Voir le magazine SUPINFO Inside du mois de juin

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20 juin 2013 ... SUPINFO International University, , partenaire des leaders mondiaux du numérique ... L'alternance à SUPINFO de la 3ème à la 5ème année.
le magazine de la Grande école de l’informatique, du numérique et du management

TOULOUSE

LE CONTRAT PRO Étudier en alternance à SUPINFO, c’est possible de la 3ème 5ème année ! en parlent lesà la Experts vous

DCUBE

Une société de service spécialisée Microsoft

SUPINFO International University, , partenaire des leaders mondiaux du numérique

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Classée n°1 au classement 2013 des Grandes Écoles d’Informatique post-bac par SMBG-Eduniversal, référence des classements dans le supérieur. Etablissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965, reconnu par l’État Français par décret du 10 janvier 1972. Titre Bac +5 certifié par l’État Français au niveau I (niveau Master, Ingénieur).

SUPInFo InSIDE - [jUIn 2013]

zOOM SUR UN CAMPUS ULTRA-DYNAMIQUE

s s e e d i c s c n u I S O f F o igPnIN > SU

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auté SUPINF

commun gazine de la

le ma

ÉDITO

ACTUALITÉS

4-5 | Le Contrat de Professionnalisation L’alternance à SUPINFO de la 3ème à la 5ème année

CAMPUS

6 | Le mot de la Directrice du Campus de Toulouse Kim LASCURETTES, Campus Manager de Toulouse

7 | L’incubateur Toulousain de SUPINFO Des jeunes pousses innovantes qui montent...

ANCIENS

8-10| Témoignages Philippe GARNIER, SUPINFO 1993, PDG de Penbase Cyril JOUI, SUPINFO 2007, Software Architect RICOH Eric DOYEN, SUPINFO 1985, DSSI chez Humanis

COMMUNAUTÉ

11 | Retour sur la Finale du Défi H à Paris L’équipe CONTAACT de SUPINFO remporte le prix spécial du jury

ENTREPRISES-MÉTIERS

12-13| DCUBE autour de la méthodologie SCRUM Christophe LATOUR (SUPINFO 2012)

DROIT

14 | Droit et Responsabilité Maître Alain BENSOUSSAN présente les risques de perte de contrôle de ses données personnelles sur Internet

#SUPINFO

15 | Retour sur des faits marquants du mois Concours Cisco Netriders Contrat pro avec Capgemini After-school avec Sogeti www.supinfo.com Établissement d’enseign ement supérieur privé fon dé en 1965, Copyright 1965-2013 SUP INFO. Tous les noms et log os des produits et entrep appartiennent à leurs pro rises présents dans ce doc priétaires respectifs. ument

> Édito Chères et chers membres de la communauté SUPINFO, Bientôt l’été, le soleil, les vacances ? Pas si vite! à SUPINFO, le mois de juin est d’abord celui des rendus techniques, des soutenances de projets et des derniers examens. Mais c’est aussi la joie de participer aux premières Cérémonies de remise des diplômes Bac+5 qui sont organisées dans toutes les régions pour la dernière promotion. Une consécration pour tous ceux qui arrivent à la fin de leur parcours de 5 ans. Un véritable «Sign of Success» ! Durant cette période très particulière où beaucoup d’étudiants en cours de cycle doivent déjà se préparer pour l’année suivante, nous vous présentons dans ce numéro un dossier spécial sur les contrats de professionnalisation qu’il est possible de signer en France. Une formule d’alternance Université-Entreprise que tout étudiant SUPINFO peut choisir à partir de la 3ème année (B3) sur un campus français. Opter pour un contrat de professionnalisation à SUPINFO c’est bénéficier d’un financement à 100% de ses études par l’entreprise tout en recevant une rémunaration confortable et en apprennant à s’adapter à des situations professionnelles. Une solution intelligente, finalement assez simple à mettre en oeuvre, et que nous recommandons à tous nos étudiants en France. À l’heure où certaines formules d’enseignement se disent «gratuites», le contrat de professionalisation à SUPINFO peut presque inverser la tendance. Plutôt que de dire «payez vos études pour, plus tard, être payés grâce à votre travail», je pourrais presque, un brin provocateur, dire qu’avec le contrat de professionalisation à SUPINFO : «Soyez payés pour faire vos études, que vous n’ avez donc plus à payer, tout en travaillant» ! Depuis 2 ans, à la demande du conseil de perfectionnement, nous avons intégré à nos cursus l’enseignement des méthodologies «Agile». Nous constatons aujourd’hui que les entreprises qui utilisent désormais cette méthode dans leurs projets de développement sont de plus en plus nombreuses ce qui nous conforte dans nos choix académiques. Agile fait l’objet d’une tribune signée Christophe LATOUR (SUPINFO 2012), actuellement en poste chez DCube, une société qui utilise la méthodologie SCRUM. À la une ce mois-ci, le Campus SUPINFO de Toulouse, dirigé par la très dynamique Kim LASCURETTES depuis la rentrée 2010. Nous découvrirons l’attractivité du Campus toulousain, les opportunités qu’il offre aux étudiants à travers de nombreuses initiatives comme le désormais célèbre «Incubateur toulousain» qui a permis de faire éclore de très belles jeunes pousses entrepreneuriales. Nul doute qu’ils sauront continuer à faire honneur à SUPINFO à l’instar d’Eric DOYEN (SUPINFO 1985) DSSI d’Humanis, de mon ami Philippe GARNIER (SUPINFO 1993) PDG de Penbase et de Cyril JOUI (SUPINFO 2007) Software Architec chez Ricoh. Tous, comme nous fervents utilisateurs des réseaux sociaux, devront suivre les conseils de Maître Alain Bensoussan sur le paradigme du paraître sur internet en page 14. Je tiens enfin à profiter de ce numéro pour féliciter, au nom de toute la Communauté SUPINFO, le groupe «ContAACt» de SUPINFO Strasbourg, qui a remporté le prix spécial du Jury lors de la finale du Défi H à Paris sous le haut patronage de Mme Fleur PELLERIN, Ministre déléguée auprès du ministère du Redressement productif, chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique. Un beau projet en faveur du Handicap, particulièrement bien mené par nos étudiants. Après les efforts exigés par les derniers examens et dernières soutenances, les émotions vécues à la remise des diplômes, la recherche d’un stage et la préparation de la prochaine rentrée, alors oui, vous aurez enfin mérité quelques vacances au soleil ! Alick MOURIESSE, Président de SUPINFO International University

SUPINFO Inside > #juin 2013

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> actualités lE CONTraT DE PrOFESSIONNalISaTION a SUPINFO :

UN ParI gagNaNT SUr l’aVENIr !

lE conTrAT DE ProFESSIonnAlISATIon S’ADrESSE à ToUS En FrAncE DE lA 3ÈmE à lA 5ÈmE AnnéE

