Jackie Taffanel Administration - La danse

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La compagnie / Les artistes. «La danse de Taffanel incite à ce commencement infini, et en cela même elle est autant art de danser qu'art de vivre» Jean-Marc ...
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La compagnie / Les artistes «La danse de Taffanel incite à ce commencement infini, et en cela même elle est autant art de danser qu’art de vivre» Jean-Marc Adolphe, Mouvement.

Jackie Taffanel Chorégraphe, fondatrice et directrice de la compagnie



Jackie Taffanel, née au Maroc d’origine espagnole, étudie la danse auprès de Karin Waehner, Ingrid Metzig, Myriam Berns, et Jacques Patarozzi, chorégraphes posant d’emblée la question de la singularité. En 1982, elle crée « Solo un » et « Duo » avec Denis Taffanel, son «compagnon de route». En 1983, sa création « Neuf Portes » est primée au Concours de Bagnolet, Jackie Taffanel est alors invitée à Durham pour l’American Dance Festival. C’est à ce moment qu’elle fonde sa compagnie « Le Groupe Incliné ».

Grâce à l’attribution d’un studio de danse par la Ville de Montpellier pendant 15 ans et le soutien des collectivités territoriales et du Ministère de la Culture, les conditions d’une recherche existent enfin. La fluidité du style, tout est là, dans un questionnement incessant de ce qui «grouille derrière le geste» avec l’humilité de l’affleurement, l’incartade de l’intensité». C’est la poétique du mouvement qui la passionne, à la croisée des sens, avec une curiosité qui ne cesse pas pour l’énonciation à l’oeuvre dans la trace.

Denis Taffanel

Artiste chorégraphique, co-fondateur, et interprète de la compagnie depuis 1982. Après avoir suivi les enseignements de Jacques Patarozzi, Cl Heggen, Y Marc et Ingrid Metzig entre 1973 et 1982, il devient, sous la direction artistique de Jackie Taffanel danseur interprète des productions de la compagnie et participe depuis à ses activités. Interprète dans nombre de ses créations, dont, pour les dernières en date, « Poignées d’Ange » et « Délier les anges, créations 2008 et 2009. Son prochain spectacle en 2013, sera un solo autour de Tartarin de Tarascon d’Alphonse Daudet. Un accident de santé l’ayant conduit à considérer sa propre voix, l’enseignement d’Olga Tichina, en chant lyrique, l’a amené à développer les résonances entre colonne d’air et mouvement. Depuis quelques années, c’est au travers de soli liant voix et mouvement qu’il mène un travail très original et une recherche très singulière sur l’énonciation en musicalité et le mouvement. Pour lui : « le mouvement et la voix se provoquent mutuellement. Ce qui nous dépasse apparaît alors fortuitement. Cela constitue une mémoire et une culture, enrichit la distance qui nous sépare de nousmêmes. » Il poursuit ce résonnement à travers ses soli et activités pédagogiques. Denis Taffanel investit et revisite de sa danse des espaces divers: urbains, patrimoniaux, bibliothèques, médiathèques lieux conviviaux du quotidien, comme les espaces dédiés au spectacle... Les murs le passionnent. Il anime des ateliers ou tout un chacun peut faire l’expérience de la voix en mouvement, de la parole en acte, du geste chantant.La fabrication artistique est au cœur de chaque rencontre (conférences dansées colloques etc). Il poursuit une recherche féconde et extrêmement vivante dans sa transmission auprès des publics amateurs et professionnels dans le cadre des diverses résidences de la compagnie à travers la France. Depuis 2000, il crée des soli dont «Affable et Avenant», son dernier opus, approfondissant cette relation de la parole en actes chorégraphiques. Il intervient auprès des options théâtre et danse des baccalauréats artistiques, ainsi que dans la formation des enseignants du premier et du second degré. Invité par les conservatoires et les universités, il inaugure la première session du Pôle national ressource en 2005 (Rectorat Crdp de Montpellier).

