degré d’assimilation des connaissances et des capacités visées. Il propose, le cas échéant, des activités de remédiation. Cette évaluation formative impose de travailler en effectif réduit de telle sorte que l’enseignant puisse s’assurer de l’évolution de la réflexion de chacun durant l’activité proposée. 2.8 Une organisation pédagogique pour la classe L’organisation d’un groupe classe en technologie nécessite un découpage en trois à cinq équipes suivant les effectifs. Il est clair qu’un effectif allégé est recommandé pour ce type d’organisation. L’ensemble du groupe classe est généralement confronté à la même situation-problème. Les activités induites par cette situation-problème sont réalisées sur un objet technique. D’une équipe à l’autre, les objets techniques peuvent être différents, ils peuvent aussi être différents pour une même équipe lors d’une séquence ou lors d’une séance. L’année scolaire est découpée en plusieurs séquences d’enseignement de deux à quatre séances, y compris la synthèse nécessaire pour structurer les connaissances.

Séances

Équipe 1

Équipe 2

Équipe 3

Équipe 4

Équipe 5

Objet technique 1

Objet technique 2

Objet technique 3

Objet technique 4

Objet technique 5

Séquence 1

1

2

3

4

Synthèse

Le tableau ci-dessus présente un exemple de découpage sur quatre séances (d’autres découpages sont possibles bien évidemment). Il est souhaitable que les objets techniques soient différents les uns des autres afin d’enrichir le moment de synthèse. Le second tableau représente une nouvelle séquence liée à un centre d’intérêt différent. Les supports de la séquence 1 peuvent néanmoins être réutilisés. De manière à satisfaire la curiosité des élèves il pourra être pertinent de ne pas toujours faire étudier les mêmes supports par les mêmes équipes. Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

14

Document ressources pour la classe

Selon le découpage pédagogique effectué, pour certains centres d’intérêt, il peut être nécessaire de prévoir plusieurs séquences. Dans ce cas, il est indispensable de prévoir au moins un moment de synthèse pour chaque séquence.

Séances

Équipe 1

Équipe 2

Équipe 3

Équipe 4

Équipe 5

Objet technique 4

Objet technique 2

Objet technique 1

Objet technique 5

Objet technique 3

1

Séquence 2

2

3

4

Synthèse

Les moments de synthèse (restitution, formalisation, généralisation, réinvestissement) peuvent durer moins d’une séance entière, l’autre partie de la séance peut alors être consacrée à de la remédiation, du réinvestissement, à l’évaluation, et à l’introduction de la séquence suivante…

3. Agencement du laboratoire de technologie 3.1 Un principe d’aménagement La démarche pédagogique préconisée en technologie doit permettre : -

aux élèves de travailler par équipes et d’utiliser l’outil informatique dans chaque activité (investigation, création, restitution…) ;

-

à l’enseignant d’intervenir face à tous les élèves (exposé de la situation-problème, structuration, synthèse).

La pédagogie adaptée pour la mise en application du programme demande des activités pratiques et quelques séances de synthèse. Il est souhaitable que l’aménagement du laboratoire tienne compte de ces deux situations. La classe ne doit pas être séparée en plusieurs zones : zone classe (les tables sont alignées face au tableau) ; zone informatique (une série de PC souvent alignés sur un pan de mur) ; zone machine (isolée par rapport aux deux zones précédentes). Si tel était le cas, chaque moment d’une séance utiliserait l’une ou l’autre des zones mais rarement les trois simultanément. L’espace serait donc sous utilisé. 3.2 Les îlots Pour répondre à la démarche pédagogique préconisée tout en optimisant l’utilisation de l’espace de la classe, la constitution d’îlots est la solution. Un îlot de travail est constitué par un plan de travail sur lequel peuvent être installés un objet technique, des maquettes issues de cet objet et des micro-ordinateurs. À chaque îlot est affecté un sous-groupe d’élèves dont le

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

15

Document ressources pour la classe

nombre ne saurait excéder six. Chaque élève est acteur face à la situation-problème à laquelle est confrontée l’équipe. Au cours des activités pratiques, la disposition du mobilier doit permettre aux élèves d’évoluer d’un poste à l’autre dans l’espace de l’îlot. Les élèves sont « debouts » pour réaliser certaines tâches (exemple : observation, expérience, démontage, réalisation) ; ils sont « assis » pour d’autres travaux (exemple : consultation, simulation, compte rendu). Pour éviter les déplacements désordonnés des élèves, le mobilier sera assemblé de telle sorte qu’il forme un « plan de travail » sur lequel le support d’enseignement sera le point focal des activités des élèves.