L’objectif premier du Contrat de Professionnalisation est l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle reconnue par l’État Français et/ou la branche professionnelle concernée. C’est la cas du diplôme SUPINFO Bac+5. Ce contrat peut se faire sous la forme d’un CDI ou un CDD d’une durée maximum de 24 mois. établir un contrat de professionnalisation permet : • d’être rémunérés, • d’avoir une prise en charge intégrale par l’entreprise du coût de la formation visée, • d’acquérir une qualification reconnue en situation de travail, • de bénéficier d’une offre de formation adaptée à leurs niveau et besoins, • d’être accompagnés par un tuteur

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impliqué facilitant l’insertion dans l’entreprise. L’étudiant qui doit trouver une entreprise avec laquelle il signera un contrat pro, partage son temps entre SUPINFO (3 jours/semaine) où il reçoit un enseignement théorique et l’entreprise (2 jours/semaine) où il occupe un poste en rapport avec la qualification visée. Il est également à temps complet en entreprise pendant toute la durée des vacances scolaires.

le titulaire d’un contrat de professionnalisation est un salarié à part entière. Sa rémunération minimale est calculée en fonction de l’âge et du niveau de formation.

Le Contrat de Professionnalisation est également une filière de recrutement et d’intégration qui permet non seulement aux entreprises de recruter un jeune collaborateur sur une longue période de 1, 2 ou 3 ans mais aussi de : • le former à ses métiers, • accélérer ses projets et développer son activité, • bénéficier de mesures d’incitation financières, • entretenir des liens avec l’enseignement, • répondre à une pénurie de talents, • former des collaborateurs opérationnels, • donner un moyen de reconnaissance et d’investissement à ses salariés. • encourager la diversité, • faire entrer de nouvelles idées, • sensibiliser des «ambassadeurs» à son entreprise et ses produits au sein de l’université.

TÉMOIgNagES

TÉMOIgNagES

Sign of Success

Marie-Christine FRENDO, Campus-Manager de Paris Le Contrat de Professionnalisation responsalibilise l’étudiant dans sa vie pédagogique, il lui donne une certaine discipline puisqu’en grande partie l’étudiant est présent en entreprise. L’étudiant est libéré de contraintes financières puisqu’il perçoit un salaire versé par l’entreprise. Cette dernière peut donc investir sur le long terme. Une formule plus sûre que le stage

dont la durée effectués par un même stagiaire ne peut excéder six mois par année d’enseignement. Très souvent, l’étudiant est amené à faire une ou plusieurs missions dans l’entreprise et, dans la plupart des cas, il reste embauché en CDI après l’obtention de son diplôme.

Eric GAGNANT, M2 sur le Campus de Rennes en Contrat de professionnalisation chez CEGID Le contrat de professionnalisation m’as permis de faire le lien avec les cours enseignés à SUPINFO et ainsi de mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise notamment avec la gestion de projet en utilisant la méthode Scrum. Avec ce contrat, j’ai pu m’impliquer dans un projet de développement

en équipe avec plus de responsabilités que si j’étais stagiaire. Cette expérience apporte un réel avantage lorsqu’on recherche un emploi car on est déjà salarié. Le seul bémol c’est qu’ayant moins de congés et de temps pour les projets de SUPINFO, il faut travailler plus.

Thierry SANSONNETTI, Responsable Sécurité de l’Etablissement d’Aubagne, THALÈS SAFAREPONS Pour une réussite totale en alternance, deux éléments sont essentiels : l’investissement initial du tuteur au sein de l’entreprise et l’implication de l’étudiant. Il ne faut pas hésiter à confier un projet d’envergure à l’étudiant, tout en effectuant un suivi permanent. L’intégration du jeune au sein de l’entreprise et

l’accompagnement jusqu’au diplôme font partie intégrante de la formation. Le retour final sur investissement pour l’entreprise s’effectue généralement dans la seconde année de formation avec une autonomie totale du futur ingénieur.

Frédéric FAURE, M1 sur le Campus de Toulouse en Contrat de professionnalisation chez AIRBUS J’ai choisi Airbus plutôt qu’une autre entreprise en premier lieu parce que la mission proposée correspondait parfaitement à mes attentes. De plus, le fait de travailler pour une grande entreprise a pour avantage de permettre de se créer un bon réseau professionnel. Je voulais un travail m’offrant à la fois la possibilité de pratiquer les langues étrangères mais aussi de me

faire une bonne expérience en informatique, c’est ce que j’ai trouvé grâce à ce contrat. N’étant en entreprise que deux jours par semaine (et durant les vacances), je suis à SUPINFO les trois jours restants ce qui me semble suffisant pour prendre du recul sur mon travail et, avec quelques efforts, je l’espère, de réussir.

Tristan CHARDONNET, Directeur commercial IDF chez OBS Le contrat de professionnalisation crée une passerelle entre la formation et la réalité de l’entreprise. Cette expérience est aussi enrichissante pour l’entreprise et l’alternant qui consolide les connaissances acquises à l’université tout en apprenant son futur métier. Pour l’agence commerciale de l’ESN (Entreprises de Services du Numérique, ex SSII) que je représente, ce type de contrat est pertinent autant pour l’alternant que pour l’entreprise et l’organisme de formation. C’est un véritable partenariat gagnant-gagnant ! Cette expérience permet à l’alternant de découvrir des métiers passionnants dans un secteur dynamique, innovant, mais aussi d’acquérir une formation et une véritable expérience professionnelle au sein de différentes activités de l’entreprise. Les missions confiées à notre alternant lui ont ainsi permis de développer ses compétences dans les domaines du recrutement, de l’avant-vente et du commerce. Intégré à une équipe, il a pu découvrir, une culture d’entreprise au service de ses clients, des projets de taille et de complexités diverses, différentes méthodes de travail, des changements d’organisation, des succès, quelques échecs qui sont autant de forces pour son projet professionnel. Parallèlement, ce partage

permet à l’entreprise de rester ouverte sur le monde et de jouer son rôle sociétal en formant les talents de demain. L’alternant apporte ainsi son expérience personnelle, son expertise, sa vision, sa curiosité, son volontarisme et son enthousiasme qui permettent de créer des échanges intergénérationnels, de partager des points de vue, de découvrir de nouvelles théories, techniques ou méthodologies. Il est un membre intégré à l’équipe, avec un tuteur, une mission, des objectifs, des moyens. L’investissement réciproque est la clé de la réussite de ce contrat, l’alternant doit être intégré, reconnu, impliqué et appliqué pour progresser et atteindre les objectifs qui lui sont fixés et progresser dans la maîtrise de son poste. Cette richesse permet enfin de renforcer le lien entre l’université et le monde de l’entreprise afin de s’assurer de la bonne adéquation entre les besoins du marché et les formations mises en œuvre. Le contrat de professionnalisation est pour moi le meilleur moyen pour découvrir le monde de l’entreprise, le plus efficace aussi car se déroulant sur des périodes significatives. C’est aussi une expérience importante pour affiner son projet professionnel et être plus rapidement opérationnel lors de la recherche d’un emploi.