Les créations 1984 : « Presqu’île »(voir «cahier spécial» n° 6 des Saisons de la Danse: «Chair, musique intérieure»). 1986 : « Outremer » 1988 « Le Cri du Guetteur » 1992 :« Le Pont Dormant » 1994 : « Hors Champ » (Trio à cordes de Paris, musique de Thierry Lancinot), 1995 : « Beau Fixe » (Prix de l’innovation artistique par la fondation Ludwig de Aachen ) 1996 : « Des Allures et des Airs » (trio de cuivres Marre, Godard, Canape) à L’hippodrome de Douai 1997: « Tambours Voilés » (piano JM Machado,un univers «mouvementé» en musicalités se déploie en mettant la danse au contact d’autres créateurs). C’est une confiance et une recherche dans le mouvement qui rend attractives ses pièces courtes. Son Art rencontre un écho très chaleureux en Allemagne( Berlin, Dusseldorf, Cologne, Heidelberg, etc..Aachen où elle a reçu le Prix de l’Innovation Artistique de la Fondation Ludwig en 1995 et est ré-invitée avec plusieurs pièces de son répertoire. 1998 : « Azul » ( Scène Nationale de Narbonne) entre ombres et lumières méditerranéennes. 1999 – 2002 : « Tambours Voilés »,«Volées d’Éclats »,«Les Duos de Barcelone », « Ciegos », « Droit dans les yeux » 2002 : « Les En Jeux » écriture chorégraphique scénarisée avec de grands groupes de danseurs et de musiciens. 2003 : «Le dire à l’envers» à la fondation Gugghenheim de Bilbao et à la fondation Ludwig d’Aix la Chapelle avec françois Rossé et Sylvain Kassap. 2004 : « les Ghouls », « Idioms » duo bilingue (catalan, français),« Odadali » (Garcia Lorca -Graciane Finzi-Daniel Tosi). Invitations 4 années consécutives à La Fondation Miro de Barcelone. L’été 2004, pour Dogora, un quatuor est créé pour une carte blanche des «Estivales» à Patrice Leconte. 2005 : « EleKtro-Korpus » avec le groupe e-dense pour el médiator. 2006 : « Allez !» (Turin et Montalba) 2007 et 2008 : « Singulières collections » et « Protections Particulières » avec Thierry Gomar (musique) et David Olivari (vidéaste).Résidence dans l’Aude avec créations et formation des publics. 2009 : Elle fait partie du projet des 20 « Princesses » à l’invitation d’O.Azagury pour la Scène nationale de Poitiers et créé « Délier les anges » (co-production EPCC Abbaye de StSavin) inspirée par les fresques de l’Abbaye de St Savin(site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO) Création de «Délier» en dec 2009 pour le théâtre de Poitiers et en 2010 à Montpellier. 2010 : Projet Eurorégion avec l’Université de Toulouse et l’école d’ Art et de Design de Barcelone : “La vibration des Métamorphoses”(amateurs et professionnels) « A même la peau » à Toulouse, Barcelone, Avignon. Création des soli «Affable et Avenant» (danse et textes) par Denis Taffanel et invités par les médiathèques de la Région LR, les printemps des poètes,festivals du livre etc.... 2011-2012: «Tact!» création pour le Languedoc Roussillon et le Canada. Poursuite du partenariat avec les lycées des Pyrénées Orientales, de Lozère, de l’Hérault, de l’Aude dans le cadre de lycéens-tour en 2013. 2012- 2013 : un projet de création pour Moncton( Canada) en résidence dans l’Atelier de la Compagnie puis en residence à Moncton : «Les traits tirés» (juin et octobre 2012). 2013 : Projet de création «A bras le corps, les paysages quatuor», et solo de Denis Taffanel à partir de la langue d’Alphonse Daudet.

La démarche

Une Dynamique de territoires Après des résidences à Strasbourg, au Mans (cf. le film Regards croisés), des actions sur différents territoires (Cantal, Puy de dôme, Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Nord), une Résidence chorégraphique en Pyrénées-Orientales (film Le mouvement de l’oeil), elle instaure en 2003 des liens étroits avec la Catalogne Sud, dans une dynamique transfrontalière. Très investie sur le territoire Nord catalan, Jackie Taffanel multiplie les occasions de mise en jeu des interprètes dans des évènements improvisés où le public assiste à l’émergence même de pistes «vitales» pour la création. Elle est à l’origine en 2004 du jumelage de deux communes de Catalogne, Alénya et Celrà . La fondation Miro et l’Université autonome de Barcelone l’invitent 4 années consécutives. Dans une relation croisée à son processus de création, elle est réinvitée par les fondations Ludwig d’Aachen. Très présente en Languedoc-Roussillon elle participe à un projet de diffusion de ses œuvres sur le territoire de L’Aude, et des Pyrénées orientales en lien avec la formation artistique des enseignants et des amateurs. Elle crée du « Tac au.. » à Brive en 2008, « chassés croisés » pour les amateurs et enseignants en danse des Bouches du Rhône en 2009 avec le conservatoire et la scène Nationale de Martigues, et « Fais-moi signe » pour l’université de Poitiers en mai 2009. Danse et philosophie: pendant 12 ans à l’invitation de Michel Bernard elle est associée à la recherche menée à l’Université de Paris VIII. En 1994, JT soutient une thèse en Esthétique et Philosophie à L’université de Paris VIII L’atelier du chorégraphe : le Regard, où elle approche «l’instance» ou aire de jeu perpétuée par le regard, la parole, la création de dispositifs sensitifs de recherche dans l’atelier. Les «grandes oscillations paradoxales» du processus d’écriture chorégraphique, tissés dans l’expérience sensorielle, ses résonances haptiques dans l’interprétation, l’amènent à réfléchir la relation dialogique aux danseurs par un creusement de l’expérience tactile.