Exemple d’îlot élémentaire

En phase de lancement de séance, puis lors des phases de structuration des connaissances et de synthèse, la disposition du mobilier doit permettre aux élèves de se tenir assis à une place où ils pourront échanger avec le professeur, consigner les savoirs acquis, copier la synthèse ou prendre des notes … Il est indispensable d’avoir la même disposition qu’en activités pratiques pour éviter un déplacement intempestif des tables.

Exemples d’îlots plus spacieux

Contrairement à l’îlot élémentaire dans lequel on ne peut installer au mieux que quatre postes de travail, les configurations ci-dessus réalisent des postes plus spacieux qui permettent à terme de recevoir au moins deux postes informatiques. 3.3 Un agencement et un équipement possibles Une simulation de l’aménagement du ou des laboratoires de technologie peut être envisagée par l’équipe enseignante en s’appuyant sur des logiciels appropriés. L’organisation retenue devra prendre en compte tous les matériels nécessaires à l’enseignement de la technologie. Une surface d’environ 12 m² par îlot pouvant accueillir quatre à six élèves est recommandée pour les activités en technologie. L’espace global de l’îlot tient compte de la surface occupée par le mobilier, la place prise par les élèves et aussi l’aire de circulation. Une vue globale d’organisation spatiale possible est illustrée ci-dessous :

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

16

Document ressources pour la classe

Simulation de l’agencement possible d’un laboratoire de technologie

Des réalisations concrètes de cette disposition sont illustrées sur l’image ci-dessus. Le mobilier est constitué de tables et de chaises et non de tabourets. Les vues (1) et (2) montrent des îlots centrés sur la patinette électrique et équipées d’objets réels « didactisés », de valises spécifiques et de postes informatiques. La vue (3) montre un laboratoire aménagé en îlots prêt à recevoir une classe de 6ème, on remarque qu’il n’y pas de zone réservée à la réalisation (les moyens de réalisation sont rangés au fond du laboratoire). Sur la vue (4), les îlots sont réduits à leur plus simple expression mais l’esprit de l’optimisation de l’espace est respecté.

Réalisations concrètes de l’agencement recommandé

Idéalement, chaque îlot est équipé de plusieurs postes informatiques (voir vue (5)) capables d’exécuter et d’afficher simultanément plusieurs logiciels sur plusieurs écrans, comme ceux de visualisation, conception en 3D, de traitement de l’image et de mise en forme de documents de formats différents. Par exemple, l’élève suit l’aide en ligne sur un écran tandis qu’il poursuit son travail sur un autre écran sans que la mémoire ne soit perturbée par des actions parasites (clics successifs sur des onglets, des boutons ou des icônes). Tous les ordinateurs du laboratoire sont reliés au réseau de l’établissement afin de favoriser le travail collaboratif et surtout d’avoir l’assurance de travailler sur la dernière version des Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

17

Document ressources pour la classe

fichiers. Les postes doivent avoir accès à Internet. Un vidéo-projecteur est indispensable. Cet usage est très efficace si le moyen de projection est associé à un tableau numérique interactif qui permet la participation collective des élèves. La constitution d’îlots peut nécessiter la circulation ponctuelle de quelques élèves vers un espace consacré aux machines. Pour favoriser la flexibilité, ces machines peuvent être montées sur des supports mobiles. De la façon d’aménager le laboratoire dépend la manière de mettre en application les stratégies pédagogiques recommandées. 3.4 Une typologie des supports d’enseignement Selon la stratégie pédagogique mise en œuvre, les objectifs fixés par le professeur et la nature même des connaissances et des capacités à faire acquérir aux élèves, un choix d’équipements pédagogiques ou de supports d’enseignement est à faire. Sans constituer un cahier des charges précis, cette liste précise le type d’équipements que les fournisseurs de matériel peuvent proposer aux enseignants des classes de technologie. Les « gadgets » à assembler qui ne mobilisent aucune connaissance et qui ne participent pas à l’acquisition de capacités du programme sont à éliminer des supports possibles. Le « faire pour faire » doit être remplacé par le « faire pour apprendre » et cette réalisation doit être collective. À l’usage des enseignants, le support d’enseignement doit être accompagné :