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> Campus

> Zoom

Toulouse e d s u p m sur le ca

lE CaMPUS DE TOUlOUSE À l’HONNEUr

lE MOT DU CaMPUS-MaNagEr

cAmPUS SUPInFo à ToUloUSE SUPINFO Toulouse, est un campus qui s’est construit grâce au dynamisme incontestable de son équipe administrative, enseignante et de ses étudiants. Le campus bénéficie d’un bassin économique qui ne connait pas la crise, grâce aux nombreuses entreprises toujours à la recherche de nouveaux profils. Grâce à notre programme de formation adapté, et aux suivis étudiants/entreprises que la direction du campus de Toulouse a mis en place, de nombreuses sociétés toulousaines ont su saisir l’ opportunité de la présence de SUPINFO notamment à travers les contrats de professionnalisation. C’est le cas de SOGETI, AIRBUS, LA DEPECHE DU MIDI, GEOSYS,…Une vraie preuve de reconnaissance. Le campus de Toulouse est situé à proximité d’AIRBUS, OMNIUM Finances et EDF, favorisant la création de nombreux partenariats. D’autre part, la ville de Toulouse a été élue première ville du classement des villes «où il fait bon d’étudier», devant Grenoble et Montpellier. Pour cette analyse, «l’Etudiant.fr» a mesuré la qualité des études, mais aussi le logement, le rayonnement international de la ville, les sorties, la

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culture, le transport et l’emploi. En effet, le campus de Toulouse est situé sur un bassin économique très dynamique grâce aux industries de pointe telles que l’aéronautique et le spatial. Soucieux du bien-être des étudiants inscrits sur le campus de Toulouse, j’ai souhaité créer des partenariats avec les Estudines (des logements adaptés et des remises pour les étudiants de SUPINFO) et avec la banque LCL (prêts très avantageux) entre autres, mais aussi avec des traiteurs tels que Speed Burger, Tutti Pizza … et Paul Daniel. Le campus SUPINFO de Toulouse ne pourrait pas être cité sans son BDE dont les membres très actifs organisent tout au long de l’année des soirées à thèmes : soirée de Noël où la Direction

a créé le parrainage entre nouveaux étudiants et anciens afin de faciliter l’intégration, soirée Chandeleur, ainsi qu’un partenariat avec le BDE de l’ESC. En tant que Directrice du campus de Toulouse, je privilégie l’écoute et le dialogue pour établir une relation durable et de confiance avec chaque étudiant ainsi qu’avec nos entreprises partenaires. Apprendre pour entreprendre, c’est donner des éléments suffisants à chaque étudiant et ainsi leur permettre d’anticiper leur évolution et garantir leur succès futur. Kim lascurettes Campus-Manager de SUPINFO à Toulouse

éTUDIAnTS SUPInFo à ToUloUSE

Sign of Success l’INCUBaTEUr TOUlOUSaIN

éqUIPE DE l’IncUBATEUr ToUloUSAIn Tout débute en janvier 2011 devant une pizza. 4 jeunes garçons (Alexandre, Sylvain, Florian et Jean Michel), copains de promo, tous les quatre compétents, assidus, ont l’idée de s’associer et de rapprocher leurs compétences pour créer «l’incubateur Toulousain» au sein de SUPINFO. Combien de petites entreprises et d’étudiants ont des projets prometteurs, innovants, mais n’arrivent pas à les concrétiser par manque d’organisation, de compétences managériales, de ressources humaines ou simplement d’outils. Pourquoi ne pas fédérer les porteurs d’idées et leurs acteurs ? Pourquoi ne pas fournir à ceux qui en ont besoin les outils pour accomplir leurs réalisations ?

La définition des périmètres d’activités de l’Incubateur et des rôles de nos quatre fondateurs étant établi, le projet est lancé au sein du campus mais également auprès des entreprises. Le but de l’Incubateur Toulousain est de créer une communauté active au sein du campus SUPINFO de Toulouse autour de la réalisation de projets. L’incubateur c’est aussi un site internet www.lincubateurtoulousain.net, un Blog permettant de se tenir informé de l’ensemble des projets, des réunions de brainstorming, des conférences dispensées par des experts sur un domaine technologique précis et organisées sur le campus de Toulouse, un lien étroit entre la Direction du campus et les entreprises porteuses

de projets. Juillet 2011, L’Incubateur Toulousain a été récompensé par SUPINFO en tant que meilleur projet d’excellence dans sa catégorie. De nombreux projets ont vu le jour et beaucoup d’étudiants ont su impliquer qu’ils soient en 1ère année comme en 5ème année : l’association Alerte Exclusion (refonte du site internet www. alerteexclusion.fr), la coopérative du Web (projet Start-up) et l’organisation de nombreuses conférences en sont des exemples. Cette année, les fondateurs de l’incubateur Toulousain ont transmis le flambeau à 4 autres étudiants (David et Jean Christophe en M2, William et David en M1). Pour eux, prendre le relais de cette association n’était pas chose facile, l’enjeu est de taille, mais ils ont su relever avec brio de nouveaux challenges, de nouveaux objectifs. Toujours en lien avec la Direction du Campus de Toulouse, cette année, la priorité a été fixée sur la diffusion des offres de stage et l’organisation cohérente des projets des Labos avec une nouveauté : la création d’un Labo SUPINFO en Robotique à Toulouse. Forts de leur dynamisme et de leur professionnalisme, nos quatre nouveaux membres actifs ne manquent pas d’idée pour que l’Incubateur Toulousain puisse accompagner toutes els bonnes idées.

DEVSTEr : jEUnE STArT UP crEE PAr BIlAl PAnchBhAYA (SUPInFo 2012) Témoignage de Bilal PANCHBHAYA, Co-dirigeant de DEVSTER « DEVSTER est une jeune agence web, créée en février 2013. Orienté développement d’apps web et mobile, elle propose ses services aux TPE comme aux grands groupes. Devster se développe aussi autour de son catalogue de produits qui met à disposition des professionnels. La Startup a été créée par Bilal PANCHBHAYA, jeune diplômé du Campus de Toulouse (SUPINFO 2012), et Aurélien Cartade, diplômé de l’ENIT. La création de la startup n’était pas vraiment une vocation à la fin de ma scolarité. J’ai tout d’abord travaillé quelques mois en CDI dans la start-up avec laquelle j’ai fait mon stage de fin d’étude. C’est là que j’ai fait la connaissance d’Aurélien, par ailleurs. De plus à ce moment-là, mon intégration dans une start-up me plaisait et je n’ai pas ressenti le besoin de chercher un poste dans une entreprise plus conséquente, avec cependant mois de perspective de progression. À la fin 2012, Cubtek Conseils, la société pour laquelle je