A propos de son travail Dans une mouvance semblable, c’est à dire animée par la même pulsion et passion d’expérimentation poétique et scénique d’une musique « live », mais avec un projet encore plus singulier et ambitieux, je crois nécessaire ici de mentionner et souligner l’œuvre originale et, à mes yeux, insuffisamment reconnue en France de la chorégraphe et danseuse Jackie Taffanel. Plus particulièrement au cours des deux dernières décennies, cette artiste, en effet, a voulu, contre vents et marées , et refusant la séduction facile et lucrative des modes ambiantes ou l’imitation sécurisante des modèles hérités des grands ancêtres, ouvrir et explorer un champ nouveau de la corporéité dansante. Ainsi s’intéresset-elle non seulement à l’interférence et aux échanges de la musique instrumentale avec les caisses de résonance et la surface épidermique des corps mouvants des danseurs comme dans Tambours voilés, mais, plus profondément et subtilement, d’une part, à ce qui se joue dans l’espace sensoriel entre ces corps, au réseau intercorporel qu’ils tissent entre eux et qui, selon sa terminologie, crée « un trouble » consécutif à « une marge » comme écart singulier ou modulation subjective produite dans l’interprétation de chacun du mouvement dansé ; d’autre part, un « trouble » plus radical encore et même originaire provoqué par le dire, l’acte d’énonciation vocale et linguistique associé à ce mouvement. En somme, le souci dominant de cette artiste hors normes est : « Comment faire que l’écriture chorégraphique ne devienne pas un objet, un produit fini, mais possède un potentiel de remaniement à l’infini. Il faut absolument, dit-elle, faire exister dans l’écriture un champ d’expériences liées aux événements mis en place entre les sujets, le champ des interrévélations. Par une infime modulation des qualités, l’ensemble peut sans arrêt bouger, se réactualiser. L’aspect contemporain de la danse n’est pas simplement lié à l’époque, mais c’est parce que dans le système même de l’écriture il y a un potentiel d’actualisation, voire de réactivation à l’infini de l’apparition et de la disparition de la trace, liée à la réalité des personnes présentes. » Bref, il s’agit, pour elle, de faire surgir « le goût de l’instant, la saveur de l’instant » plutôt que d’écrire et imposer « un agencement de pas ». Jackie Taffanel réussit ainsi, selon moi, à restituer la spécificité ou, si l’on préfère, la qualité distinctive radicale de l’acte de danser que j’ai cru devoir designer par le néologisme quelque peu inélégant d’ « orchésalité ». Extrait de «Généalogie du jugement artistique» de Michel Bernard paru en 2012

Les enseignements artistiques Un atelier en accueil de proche en proches

Son implication dans la formation des danseurs, des enseignants, des amateurs : Depuis les origines de la compagnie, elle met les outils de la création au coeur des formations avec l’Education nationale et l’Université. Elle réfléchit à la constitution d’un espace de recherche ludique, sensoriel ou chacun d’entre nous puisse être en expérience artistique. Elle inscrit dans la transmision l’espace de jeu , la transpassibilité, l’expérience du Tact..., la culture chorégraphique en transdisciplinarité. À Poitiers, à Montpellier elle co-anime des ateliers «danse et philosophie» avec Michel Bernard. Elle l’invite en Octobre 2009 à l’Atelier JDT de Castelnau le Lez à s’exprimer sur les chiasmes, et la relation du mouvement et de l’énonciation. Elle est invitée en 2005 et 2006 par le département de Philosophie de l’université de Barcelone, en 2009 l’université de Perpignan l’invite à “questions d’art’. Dans ses «conférences dansées», l’expérience sensible des outils de recherche sont mises à la portée de «tout un chacun» et «parlées» au plus près de la fabrication. L’Education Nationale, les universités étrangères (USA, Canada Uquam-Montréal, Corée, Espagne, Institut del teatro et université de Barcelone, Girona) et françaises (Poitiers, Grenoble Nice, CND, Paris VIII, Tours, Normal sup de Lyon, Clermond ferrand en 2013) l’invitent. En 2010 2011 elle participe à un séminaire autour des écrits de Michel Bernard. De 2002 à 2011 elle encadre les stages Art pour le Rectorat de Montpellier et inaugure en 2005 le Pôle national Ressource du Sud de la France. De 2006 à 2009 elle est invitée à Istres, Avignon, Reims, Brive, Poitiers, Martigues…Lyon. En Février 2011 le Rectorat de Montpellier l’invite pour des formateurs à partir de : “Délier”crèe dans le Patrimoine du XII°. Elle est sollicitée pour les stages Nationaux de “Danse à l’Ecole” (Reims; Marly etc...) La Région Languedoc Roussillon l’associe à Lycéens-Tour en 2010, 2011, 2012 et 2013, avec les lycées de L’Hérault, de Lozère et des P.O ( Art danse et option-théâtre) … Elle ouvre largement les portes des répétitions aux jeunes et rencontre les publics, les enseignants, les parents d’élèves lors des «Bals des audacieux» moments trans-générationnels, où l’art contemporain s’invite en rupture de moments festifs. Elle est partenaire des Enseignements Art-danse du lycée Lurçat de Perpignan depuis 8 ans. Dans son atelier, de “proche en proches”, dans l’agglomération de Montpellier, elle développe son projet, par un accueil qualitatif et un partage avec les publics par l’expérimentation sensible. Dans un souci éthique, considérant que le temps accordé à l’immersion dans les démarches artistiques diverses est déterminant pour l’évolution des représentations sociales, elle participe à la dynamique des Arts vivants avec une exigence de proximité qualitative. Elle accueille des projets artistiques transdiciplinaires dans “l’atelier de proche en proches” en même temps qu’un public invité à prendre le temps de l’expérience sensible et du regard . (5 DVD sont à disposition sur demande Regards croisés, le mouvement de l’oeil, délier. Tact et Affable et Avenant Site WWW.compagnietaffanel.com)