− d’un dossier technique comprenant des éléments du cahier des charges, des documents techniques, une maquette numérique parfaitement stable ; − d’un dossier ressources décrivant les principes techniques présents dans les solutions techniques, les aspects historiques, les matériaux particuliers constituant l’objet et les énergies nouvelles et ses sources.

On peut distinguer différents types d’équipements ci-dessous. 1. Les objets techniques réels distants ou non Il s'agit d’objets techniques identiques à ceux que l'on peut retrouver dans une entreprise ou chez le particulier ou encore d’objets techniques en situation réelle de fonctionnement ou de production. Un accès à distance (modem, réseau, l’Internet, visites…) permet d’accéder aux différentes données relatives à la conception de ces objets techniques, à leur fonctionnement, aux procédés de réalisation… à leur évolution en temps réel. 2. Les objets techniques réels instrumentés Ces objets techniques, matériels ou ouvrages, sont des équipements réels qui ont été instrumentés afin de relever en certains points des données chiffrées sur leur comportement en fonctionnement. 3. Les objets techniques didactisés L'exploitation de matériels ou des objets techniques réels ne permet pas toujours l'accès aux éléments qui assurent les différentes fonctions (dimensions, encombrement...). L’objet technique ou le matériel didactique est un objet technique ou un matériel isolé de son contexte, éventuellement instrumenté, mais mettant en œuvre les éléments ou organes réels de l'équipement industriel ou grand public.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

18

Document ressources pour la classe

4. Les objets techniques maquettisés Avec ces objets techniques ou matériels, il y a un rapport d'échelle, une homothétie avec le support réel. Une maquette peut traduire une fonction globale, un principe technique, des données d'entrée, de sortie et de contrôle en termes qualitatifs. Elle peut traduire un processus global de fonctionnement sans pour autant prendre en compte la totalité des phénomènes et des grandeurs physiques de l’objet technique réel homothétique. Pour un objet technique automatique, la partie opérative peut être maquettisée et la partie commande peut être réelle. 5. Les objets techniques simulés (en complément d’un objet réel) Dans ce cadre, il s'agit de simulations à partir de logiciels permettant de visualiser le comportement d’un procédé, d’une commande, d’un mécanisme, d’une structure, d’un ouvrage ou encore un mode opératoire, afin d'appréhender le comportement du matériel ou de l’objet technique et d’en faciliter le paramétrage en réponse à un cahier des charges. Seuls, les supports entrant dans la liste des équipements ci-dessus sont à retenir pour accompagner de manière efficace l’apport de connaissances. 3.5 Des exemples de supports d’enseignement Dans le cadre des objectifs pédagogiques poursuivis, ces différents supports d’enseignement se complètent. S’il est nécessaire de privilégier les supports mettant en œuvre des constituants réels, il n’est pas exclu de faire appel à des objets techniques maquettisés pour valider certains comportements. Par ailleurs, les simulations informatiques facilitent l’analyse et la compréhension d’objets techniques réels présents ou non dans le laboratoire de technologie. De manière complémentaire, le développement d’activités pratiques mettant en œuvre des objets techniques et des matériels en situation réelle avec des liaisons à distance peut également être envisagé. Le support d’enseignement peut être légèrement modifié s’il doit répondre aux problèmes liés à la sécurité et à la santé de l’élève. Pour satisfaire le besoin de manipulation, de test et d’expérience, chaque support d’enseignement peut être complété par des sous-ensembles qui facilitent l’observation et le montage-démontage. Ces sous-ensembles permettent également d’accéder aux solutions techniques et de mettre en évidence les éléments constituant la chaîne d’action, la chaîne d’information, la structure et l’agencement des composants. La maquette numérique est un élément essentiel du support d’enseignement, autant que l’objet technique car chacun contribue aux apprentissages de l’élève. Malgré sa forme virtuelle, la maquette permet de concrétiser les règles et les principes qu’il serait difficile d’observer sur l’objet lui-même : observation de mouvements très rapides, visualisation à l’intérieur de l’objet, vues rapprochée d’un objet très petit et éloignée d’un objet très grand, simulation de comportements, accès sans danger aux composants en mouvement... L’illustration ci-dessous donne quelques pistes de supports possibles en classe de sixième. Le support est issu du domaine d’application « moyens de transport » : il peut être réel, proche de l’élève (bicyclette (1), trottinette (2), rollers (3)) didactisé ou non, ou plus distant (tramway, parapente (4), TGV (5), ULM). Il peut faire l’objet d’une recherche, d’utilisation de données en ligne ou d’une visite. Il peut, comme dans l’exemple du char à voile (6), donner lieu à la réalisation de tout ou partie d’un prototype (7). Associé à un objet réel, une maquette numérique (8) peut apporter des informations complémentaires inaccessibles dans le cadre du laboratoire de technologie.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