travaillais, a voulu externaliser le développement de sa solution SAAS de BI, sur laquelle j’étais affecté, afin de se consacrer sur la recherche. C’est de là, qu’avec Aurélien et le dirigeant de Cubtek, nous avons commencé à imaginer la création d’une autre entité. Le nombre de points positifs et négatifs est conséquent, mais nous pouvons retenir que du côté positif, j’ai maintenant une plus grande liberté de mouvement dans mes actions, et je ne dépends plus de quelqu’un. Cependant, ce n’est qu’une question d’équilibre des choses, car maintenant mes actions n’impactent plus que moi, mais aussi toutes les personnes qui travaillent pour Devster et de fait la stabilité de l’emploi repose sur moi. C’est une responsabilité assez grande. Aujourd’hui après quelques mois d’existence, nous avons dû faire face à plusieurs difficultés, comme le départ prématuré de mon associé pour raison de santé et quelques maladresses sur nos premiers projets, mais je pense pouvoir dire que nous sommes sur la pente ascendante et que nous commençons vraiment le déploiement de notre activité ».

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> anciens

Sign of Success Témoignage d’un diplômé Promotion 2007

> Cyril JOUI (SUPINFO 2007),

Software architect chez rICOH et Co-fondateur de Clip2.me

Cyril JOUI SUPInFo InSIDE : BonjoUr cYrIl, PEUx-TU TE PréSEnTEr En qUElqUES moTS ? cyril joUI : Passionné de longue date dans l’informatique et plus particulierement dans le developpement, j’ai d’abord fait une année à l’UTT (Université de Technologies de Troyes) mais j’ai choisi de me réorienter à SUPINFO pour satisfaire mon besoin de formation pratique ce que je ne retrouvais pas à l’Université. J’ai travaillé rapidement au sein du laboratoire SUPINFO des technologies Java en tant que formateur et j’ai coécrit avec le laboratoire un livre «EJB 3.0» (Entreprise Java Beans 3.0). Grand gagnant du Concours Européen SUN-RICOH Contest en 2007, j’ai eu la chance d’aller à la JavaOne à San Francisco la même année ; cela m’a ouvert les Portes de Ricoh France en 2010 puis de Ricoh Europe ou je travaille toujours actuellement. SI : qUEl A éTé Ton PArcoUrS AU SEIn DE SUPInFo ? cj : Étant formateur pour le laboratoire Java, j’ai beaucoup voyagé pour donner des cours aux étudiants : par exemple je suis allé à plusieurs reprises à Montréal, dans les DOM, ce qui m’a apporté une expérience multi-culturelle que je n’aurais jamais eu ailleurs. SI : UnE FoIS DIPlômé SUPInFo, qUEl A éTé Ton PrEmIEr joB ? cj : Je suis parti directement en SSII chez Cadextan, en mission

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pour la Société Générale où j’étais développeur Junior pour des outils financiers de back office. Ce premier job m’a permis de comprendre les difficultés du monde de l’entreprise, de mettre en avant mes compétences de développeurs acquises lors de mes années SUPINFO et du fait d’avoir participé à des concours m’a valorisé auprès des recruteurs. Mon livre a également eu un franc succès ! SI : qUE FAIS-TU ProFESSIonnEllEmEnT à PréSEnT ? cj : Je suis Software Architect chez Ricoh Europe en liaison directe avec Ricoh Japon. Un Software Architect doit constament être en veille technologique et être force de propositions pour innover les architectures des logiciels de l’entreprise. Je travaille actuellement avec les équipes américaines, japonaises et européennes sur les produits «Worldwide» autour de deux axes : l’impression et la numérisation. Toute ma formation à SUPINFO où je me suis spécialisé sur les technologies Java me sert aujourd’hui à orienter les équipes sur les choix technologiques. SI : AS TU DES ProjETS En coUrS ? cj : Oui ! Je développe depuis quelques mois Clip2.me : le Clip est la solution design, durable, moderne, facile, anonyme et sécurisée pour récupérer vos objets en cas de perte. Le Clip est un concentré de technologie, que vous pouvez accrocher à tous les objets que vous risquez de perdre (bagages, sacs, clés, smartphone, tablettes, vêtements, poussettes, vélos, parapluie, etc.). Si votre objet est retrouvé, la personne l’ayant trouvé peut, grâce au clip, vous prévenir immédiatement via un petit message sms ou email, de la bonne nouvelle tout en géolocalisant la trouvaille ! En plus, le principe du Clip est simple : lors de son achat vous l’activez sur

notre site web et l’associez à votre compte. Il ne vous reste plus qu’à fixer le Clip à l’objet que vous souhaitez ne pas perdre et… c’est tout ! Rendez-vous sur www.clip2.me SI : qUEllES SonT lES ExPérIEncES qUI T’AUronT lE PlUS mArqUé ? cj : À SUPINFO plusieurs choses sont gravées : l’écriture du livre EJB 3.0 avec les nuits interminables à relire et relire avec les collègues autour d’un verre… mais aussi mes déplacements dans la joie et la bonne humeur partout en France et à l’étranger. Le must étant le voyage à SF avec Ricoh grâce à toute l’équipe Vidéo et Pub avec qui nous avons fait le buzz à l’époque sur le net. Avant SUPINFO, j’ai participé au Concours E=M6 Robotique et nous sommes arrivés 8ème sur 200 environ. Cela m’a conforté dans mon choix de carrière informatique et développement. SI : SI TU DEVAIS DonnEr Un conSEIl AUx éTUDIAnTS DE SUPInFo, qUEl SErAIT-Il ? cj : Mon premier conseil est d’être à 100% sur les projets parce que c’est grâce à ce genre de travaux pratiques que l’on progresse rapidement dans les technologies. Mon deuxième conseil est de bouger : ne pas hésiter à choisir la mobilité que ce soit d’un point de vue culturel, professionnel, linguistique et humain. Lorsque je compare des CVs, la mobilité et l’adaptabilité à une autre culture est un atout majeur. un Must à SUPINFO. Mon troisième conseil est de ne pas hésiter à particper à des Concours comme Imagine Cup, Défi H, Cisco, bref, tout ce qui peut vous apporter de l’expérience, vous ouvrir des portes et enrichir votre CV ! Mon dernier conseil sera d’être ouvert à toutes les matières car le monde de l’informatique est aussi un monde de management, de droit et de relations humaines.