Activités 2012 Des spectacles

TACT! Février 2012 à La Chapelle à Montpellier Création chorégraphique Pour 3 danseurs et un vidéaste Chorégraphie : Jackie Taffanel

Plus que jamais… la sensation, et son devenir rhizomatique dans l’écritrue chorégraphique. Donner du temps à l’expérience tactile… Les ressentis de nos peaux, de creux en plis, d’aspérités en températures, d’effleurements en griffures, de caresses en claques sont « écoutés» quant à ce qu’ils font surgir. L’univers de la pièce se tisse sous les regards, grâce aux entrelacs des parcours sensitifs de tous les protagonistes (danseurs, vidéaste, scénographie tactile, éléments musicaux lumières, regard de la chorégraphe)

Affable et Avenant ( 3 soli ) 1, 2, 3 Mars 2012 à La Chapelle à Montpellier Le 14 Mars festival Danse en Cèze de Bagnols sur Cèze Tout au long de l’année dans les médiathèques de Montpellier et de l’Herault Le 14 juillet, au Festival de Poésie du Grand Cèdre de Massiac

« Affable et Avenant » propose de faire partager par une articulation parlée, chantée et dansée une écoute d’un poème, d’un texte : - Tenter de restituer par le mouvement, l’écriture chorégraphique ce qui surgit dès les premières impressions de lectures du texte, du poème. - Reconnaître en traversant le texte les fulgurances internes (ce qui va plus vite que le texte) en écho, en résonance avec le dit et l’implicite du texte. - Donner au corps, présence à ce qui fugitivement apparaît, dérive au cours d’une lecture à haute voix. La vocalisation, l’énonciation et le mouvement témoignent d’une rencontre singulière dans un temps donné dans un rapport de lecture. Les autours de la présentation publique : Dans le cadre d’un atelier avec des amateurs, lecteurs, scolaires etc. Le dispositif comprend 3 étapes : 1) Faire parvenir des textes pour que les publics en prennent connaissance et éventuellement les apprennent. 2) après la présentation des soli de Denis Taffanel: questionnement, échange et/ou temps d’atelier de pratique. Dans cet atelier, l’attitude privilégiée consiste à questionner, face à un texte, les résonances, l’émergence de qualités d’interprétation, de compréhension... La vibration du poème se traduit une mobilisation de « porte-voix, de haut-parleurs, de vocalises corporalisées comme relations entre le danser le parler, le chanter, le dit... La mise en signes graphiques, le corps engagé en nuances et contrastes... Le mouvement et la voix se provoquent mutuellement faisant apparaître des nuances, des sensations, des relations au souffle qui chargent le geste de nuances, de couleurs, de musicalités en écoute. 3) Rencontre et débat avec le public, afin de croiser expérience artistique et regard sur les moments chorégraphiques. Faire une conversation où se confrontent les intérêts de lecture et la formulation des résonances individuelles.