19

Document ressources pour la classe

Exemples de supports en classe de sixième

L’objet technique étudié en classe de cinquième est issu du thème « Habitat et ouvrages » et peut être un ouvrage d’art (1), une habitation individuelle (2), des équipements collectifs (34), un monument, un local industriel et/ou commercial (5), un aménagement urbain (6)… Les activités peuvent porter sur le logement, l’agencement des bâtiments publics et d’habitation, la construction d’ouvrages et d’ouvrages d’art, l’aménagement intérieur (2-5), l’isolation phonique et thermique, la stabilité des structures (7-8-9)…

Exemples de supports en classe de cinquième Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

20

Document ressources pour la classe

L’équipe enseignante peut profiter de l’opportunité d’une construction proche pour effectuer des visites (10), participer à l’analyse de la conception et comprendre la réalisation. Elle peut également aussi s’appuyer sur les bâtiments du collège (3) pour mener les études relatives au programme. Elle doit prévoir la réalisation collective d’une maquette de tout ou partie d’un objet technique. La maquette dans ce cas peut prendre deux formes : la maquette d’architecte ou la maquette de structure. La maquette d’architecte (2-3-5) est un simple modèle à échelle réduite d’un bâtiment ou d’un groupe de bâtiments ; son intérêt pédagogique reste limité à la visualisation des volumes et éventuellement l’étude des flux et de l’agencement des espaces. Le projet de ré-agencement du laboratoire de technologie peut passer par la réalisation de ce type de maquette. La maquette de structure (7-8-9) peut reproduire à échelle réduite le comportement de la structure en vraie grandeur (1) et permettre de valider des solutions techniques : stabilité, rigidité des structures. En réalisation collective, la maquette de structure sera favorisée ; elle n’est pas numérique mais il ne s’agit pas non plus de réaliser des ouvrages réels à l’extérieur du laboratoire de technologie. Pour prendre conscience des solutions techniques en vraie grandeur, la visite de chantier n’est pas toujours possible. On ne négligera pas la possibilité de suivre l’évolution d’une construction à distance via une webcam par exemple (11). En classe de quatrième, les supports d’enseignement sont choisis dans le domaine d’application du confort et de la domotique. Parmi eux, le professeur peut retenir des objets ou des installations qui permettent à l’Homme de réguler la température ambiante, de se distraire, de bien se nourrir (1-2) ou de nourrir ses poissons (3) sans se préoccuper de l’entretien de l’aquarium, d’entretenir sa santé (4), de s’habiller, d’automatiser des tâches régulières (5), de mieux se protéger et d’embellir l’intérieur et l’extérieur de son habitat (6), de produire lui-même son énergie (7). Ces objets techniques possèdent une ou plusieurs chaînes d’énergie, une ou plusieurs chaînes d’information et un système de pilotage et de commande.