Témoignage d’un diplômé Promo 1985

> Eric DOYEN (SUPINFO 1985), DSSI chez Humanis SUPINFO Inside : Bonjour ERIC, peux-tu te présenter en quelques mots ? Eric DOYEN : Après avoir travaillé dans le secteur bancaire et financier en tant que consultant pendant 9 ans (Banque Paribas, Société Générale), puis dans la monétique (VISA et Gie Cartes Bancaires), je rejoins en 1994 la Caisse Centrale du Crédit Immobilier de France en tant que responsable des Etudes. Depuis Août 2004, je suis en charge des fonctions de RSSI (Responsable de la Sécurité du Système d’Informations) pour l’ensemble du groupe. En juin 2010, je rejoins le groupe Generali en tant que Responsable de la sécurité du SI, puis en juillet 2012 le groupe de protection sociale Humanis en qualité de Directeur de la Sécurité des Systèmes d’Information. SI : Quel a été ton parcours au sein de supinfo ? ED : Mon choix était relativement simple car l’ESI (SUPINFO), tel était son nom, était une des rares écoles à assurer un cursus de formation multi-plateforme du mainframe aux environnements wintel, à l’époque ou la «micro-informatique» commençait à remplir, à envahir les différents cycle «informatique», sans jouer les anciens nous étions en 80/81. À cette époque on ne parlait pas encore de Bachelor et de Master mais de BTS et de cycles d’Ingénieur Bac+5 ce que je poursuivis. En dernière année j’ai eu la chance de partir au MIT qui m’a valu de ne pas pouvoir présenter ma soutenance, mais compte tenu du parcours Léo Rozentalis à l’époque directeurfondateur de SUPINFO m’accorda le titre, belle reconnaissance je l’avoue ! De ce parcours j’en retiens une réelle expérience de la vie en entreprise, de la création de la Junior Entreprise, de la qualité des intervenants, de cet apport essentiel du monde professionnel, connaissance et expérience que j’ai essayé jusqu’à ce jour de porter auprès des équipes que je suis amené à manager. SI : Quelle est l’expérience professionnelle qui T’ a le plus marqué ? ED : Je ne sais si c’est de la chance ou bien si je l’ai peut-être provoquée,

mais j’ai pu côtoyer et travailler avec des référents dans leur métier, que ce soit dans le monde de la banque, de la finance, au monde de la monétique et aujourd’hui de l’assurance. Pour revenir à votre question, la plus marquante fut chacune d’entre elles de mon entrée dans la vie professionnel en tant que Consultant, à ma fonction de ce jour. Un point de fierté également quand en 2008 je suis consacré comme le Responsable Sécurité de l’information de l’année par mes pairs et cela au regard des projets menées par la petite équipe que je dirigeais sur ce projet de sensibilisation à la sécurité de l’information avec un parcours multisupport. SI : Aujourd’hui que FAIS-TU professionnellement ? PEUX-TU présenter TON entreprise ? ED : Aujourd’hui, sur mon domaine j’ai acquis de l’expérience (environ 10 ans dans le domaine du SI et de la protection du patrimoine informationnel) et sans doute une certaine approche, méthodologie et conviction dans les chantiers à mener afin de toujours veiller à réduire les risques sur ce bien qu’est l’information. Depuis toutes ces années je fais un métier formidable qui s’est vu profondément transformer de la protection des accès au réseau et de la gestion des bandes de sauvegardes, nous en sommes aujourd’hui à tracer, à localiser, à (essayer de) sécuriser à la fois les traitements sensibles ainsi que les données qui en sont exposées. Mon métier est celui d’un équilibriste qui doit apporter des solutions aux risques encourus par les métiers tout en fluidifiant le business, l’innovation en sécurité est un bel exercice qui fait naitre de très beau projet car ils se centrent sur l’humain et son identité (authentification) face aux menaces quelles soit cyber ou non. Je me suis toujours investis dans les sujets pour lesquels je croyais, j’ai l’honneur à ce titre de présider le Club27001, club dédié à l’ensemble des travaux sur les normes issues de la 27001. Je suis également membre du CA/Trésorier du CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique), enfin j’ai, il y a une dizaine d’année, participé à la création du CCA, le Club de la Continuité

Eric DOYEN d’Activité avec mon ami François Tête. Aujourd’hui, entre partage et engagement en poste chez Humanis, groupement de protection sociale (GPS) dans les 3 premiers sur le domaines de la santé et de la prévoyance individuelle et collective, mais également dans les domaine de l’épargne entreprise et l’international. Humanis est un groupe de 7000 collaborateurs répartis entre l’activité retraite et l’ensemble des activités Assurance de personnes. Deux phrases résument bien l’entreprise «Parce que vous êtes unique, nous créons un Groupe différent» et «protéger c’est s’engager» pour un groupe qui se nomme Humanis cela me semble les valeurs essentielles auxquelles je m’identifie dans mes actions au quotidien. SI : Si TU DEVAIS donner un conseil aux étudiants SUPINFO, que serait-il ? ED : Toujours difficile, mais je sais ce que je leur dirais : c’est de croire en eux avant tout, nous sommes tous capable d’incarner les valeurs de l’ enseignement de notre école, j’ai toujours été fier de cela, j’aime également enseigner ce que l’on apprends pas sur les bancs d’une école mais au fur et à mesure des années, de la confrontation à des situations délicates, difficiles… au moyen de continuer à se former à apprendre, mais aussi de rester humble. Pour terminer je dirais aux étudiants qu’il faut se battre car le contexte est bien plus difficile aujourd’hui que ce que j’ai connu. Malgré cela, maintenez la motivation, la passion de ce que vous faites et bien entendu la manière dont vous la communiquez est essentielle, Soyez exigeants des autres en l’étant de vous-même. Pour ceux qui souhaiterais s’orienter dans une fonction de management des risques, dans le domaine de la sécurité de l’information, ou de la continuité d’activité entreprise je suis a leur disposition.

SUPINFO Inside > #juin 2013

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> anciens Témoignage d’un diplômé Promo 1993

> Philippe garNIEr (SUPINFO 1993), Président Directeur général chez Penbase SUPInFo InSIDE : BonjoUr PhIlIPPE, PEUx-TU TE PréSEnTEr En qUElqUES moTS ? Philippe GArnIEr : Bonjour, je suis de la promo SUPINFO 1993. Après mon service militaire, j’ai travaillé pour plusieurs startups jusqu’à la fin des années 90. Je me souviens de ce climat particulier qui régnait à l’époque et j’ai attrapé le virus de l’entreprenariat à ce moment-là. SI : AUjoUrD’hUI qUE FAITES-VoUS ProFESSIonnEllEmEnT ? PoUVEZ-VoUS PréSEnTEr VoTrE EnTrEPrISE ? PG : Aujourd’hui, je dirige une société qui s’appelle Penbase. Nous sommes installés à Montpellier. L’histoire remonte à 1999. À l’époque, avec un collègue de la société 4D dans laquelle je m’occupais d’un compilateur (j’avais vraiment adoré les cours de théorie des langages à l’école), nous avons fondé Penbase. Notre vision à l’époque était que les assistants personnels numériques Palm et autres Pocket PC allaient devenir de vrais outils professionnels communicants. Cela peut faire sourire aujourd’hui tant cela paraît normal, mais il y a presque quinze ans ce n’était pas si évident ! Nous avons construit Dalyo, une plateforme web de génération rapide et de production d’applications mobiles professionnelles (pour smartphones et tablettes) synchronisées avec les systèmes d’information des entreprises. Une sorte de PaaS avant l’heure en définitive ! La société est passée par des hauts et des bas suite à une certaine explosion de la bulle internet et j’ai repris la société avec le directeur technique actuel début 2005. Nous nous sommes positionnés sur le marché du service à la personne et avons conclu des accords intéressants avec les acteurs historiques de ce marché ainsi qu’avec deux des quatre opérateurs mobiles français, de sorte que nous sommes aujourd’hui leader des solutions de synchronisation de