Les Traits Tirés

Création chorégraphique 2012 de Jackie Taffanel pour trois danseuses

Résidences de création, à Montpellier, en région et au Canada: - du 2 au 7 avril, répétitions à l’atelier de la compagnie à Castelnau le lez. - du 16 au 21 avril, résidence de création au lycée Dr Lacroix de Narbonne dans le cadre du projet lyceens Tour - du 23 au 27 avril, résidence de création au lycée Jean Lurçat de Perpignan dans le cadre du projet lyceens Tour - du 22 au 25 mai, résidence de création au Lycée professionnel Honoré de Balzac à Mende - du 26 octobre au 1er novembre résidence à Moncton au Canada Présentations du travail : - le 25 mai à Mende, présentation issue de la résidence artistique menée au lycée. - le 21 avril à Narbonne, présentation issue de la résidence artistique menée au Lycée Dr Lacroix - le 27 avril à Perpignan, présentation issue de la résidence artistique menée au Lycée Jean Lurçat, - le 1er Novembre à Moncton au Canada Les traits tirés est une création sur la trace, le parfum du mouvement. Ce projet interroge et met en jeu l’inscription du toucher à distance, il se situe dans la continuité de Tact ! (création 2010/2011). Les traits tirés par les danseurs sont, pour reprendre les mots de Walter Benjamin «comme autant de figures associées, surgissant, s’approchant et s’éloignant pour en poétiser, en ouvrager, en ouvrir l’aspect autant que la signification ». Il s’agit ici du tact spatial. Dans la danse, les processus de recherche, les échanges créent des intervalles, des distances qui nous séparent et interrogent le rapport à la tactilité. En assimilant l’expérience de la création précédente, Les Traits Tirés tente de déchirer l’enveloppe du savoir produite par Tact ! pour une immersion totale dans la sensation. Ici, il s’agit de tirer des traits, d’en saisir les traces, de les inscrire dans l’espace et le temps puis de les retirer comme pour régénérer des espaces vides, nécessaires à la Re-Création.

La chorégraphie, ou comment mettre le propos en mouvement Ce projet interroge la tactilité sous toutes ses formes et permet, pour reprendre les termes du philosophe Michel Bernard, de « constituer la source d’une kinesphère fictive qui hante et surdétermine la kinesphère visible par toute sa force énonciatrice ». Les outils ou comment représenter la Kinesphère. La création Les traits tirés est dans une dynamique de tactilité spatiale. Les danseurs détiennent dans leur costumes de grands tubes flexibles (jusqu’à 8 m) chargés de poids qu’ils jettent….et par lesquels les distances de contact sont créées. Cela permet de suspendre en l’air, pour une durée donnée, l’intention même des danseurs de toucher à distance. A partir de cette structure tentaculaire que chaque danseur possède se crée la relation de contact à l’espace. Ainsi le corps se déforme, se métamorphose et se met en expansion tout en explorant les possibilités de toucher la chair de l’espace. Dans un même temps, sur un écran vertical, une vidéo saisissant ces mouvements est la source même d’une scénographie simultanée. Comme la trace de la trace. Restituer les mouvements dans la création est déterminant afin que la danse se déploie au delà de sa propre visibilité. Les graphismes lancés et suspendus un instant créent ainsi une scénographie en remaniement permanent. La trace est vécue comme un paradoxe entre mémoire et actualisation. Elle est alors au cœur du questionnement dans ce qu’elle a d’instantané, de jaillissant malgré la précision de l’écriture. Dans un second temps, les traits ainsi suspendus dans l’espace se retirent et tracent une architecture que le vidéaste capte pour mieux la dé-tisser par « retrait de chaque trait » comme autant de chemins aventureux pour le corps sensible. Une mise à nu des corps s’opère quand les traits dans leur épaisseur, leur densité, se retirent. C’est le temps des chemins blancs où la mémoire sensorielle de l’expérience se déploie dans des danses croisées se réconciliant avec la proximité, et le contact charnel. «La Kinesphère désigne l’espace accessible directement aux membres d’une personne, elle s’étend tout autour d’elle, jusqu’à l’extrémité de ses doigts et pieds tendus dans toutes les directions. Elle symbolise l’espace personnel de l’artiste qui est au centre de cette sphère.» Rudolf Laban

Des formations L’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE DU DANSEUR A Montpellier, la Compagnie Taffanel s’inscrit dans le dispositif de formation permanente en danse contemporaine des danseurs professionnels et amateur de l’Hérault. Elle organise plusieurs stages de formation en direction des publics professionnels dans son atelier à Castelnau le lez. Les stages pour danseurs professionnels organisés et menés par la Cie Taffanel en 2012 - -

Du 16 avril 2012 au 21 avril 2012, stage de Formation des interprètes chorégraphiques. Du 16 au 28 août 2012, stage de Formation des interprètes chorégraphiques.