Exemples de supports en classe de quatrième Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

21

Document ressources pour la classe

3.6 Des logiciels Les logiciels sont des outils utiles et nécessaires pour mener des études relatives à l’objet technique. L’inventaire est difficile à faire en raison de leur grande diversité et de leur évolution rapide, mais leur usage est absolument indispensable pour un collégien qui est confronté à cet âge au passage du « réel » au « modèle ». C’est la modélisation qui permet la simulation dans la création du produit. La liste qui suit permet de faire le point sur les fonctionnalités qui sont recherchées dans les logiciels pour la technologie au collège : − création de pièce ou d’ensemble (avec ou sans arbre de construction) ;

− visualisation (vue 3D, projections, coupe, transparence, éclaté, animation, configurations, scène, éclairage…) ; − communication (messagerie, schéma, pré AO, page web, commentaires, nomenclature, cotation…) ; − simulation de comportement (cinématique, statique, déformation…) ; − mesure et traitement de données (déplacement, vitesse…) ;

− fabrication (processus de réalisation et pilotage de procédé) ; − assistance à la programmation des systèmes automatiques …

Les éditeurs proposent souvent des solutions logicielles qui intègrent fortement plusieurs applications pour offrir un grand confort d’utilisation. Parmi les nombreux choix, quelques possibilités sont recensées dans le tableau ci-dessous à la date de diffusion de ce document. Il ne s’agit ni d’un recensement exhaustif, ni d’une préconisation mais simplement d’une piste que chaque enseignant sera libre de suivre ou pas. Elle ne prend pas en compte les possibilités d’utilisation des logiciels (payante ou libre, en ligne ou en mode résident, en français ou en anglais…).

Copie d’écran : logiciel d’aménagement d’un espace d’habitation

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

22

Document ressources pour la classe

Création

Solidworks, Inventor, Sketch Up, Architecture 3D, SweetHome 3D, 3DVIA, IKEA_Home_Planner, LAPEYRE, Cuisine 3D, Cosmics Blobs, Magic Collège, LiveCad, CI Dess,

Visualisation

eDrawings, Express

Communication

OpenOffice, Camstudio, Openmind, Freemind, Didapages, Scribus

Simulation de comportement

Decade, Bridge construction,

Mesure et traitement de données

AviStep, AviMéca, VidCap, OpenOffice

Fabrication

EFICN, HyperMill,

Programmation de systèmes automatiques

Picaxe, Polylog, Roboprog, Microsoft robotics studio, Exdomus (domotique), Maqplus

Inventor

View,

www.cadastre.gouv.fr,

Envisioneer

3.7 Des ressources pour le professeur ou pour l’élève CD Rom « ressources pédagogiques en classe de 6ème » En classe de sixième, le programme de technologie permet à l’élève d’apprendre à raisonner à partir de l’observation du monde réel, d’identifier et de comprendre des principes et des solutions techniques du domaine des moyens de transport. La riche histoire polytechnique de l‘automobile offre un terrain privilégié susceptible de stimuler l’élève et d’éveiller sa curiosité.

CD-Rom Ressources pédagogiques à l’usage des professeurs et des élèves pour l’enseignement de la technologie en classe de 6ème au collège

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

23

Document ressources pour la classe

Le CD Rom réalisé avec la Société PSA a la vocation de permettre au professeur de technologie collège de concevoir une pédagogie active et visuelle et au collégien de retrouver les informations organisées en chapitres selon les approches définies par le programme : analyse du fonctionnement (notamment des moteurs), matériaux, énergies, évolutions passées et futures. Il comporte des ressources sous différentes formes : textes, images, maquettes numériques et vidéos. Cette ressource documentaire est un des fruits des relations établies de longue date entre PSA Peugeot Citroën et l’éducation nationale et du travail d’un enseignant pour collecter dans l’entreprise des documents utiles aux professeurs. DVD Rom « énergie et développement durable » Le DVD de ressources multimédia destiné à l’enseignement de la technologie pour la classe de cinquième et en partie celle de quatrième s’adresse aux collégiens mais aussi aux élèves de lycée professionnel et à tous ceux qui débutent dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP). C’est un ensemble permettant de bâtir et d’organiser des séances de formation et de découverte des métiers du BTP sur les thèmes « architecture et cadre de vie », « énergie et développement durable »… très proches des domaines d’application retenus en classe de cinquième et partiellement en quatrième.