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planning et de pointage pour les aides à domicile et les aides-infirmières. La société est passée par des hauts et des bas suite à une certaine explosion de la bulle et j’ai repris la société avec le directeur technique actuel début 2005. SI : AUjoUrD’hUI cEo DE PEnBASE, qUEllES SonT TES mISSIonS qUoTIDIEnnES ? PG : Mes missions sont bien sûr de veiller au quotidien tout en préparant l’avenir, ce qui est parfois un peu schizophrénique ! Mais terriblement intéressant. Parmi ces missions, celle que je préfère, c’est celle qui consiste à créer de la sécurité et de la pérennité, pour les salariés et pour les actionnaires. C’est peut-être un peu prétentieux mais je pense que c’est la mission principale de tous les chefs de petites entreprises. C’est grâce à cette sécurité et cette pérennité, qui ne sont jamais acquises, que nous gagnons la liberté d’entreprendre, d’innover, de travailler ensemble dans des conditions agréables. SI : qUEllE EST l’ExPérIEncE ProFESSIonnEllE qUI T’A lE PlUS mArqUé ? PG : C’est bien sûr Penbase qui m’a le plus marqué car même si je ne l’ai pas créée en tant que dirigeant, je l’ai finalement reprise avec mon équipe et nous l’avons complètement reconstruite. Nous avons vécu plusieurs temps forts, difficiles parfois mais motivants toujours ! Aujourd’hui, nous avons acquis une certaine liberté qui nous permet de créer de nouveaux produits pour de nouveaux marchés dans des conditions confortables. C’est exactement ce que nous voulions faire à la reprise de la société. L’expérience de la reprise de l’entreprise début 2005 a été très marquante. Changer complètement de travail en quelques jours, puisque mes activités sont passées du développement logiciel à des discussions avec les actionnaires,

Philippe garNIEr les banquiers et les avocats… cela m’a marqué durablement ! SI : commEnT VoIS-TU Ton méTIEr DAnS lES ProchAInES AnnéES ? PG : Dans les prochaines années, nous verrons progressivement s’effacer les notions de matériel, de réseaux et de mobilité et je pense que le développement informatique, en particulier pour les plateformes mobiles, va profondément changer. SI : SI TU DEVAIS DonnEr Un conSEIl AUx éTUDIAnTS SUPInFo, qUE SErAIT-Il ? PG : Aux étudiants je me permettrais de leur conseiller d’une part de se spécialiser « à fond » dans une matière technique (afin qu’ils puissent se distinguer) et d’autre part de se sensibiliser, le plus tôt possible, à ce qu’est -vraiment- une entreprise en intégrant si possible des petites entreprises à l’occasion des stages. Se sensibiliser, ce n’est pas lire des bouquins qui parlent vaguement des méthodes de management, c’est profiter par exemple de ces stages pour parler avec les responsables et leur demander de partager leur expérience « non-technique » de l’entreprise. Je parle bien ici de l’entreprise au sens startup ou plus généralement TPE, qui seule peut créer suffisamment d’emplois, ce dont notre économie a vraiment besoin aujourd’hui. En résumé, les étudiants de Supinfo doivent avoir selon moi le double-objectif de devenir d’excellents ingénieurs et de futurs créateurs d’emplois et de richesse. Et lorsque je repense à ma promo 1993, je réalise avec une certaine fierté que nombre de mes camarades ont atteint ce double-objectif !

é t u a n u m m > Co SUPINFO à la finale du Défi H

Prix spécial du Jury pour ContAACt > L’équipe ContAACt du Campus SUPINFO de Strasbourg a remporté lors de la finale du Défi H, le jeudi 30 mai 2013, le prix spécial du Jury

L’équipe contaact à la finale du défi h Page Facebook de l'équipe : https://www.facebook.com/contAACt C’est dans le décor du Collège de France, grand établissement d’enseignement et de recherche, sous le haut-patronnage de Fleur PELLERIN, Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, et avec le regard bienveillant de Serge HAROCHE, prix Nobel de Physique 2012, que nos étudiants strasbourgeois ont reçu ce prix spécial qui vient couronner 5 mois de travail intensif. Ce prix spécial du Jury leur a été accordé d’une part pour la viabilité économique du projet et d’autre part parce que le projet est totalement opérationnel. Début juillet, une centaine de personnes de l’institut Médico-Educatif Saint-André (Cernay) pourront utiliser l’application ContAACt sur des tablettes numériques. Nous félicitions sincèrement nos

étudiants ; Gilles HUMEZ, Simon KAMLET, Geoffroy PLANQUART et David ROUX. ContAACt est une application tablette disponible sur toutes les plateformes du marché : Android, iOS (iPad) et Windows 8. ContAACt est une solution entièrement gratuite et open source. Basée sur la méthode PECS (Picture Exchange Communication System), elle permet aux jeunes handicapés de communiquer avec des images symbolisant des concepts (objets, personnes, lieux, actions, idées abstraites, etc.). Jusqu’à présent la méthode se basait sur un classeur de communication dans lequel étaient classées les images. La personne handicapée sélectionne les images et les aligne pour former des phrases. Selon le nombre de pictogrammes, le classeur peut très vite devenir lourd et encombrant. De plus

cela nécessite une certaine organisation puisque cela implique d’imprimer, de découper, de plastifier puis de « velcroiser » chaque image ! Avec ContAACt, ces problèmes ne se posent plus puisque l’application peut accueillir une infinité de pictogrammes. L’expérience utilisateur de ContAACt a été soignée avec l’aide de Christiane ANGELMANN, l’orthophoniste de l’institut. L’idée était de faciliter cette transition numérique en concevant un véritable classeur de communication virtuel ! De plus pour faciliter l’accompagnement des personnes handicapées par les professionnels (orthophonistes, éducateurs,…). ContAACt propose également une gestion avancée de la banque d’images. Chaque handicapé dispose d’un suivi personnalisé et adapté à son degré de handicap.

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s > Entreprise Métiers DCUBE, une société de services spécialisée Microsoft !