En 2012 la Cie organise les « En jeux du Week End », stage de courte durée, un week end, pour un entraînement régulier du danseur. Cette formule permet aux danseurs du département d’accéder à un entraînement régulier et peu onéreux. - les samedi et dimanche 21 et 22 janvier 2012 - les samedi et dimanche 10 et 11 mars 2012 - les samedi et dimanche 9 et 10 juin 2012 - les samedi et dimanche 7 et 8 juillet 2012 Ces stages peuvent tous être financés par l’AFDAS, lorsque les danseurs sont intermittents du spectacle puisque la Compagnie bénéficie d’un numéro de formation professionnelle. La Cie a également réitéré, à Castelnau le lez les Cours-atelier du jeudi soir et le training du vendredi matin pour danseurs de niveau avancé. Devant le succès de ces cours, des corus supplémentaires vont être rajoutés le vendredi après-midi, ainsi que des ateliers danse-voix un samedi par mois animés par Denis Taffanel. Les ateliers de pratiques artistiques dans les Collèges et lycées en 2012 La compagnie a renouvelé cette année encore son atelier de sensibilisation à la danse contemporaine au lycée Jean Lurçat de Perpignan. Ces ateliers sont financés par la DRAC et les établissements eux-mêmes. Projet Lycéens tours : La Cie a travaillé en résidence de création autour de sa création les traits tirés dans trois lycées de la Région, le Lycée Docteur Lacroix de Narbonne, le Lycée Jean Lurçat de Perpignan, et le Lycée professionnel Honoré de Balzac de Mende. Dans chaque lycée la Cie a développé des ateliers avec les lycéens et ouvert ses répétitions aux scolaires. L’enseignement Spécifique Art Danse au Lycée Jean Lurçat de Perpignan/ Le BAC DANSE. Durant l’année 2012 La Compagnie Taffanel a pris en charge en charge la Gestion, la coordination artistique et logistique de « l’enseignement spécifique danse » au Lycée Jean Lurçat de Perpignan, en collaboration avec le centre chorégraphique national de Montpellier et la DRAC LanguedocRoussillon.

Le programme Objectifs culturels et artistiques généraux La pratique ou les connaissances en actes. Mobilisation des connaissances pour faire émerger la matière corporelle dans des projets singuliers et collectifs. Classe de seconde : « Expérience de l’interprète en mouvement», sortir le geste du systématisme. « Passer d’effectuer à incarner une vision » Activité de transformation Duos: construire un espace à 2 Classe de première : De l’abstraction à la théâtralisation, théorie de Laban vers la résonance avec l’autre Les dynamiques, les nuances. Impro/composition. Les abstractions : travail sur les matériaux, matière et non plus sur l’illustration de thèmes. Les outils repérés dans l’œuvre de Bagouet « So schnell »au service de leur projet. Ecriture décidée, controlée Classe de terminales : 1) Objectif 1ere période 2) autour du Faune les outils pour la création d’objets chorégraphiques. Solo/Duo/trio - « de la posture au mouvement dansé » - « impro à partir de phrase/poème -«espace de représentation en perspective » Autour de Trisha Brown « set and reset », agir spontanément dans prise de risque, circulation, fluidité. Pour aboutir à l’ensemble de ces objectifs, la cie intervient avec ses propres danseurs, et fait appel à plusieurs intervenants dont : Jean Guizerix, Roger Méguin Dominique Noël, Léonardo Montecchia, Kiomi Ishida, Gérard Taver, Didier Sihol, , Thomas du Châtelet, Anna Sanchez, Laura Vilar, Georges Dominguez, Dominique Brun.

Fonctionnement de la compagnie

Un lieu La Cie a mis à disposition d’autres Cie, son lieu, pour des résidences de création selon les demandes. La Cie n’étant pas subventionnée pour cela, elle est obligée de demander aux autres compagnie une participation financière. La Cie met également son lieu à disposition pour des ateliers de théâtre ou autre, ou des stages selon les demandes. Une équipe - Jackie Taffanel, sa chorégraphe et directrice artistique - Denis Taffanel, Assistant chorégraphe. - Sabrina Lenglet, Administratrice - Maïa Jannel (Attachée de production, chargée de diffusion, intermittente du spectacle, temps partiel). - Les Artistes (danseurs, musiciens, vidéaste)

Bilan d’activités 2011 La création chorégraphique Tact ! Création pour 3 danseuses Période de création : De Février 2011 à février 2012.

Date de la première : 28 mai 2011, Château d’Assas au Vigan. (Présentation du Duo, interprété par Cécilia Ribault et Barbara Blanchet). La Cie a présenté le spectacle en trio, la première semaine de février trio issu de cette création, qui s’est poursuivi entre le 1er et le 5 février 2012 à la Chapelle à Montpellier.

Présentation des modules de travail :

- Lycée professionnel Charles Aliès à Mende, le 15 avril 2011, présentation issue de la résidence artistique menée dans le cadre du projet Lycéens Tour. - Lycée Chaptal, à Pézenas, le 22 avril 2011, présentation issue de la résidence artistique menée dans le cadre du projet Lycéens Tour. - Studio de la Cie, à Castelnau le lez, du 28 juin au 1er juillet 2011.