DVDrom énergie et développement durable

Ce DVD a été conçu et réalisé par des Inspecteurs (IGEN, IA IPR, IEN), des enseignants de génie civil (Lycée et IUT) et des enseignants de technologie en collège. Il a été co-financé par le ministère de l’éducation nationale, le ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables, la fédération française du bâtiment, la fédération nationale des travaux publics ; la FNSCOP, Asco TP, l’AFDET, l’AGEFA PME, l’ONISEP et Pro BTP. Les médias et ressources qu’il comporte sont à utiliser ponctuellement. On y trouve pour l’enseignant : -

des fiches pédagogiques destinées à l’aider à construire ses séances ;

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

24

Document ressources pour la classe

-

des apports théoriques pour lui apporter davantage d’informations sur le plan technique voire une auto-formation ; des conseils techniques ; les corrigés des activités proposées ; des pistes d’évaluation ; des pistes de réalisations collectives.

À destination des élèves, on y trouve : -

des propositions d’activités ; des ressources destinées à l’accomplissement des activités dans le cadre de la mise en œuvre des démarches d’investigation et de résolution de problèmes techniques ; des activités interactives ; des activités reposant sur l’utilisation d’outils de représentation et de visualisation 3D.

Deux modes d’accès sont prévus : accès professeur et accès élève. Le professeur peut accéder à l’ensemble des ressources pour préparer et organiser son enseignement et, dans le cas d’un accès par l’élève, le professeur peut préalablement sélectionner le parcours qu’il souhaite lui faire effectuer au cours de la séance. Les études proposées s’appuient sur l’environnement quotidien de l’élève au travers de cinq ateliers : pavillon, collège, ouvrage d’art, lotissement V.R.D. et maison de l’énergie. Un glossaire permet à l’élève de s’informer sur les terminologies utilisées dans le DVD et un moteur de recherche permet d’accéder à partir d’un mot clé à toutes les séances dans lesquelles ce mot a été utilisé. CD « Béton : patrimoine et architecture » Plus ancien dans sa conception, ce denier CD (CD Béton) est néanmoins une ressource fort utile pour l’auto-formation des enseignants de technologie. Ce CD est un outil pédagogique multimédia permettant une utilisation dans le cadre de la technologie au collège pour le domaine d’application « habitat et ouvrages ». Il peut aussi être utilisé dans le cadre des parcours de découverte des métiers, des itinéraires de découverte et en option de découverte professionnelle. Ce CD a été conçu et réalisé par une équipe constituée d’inspecteurs (IGEN, IA IPR), de professeurs de génie civil, de professeurs de collège et de spécialistes du multimédia. Dans le cadre des séances d’enseignement, le professeur pourra faire utiliser des activités interactives par ses élèves pour compléter les investigations ou résolutions de problèmes techniques qu’il leur aura proposées. Toutes les approches du programme de technologie y trouvent des ressources. Une galerie de l’évolution historique des constructions permet d’identifier l’évolution des besoins, des moyens, des solutions techniques et des matériaux. Une mission spéciale permet à l’élève de repérer et d’étudier les différents matériaux utilisés dans la construction ainsi que leurs principales caractéristiques. Enfin, différents thèmes architecturaux (le stade de France, la construction d’un pont, la construction d’un collège, la création d’un espace urbain) ont été choisis afin de montrer aux élèves une variété de réalisations au travers desquelles des activités différentes et complémentaires sont proposées.

Document de travail

Version du 23/11/2008

TECHNOLOGIE

25

Document ressources pour la classe

CD Béton : patrimoine et architecture

Les études proposées concernent et s’appuient sur l’environnement quotidien de l’élève au travers de cinq ateliers : pavillon, collège, ouvrage d’art, lotissement V.R.D. et maison de l’énergie. Un glossaire permet à l’élève de s’informer sur les terminologies utilisées dans le CD et un compagnon virtuel est à sa disposition pour le guider dans certaines missions qui lui sont confiées. Ce CD est issu d’un partenariat entre le ministère de l’éducation nationale, le GIP (groupement d’intérêt public) FCIP de l’académie de Paris et l’industrie cimentière (CIMBETON, ATILH, EFB).

Document de travail

Version du 23/11/2008