SCRUM est LA méthodologie dont tout le monde parle. DCube vous propose un éclairage sur cet ensemble d’outils permettant d’appliquer la méthodologie Agile sur un projet. Comparons la méthodologie cycle en V avec SCRUM. MêLÉE QUOTIDIENNE

BACKLOG DU PRODUIT

La répartition des rôles En cycle en V la hiérarchie est fixe, nous retrouverons un chef de projet, un MOA et un MOE. La méthodologie Agile quant à elle ne connaît pas la hiérarchie, chaque membre de l’équipe est au même niveau. Cependant pour pouvoir faciliter la cohésion et la discussion au sein de l’équipe, différents rôles sont définis. Le terme Scrum signifie « Mêlée » en Anglais, en référence à la Mêlée du Rugby où l’équipe entière pousse dans la même direction dans un effort commun. C’est l’esprit qui est défendu dans cette méthodologie où l’on essaye de minimiser les tensions et d’optimiser le potentiel de production de l’équipe en la responsabilisant. On retrouvera en premier lieu le PO (Product Owner) qui peut-être apparenté au MOA, cette personne aura à charge de transcrire le besoin

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BACKLOG DU SPRINT

24h

2 à 4 semaines

sous forme de stories qui répondent à une structure précise (En tant que «rôle, personne, type d’utilisateur», Je souhaite «fonctionnalité, tâche, action», Afin de «valeur ajouté, résultat»), cependant le PO ne pourra pas ordonner à l’équipe les tâches à réaliser, il se chargera seulement de prioriser le besoin. L’ensemble des Stories vient alimenter le BackLog produit (reste à faire sur le produit). Le second rôle défini en SCRUM est le ScrumMaster, cette personne aura à charge de veiller au bon respect des règles SCRUM ainsi que de faciliter la discussion au sein de l’équipe.

Le déroulement d’un projet

La seconde différence entre le cycle en V et SCRUM se situe au niveau du déroulement du projet. En cycle en V, le projet se déroule autour de 4 phases principales. • la rédaction des spécifications :

PRODUIT PARTIEL POTENTIELLEMENT UTILISABLE

période durant laquelle on définit précisément le travail à réaliser du début jusqu’à la fin du projet. • le développement : période durant laquelle l’équipe réalise la solution sous la directive du chef de projet. • recette du projet : période durant laquelle une équipe, différente de l’équipe de développement, va tester la solution pour pouvoir relever la moindre anomalie. • réalisation de la documentation : documentation technique et utilisateur Hormis la documentation, les différentes phases doivent être effectuées les unes à la suite des autres. La méthodologie SCRUM quant à elle découpe un projet en plusieurs petites phases qui seront appelées des SPRINT ou Itérations. Un sprint peut durer de 1 à 4 semaines. Durant cette période l’équipe va décider d’embarquer seulement les tâches pouvant être réalisées sur cette courte période pour pouvoir fournir un outil potentiellement livrable.

DE GAUchE à DroITE : chrISToPhE lAToUr, oThmAn EZoUITIn, IGor mIloSEVIc & rImEh FADhEl Cet ensemble de stories constitue le BackLog du sprint. Le Product Owner oriente ces choix en priorisant les Stories les unes par rapport aux autres en fonction du besoin utilisateur, des impératifs de production. Une fois le sprint terminé une démonstration consistant à valider la demande du Product Owner et à détecter les anomalies sera effectuée.

permettent de tester le code en permanence, couplés à l’intégration continue (qui permet d’exécuter ces tests sur un serveur d’Intégration), permettent de livrer un code fiable, qui répond aux règles de gestions définis dans les Stories. Cela permet d’améliorer grandement la qualité du code livré, et ainsi la satisfaction de l’utilisateur.

lE rESSEnTI DES éqUIPES

lES BénéFIcES DE ScrUm

En cycle en V le développeur est souvent dans le flou durant tout le projet car il n’intervient que sur sa partie et ne voit jamais la globalité du projet. Alors que SCRUM est contre la spécialisation, donc tous les membres de l’équipe toucheront à la globalité du projet ainsi qu’aux différentes phases décisionnelles. De cette façon , le développeur aura une vision globale du projet du début jusqu’à la fin et permet donc de répondre plus facilement et précisément au besoin finale.

DU TEST ET EncorE DU TEST

Le Test Unitaire fait partie intégrante de la méthodologie Agile. Les Tests Unitaires, morceaux de codes qui

On peut lister les bénéfices de la méthodologie Scrum en la comparant au classique Cycle en V : • évite l’effet Tunnel : Compte tenu que les specs sont « limitées » aux Stories qui sont établies par le Product Owner pour le sprint à venir, on n’a pas besoin d’attendre une phase de spécification longue et fastidieuse pour commencer à voir les fruits du travail de l’équipe de développement • adaptabilité : La durée de ces sprints permet, d’un sprint à l’autre, de faire évoluer le besoin en fonction des retours du Product Owner une fois qu’il a assisté à la démo de fin de Sprint • responsabilisation : l’équipe ne subit pas la spécification, elle embarque les Stories dans le sprint, et s’engage à les réaliser au cours du sprint à hauteur de

ses capacités • bien-être de l’équipe : compte tenu qu’elle est partie prenante dans les décisions liées au projet et qu’elle peut adapter sa production aux retours de l’utilisateur, l’équipe travaille sereinement en sachant que ses retours sont productifs et que ce qu’elle livre correspondra au final au besoin utilisateur.

conclUSIon

Pour conclure, la méthodologie Agile permet d’apporter plusieurs avantages au sein du projet, on notera principalement la puissance de production et la qualité des livrables. Issue de l’industrie Automobile, la méthodologie Scrum perce aujourd’hui dans le monde informatique et promet, dans les années qui viennent de se faire une belle place dans les réalisations de projets informatiques auxquels elle est particulièrement adaptée.

www.d-cube.fr DCube est partenaire :

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> Droit

> voir

aque mois

rement ch le Droit aut

FaCEBOOK ET lES JEUNES :

lE ParaDIgME DU ParaITrE > Avocat à la Cour d’appel de Paris, Alain BENSOUSSAN est fondateur du cabinet éponyme spécialisé dans les technologies de l’information, Alain Bensoussan Avocats. Il est également président et fondateur de Lexing®, premier réseau international d’avocats dédié au droit des technologies avancées. Il dispense des cours à SUPINFO sur la protection des données personnelles dans le monde. Si Facebook assure que vos données vous appartiennent, il faut garder à l’esprit que les données que vous mettez volontairement en ligne risquent à un moment d’échapper à votre contrôle… Les réseaux sociaux comme Facebook sont très populaires car ils permettent à des centaines de millions d’utilisateurs de rester en contact et de partager entre eux de nombreuses informations. En outre Facebook est gratuit, mais il ne faut pas être dupe. Il réclame en échange des données d’identification et toute autre information que l’on veut bien lui fournir grâce auxquelles il constitue des fichiers d’utilisateurs qui valent de l’or aux yeux des annonceurs publicitaires : quoi de mieux que de prospecter directement un passionné de jeux en ligne quand on vend des jeux vidéo? Lui afficher des publicités personnalisées ? Le profilage commercial est inhérent à internet et a fortiori à des platesformes comme Facebook. Il faut savoir que les informations personnelles données lors de l’inscription peuvent être utilisées à des fins de prospection commerciale. Mais on n’est pas obligé de tout renseigner… sur le formulaire d’inscription. On peut ne remplir que les champs obligatoires. C’est même recommandé.