Les résidences de création en 2011: Du 31 janvier au 5 février 2011, Studio de la Cie. •

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Du 7 au 11 février 2011, Studio de la Cie. Du 6 au 9 avril 2011, Studio de la Cie. Du 11 au 15 avril 2011, Lycée Professionnel, Charles Aliès de Mende. Du 18 au 21 avril 2011, Lycée Chaptal de Pézénas. Du 20 juin 2011 au 1er juillet 2011, au studio de la Cie Du 28 novembre au 3 décembre 2011 Du 23 janvier au 4 février 2012

La diffusion du répertoire et des créations NOM DES SPECTACLES

VILLE/ LIEU

STRUCTURE D’ACCUEIL

NOMBRE DE REPRÉSENTA°

DATES

MODALITÉ DE DIFF.

NOMBRE D’INTERPRÈTES

« Affable et Avenant» Solis « Duos » Parcours Chorégraphique « Affable et Avenant»

Ganges

Médiathèque Lucie Aubrac Université

1

24 février

1 cession

1 danseur

1

17 mars

1 cession

3 danseurs

Médiathèque Jean de la Fontaine Lycée Professionnel Charles Aliès Lycée Chaptal

1

9 avril

1 cession

1 danseurs

1

15 avril

Lycéen Tour

2 danseuses

1

22 avril

Lycéen Tour

2 danseuses

Théâtre du point du jour Château d’Assas

1

21 mai

1 cession

1 danseur

Studio de la Cie

5

Studio de la Cie

3

MJC

1

Médiathèque

1

Théâtre de l’Albarède Médiathèque Shakespeare Médiathèque Albert Camus

1

Duos de « Tact » Création 2011-2012

Perpignan Lavérune Mende

Duos de « Tact » Pezenas Création 2011-2012 « Affable et Avenant» Lyon Solis « Duos » Le Vigan Parcours Chorégraphique Duos de « Tact » Castelnau-leCréation 2011-2012 Lez « Affable et Avenant» Castelnau-leSolis Lez « Duos » Jacou Parcours Chorégraphique « Affable et Avenant» Villeneuve-lèsSolis Maguelone « Délier » Ganges « Affable et Avenant» Solis « Affable et Avenant» Solis

Montpellier Clapiers

1

1 1

28 juin au 1 cession er 1 juillet 28 juin au 5 1er juillet autoproductions 7 au 9 juillet 3 autoproductions 30 1 Cession septembre 18 1cession novembre 25 1 cession novembre 9 décembre 1 cession 16 décembre

1 cession

3 danseurs 25 amateurs 2 danseuses 1 danseur 3 danseurs 1 danseur 4 danseurs 1 danseur 1 danseur

Au total : 18 représentations dont 10 cessions, 1200 spectateurs environ, 4 pièces du répertoire Partenariats : Partenariat avec la Région LR, la DRAC, Le département de l’Hérault.

L’éducation artistique et professionnelle du danseur La formation des danseurs professionnels et amateur dans l’Hérault En 2011, la compagnie Taffanel s’est inscrite dans le dispositif de formation permanente en danse contemporaine à Montpellier. Elle a organisé plusieurs stages de formation en direction des publics professionnels dans son atelier à Castelnau le lez. Les stages pour danseurs professionnels organisés et menés par la Cie Taffanel en 2011 : - Du 16 avril 2011 au 28 août 2011, stage de formation des interprètes chorégraphiques «Tact et tactilité»: 14 personnes ont participé à ce stage, issues de toute la France. - Du 11 au 13 novembre 2011, stage de formation des interprètes chorégraphiques. En 2011 la Cie a organisé les « En jeux du Week End », stage de courte durée, un week end, pour un entraînement régulier du danseur. Cette formule permet aux danseurs du département d’accéder à un entraînement régulier et peu onéreux. - les samedi et dimanche 26 et 27 mars 2011 - les samedi et dimanche 4 et 5 mai 2011 - les samedi et dimanche 2 et 3 juin 2011 - les samedi et dimanche 2 et 3 juillet 2011 La formation des enseignants dans l’Hérault Les 17 et 18 février 2011, en partenariat avec La DAFPEN et le rectorat, la Cie a organisé un stage de formation Le thème : «Art chorégraphique, patrimoine et histoire des arts»: Analyse d’œuvre. «De la gestuelle des anges dans l’art chorégraphique et l’abbaye de Saint-Savin sur Gartempe (dans les fresques médiévales anges, dragons etc..)» Les ateliers de pratiques artistiques dans les Collèges et lycées en 2011 La compagnie a renouvelé cette année encore son atelier de sensibilisation à la danse contemporaine au lycée Jean Lurçat de Perpignan. Ces ateliers sont financés par la DRAC et les établissements eux-mêmes. Au lycée de Pézenas et au Lycée de Mende, en plus de sa résidence de création, la Cie a mené des ateliers de recherche chorégraphique dans ces deux lycées. - L’enseignement Spécifique Art Danse au Lycée Jean Lurçat de Perpignan/ Le BAC DANSE. Durant l’année 2011 La Compagnie Taffanel a pris en charge en charge la Gestion, la coordination artistique et logistique de « l’enseignement spécifique danse » au Lycée Jean Lurçat de Perpignan, en collaboration avec le centre chorégraphique national de Montpellier et la DRAC Languedoc-Roussillon.