La même vigilance est de mise lors de la création de son profil sur Facebook afin de ne pas mettre d’informations trop personnelles ou intimes telles que sa religion, ses idées politiques, son adresse, ou encore son numéro de téléphone. De même il est recommandé de configurer ses paramètres de confidentialité pour sélectionner les informations, photos ou coordonnées qui seront accessibles à tout le monde, ses amis ou seulement un groupe fermé d’amis. Le « web social » a beau ne pas être de nature commerciale, son usage a donné naissance à un marché des informations personnelles, un commerce très lucratif qui s’exerce au détriment des internautes qui ne sont pas réellement informés de l’utilisation de leurs données personnelles qui en est faite sur le web. Les règles relatives à la protection des données à caractère personnel trouvent là leur utilité, mais se heurtent encore trop souvent au fait que les données sont hébergées sur des serveurs situés à l’étranger et qu’il n’est pas aisé de faire respecter une réglementation européenne, hors de cet espace. Par ailleurs, n’étant pas clairement informés, ils ne sont pas conscients des risques encourus en termes notamment de protection de la vie

Maître alain BENSOUSSaN privée et de l’identité numérique, deux notions « à contenu variable » qui témoignent de la fusion maintes fois annoncée du « monde réel et du monde numérique ». Les réseaux sociaux repoussent les frontières de la vie privée, avec la pluralité de fonctionnalités offertes (partage d’informations entre des groupes de nature différente, publication instantanée d’informations en commun, diffusion d’informations sur les murs interactifs, etc.). Si Facebook est un monde merveilleux où l’entrée en matière se fait par « avoir des amis » et par dire « j’aime ». Il n’y a pas d’exposition de soi, c’est plutôt le paradigme du paraître qui prévaut. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui l’expression de la valeur universelle du « droit de paraître » faisant ainsi reculer les limites de l’intimité. Ils permettent de se montrer sans limite de temps, de lieu, d’événement(1). Pour autant, ce droit de paraître trouve ses limites dans le droit à la dignité numérique. Internet est devenu partie intégrante de notre vie, à tel point qu’il fait désormais partie du monde réel. Il faudrait donc appliquer à internet les mêmes valeurs et droits fondamentaux que dans notre société et créer une charte universelle sur les droits de l’homme virtuel.

(1) Cf. notre intervention parue dans « Le futur de la vie privée, à horizon 2020 », cahiers Innovation & prospective n° 1, Cnil décembre 2012, p. 14.

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> #SUPINFO

quantes, us SUPINFO r p a m m a s c é t s li e a d coins res actu aux quatres > Les derniè

concours cisco netriders #2

le contrat pro avec capgemini

Sylvain CHEVALLIER, étudiant sur le campus SUPINFO Tours a décidé de se lancer dans le concours organisé par Cisco et a obtenu la 2ème place en France. Une étape nationale qui s’est déroulée le 22 mai dernier. Les étudiants sélectionnés participeront ensuite à la demi-finale internationale le 24 septembre prochain, puis les meilleurs s’affronteront lors de la finale à San José en Californie au siège international de Cisco. Quelque temps après les résultats de l’étape nationale, Sylvain nous confie : « Ayant passé ma CCNA peu de temps avant le concours, le 1er QCM ressemblait fortement aux questions de l’examen de la certification. Je m’en suis sorti sans trop de difficultés. La plus grande difficulté a été la gestion du temps très court pour répondre aux 100 questions, toutes écrites en Anglais. Le 2nd QCM lui m’a semblé plus difficile. Une recherche minutieuse dans les divers routeurs et switches de la topologie réseau présentée était nécessaire. Peu confiant à la sortie de l’examen, j’ai été agréablement surpris et content d’apprendre les résultats puisque je suis finalement classé 2ème de France à ce concours. Ce genre de compétition permet de se distinguer, de faire des rencontres avec d’autres étudiants et avoir diverses opportunités de stages, d’échanges avec des experts). »

Devenir consultant Nouvelles Technologies chez CAPGEMINI en contrat de professionnalisation ! Le groupe Capgemini est l’un des leaders mondiaux du Conseil, des Services informatiques et de l’Infogérance. En 2012, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 10,3 milliards d’euros et emploie aujourd’hui plus de 125.000 personnes dans 44 pays. Le groupe Capgemini est signataire de la charte de la diversité en entreprise. La Division Industries et Distribution de Capgemini recrute 25 Consultants Nouvelles Technologies (H/F) en contrat de professionnalisation sur une durée de 24 mois, en partenariat avec SUPINFO, pour préparer le Master 2 SUPINFO (Titre d’Expert en Informatique et Système d’Information enregistré au niveau I du RNCP). Les postes sont à pourvoir à Paris-La Défense pour la rentrée universitaire 2013-2014. Ce contrat de professionnalisation vous permettra d’être formé et diplômé par SUPINFO tout en étant rémunéré par Capgemini. Vos missions vous amèneront à intervenir sur des projets d’intégration de systèmes d’information pour nos clients. En particulier, vous assurerez des missions de conception, de développement et de paramétrage de systèmes d’information, tout d’abord en tant qu’alternant(e) puis en tant que collaborateur(trice) si l’expérience est concluante. http://www.supinfo.com/fr/ capgemini.aspx

after-school avec Sogeti Vous êtes jeunes Diplômés ? Venez retrouver l’équipe de SOGETI, équipe d’Experts et de recrutement du Scteur de l’Energie et du Transport autour d’un cocktail. Rendez-vous le 20 juin 2013 à partir de 18h dans nos locaux à issy les Moulineaux. Profils recherchés : •Ingénieurs Systèmes UNIX, LINUX, AIX •Ingénieurs Systèmes Windows •Administrateurs de Bases de Données Oracle •Analyses Tests de performance / Tests de charge •AMOA transport / Logistique / Trésorerie •Développeur Java/Mobilité •Développeur .NET/Sharepoint Pour vous inscrire, adressez votre CV à [email protected] Un mail de confirmation vous sera envoyé. Sogeti, filiale à 100% de Cap Gemini est l’un des leaders des services informatiques et d’ingénierie de proximité, spécialisé dans la gestion des applicatifs et des infrastructures et le conseil en technologies. Sogeti propose des solutions innovantes autour du Testing, du Business Intelligence Management, de la Mobilité, du Cloud et de la Cybersécurité, s’appuyant sur sa méthodologie et son modèle mondial de prestations de services Rightshore®.

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