Des résidences de création au studio de la Cie Taffanel : - Cie Spiral ‘O Vent : du 21 au 29 avril 2011 - Cie Fol A Pik : du 15 au 19 juillet et du 1 au 8 août 2011

Projets 2013 Des créations chorégraphiques

A bras le corps, les paysages...

Projet de création chorégraphique pour 4 interprètes

est le temps donné à l’accueil des mots et des images relatives à nos paysages et à leur restitution sensible en voix et mouvement. Ce quatuor interroge “les circonstances fragiles de l’avènement du poétique” dans et par le geste contemporain. L’expérience des paysages s’inscrit dans une dynamique associative à partir des paysages de Virginia Woolf et notamment de ceux des protagonistes dans « les vagues ». Les paysages nous amènent à ressentir un temps-Atmosphère, Les paysages alimentent nos monologues intérieurs. Les 4 interprètes entrecroisent leurs courbes avec la sûreté du dessin rechargé par l’expérience tactile. La création chorégraphique donne la parole à chaque danseur en restituant des fragments audibles de leurs monologues intérieurs. Les écritures précieuses sont celles de Virginia Woolf et de Robert Waltzer. Leurs mots nous mettent face au sentiment intense du moment actuellement vécu, nous les ferons nôtre pour mettre en jeu dans la danse nos acquis humains... Il nous importe que la poésie secrète des paysages sous-tendent nos gestes. « le soleil ne s’était pas encore levé. La mer et le ciel eussent semblé confondus, sans les mille plis légers des ondes pareils aux craquelures d’une étoffe froissée… » V.W (en ce sens la pièce se crée en continuité avec l’expérience tactile de « Tact ») Le mouvement pénétré des paysages enchâsse réciproquement les êtres et l’ensemble des traces chorégraphiques. Le « travail à bras le corps » actualise la fraîcheur de la sensation dans l’interprétation. Il se vit dans une tri-polarité, fictionnelle, perceptivo-sensorielle, et dans l’altérité. Cela crée un écart par une inter-relation jamais résolue qui ouvre un espace de jeu. Une création chorégraphique se vit comme moment d’art contemporain si elle contient dans sa nature le processus évolutif de ses modulations, de ses actualisations… « le bout de l’éventail du soleil s’appuya contre un store blanc… »V.W La relation entre interprètes et chorégraphe est primordiale, afin qu’au fil de la vie de l’oeuvre se ressentent et affleurent les strates constitutives de son élaboration à la fois puissantes dans leurs architectures tissées tactilement et vibrantes dans la fraîcheur de chaque instant. Les paysages au fil de la création trouveront leurs partitions tactiles. A nous de mettre en traces même fragiles, éphémères, les secrètes fictions qui résonneront dans la pièce chorégraphique. Jackie Taffanel Mise en œuvre : Chorégraphe Jackie Taffanel, 4 danseurs: Eugénie Bacqué, Julie Sapy, Anais Roméo, Laura Vilain, vidéaste: David Olivari, réalisation de la bande son: Jackie Taffanel, lumières: Nicolas Buisson, costumes: Judith Chaperon

Création en octobre dans le cadre du 8e Festival ADFDA (atlantic dance FESTIVAL danse atlantique ) de Moncton au Canada

« il y a du lion dans l’air… ! »

Projet de création chorégraphique de solo de Denis Taffanel à partir des aventures de Tartarin de Tarascon:

Je veux : - « édifier une réalité victorieuse » par une approche emphatique, remémorée, d’une « TARTARINADE », dansée, chantée, narrée. - Aborder le panache et la couardise, la faconde bonasse timorée et la volonté d’aventure. Cette attitude paradoxale, embrase par des extrapolations grotesques, une réalité cruelle, et nous laisse à la fois décontenancés et enchantés. Ce consommé de « REGARDELLE » est un outil pour creuser les apparences d’un monde où le banal le dispute au bonheur. » Denis Taffanel Sources : Alphonse Daudet (publié en 1880) « … vous parlez de PITTORESQUE … » « Moi, voyez vous, j’ai le mal des gens de chez nous. Je me suis trop nourri de regardelle… » A Tarascon nous appelons REGARDELLE, tout ce qui tente les yeux dont nous avons envie et que la main n’atteint pas. C’est la nourriture des rêveurs et des gens d’imagination. Tartarin… empoté dans sa graisse et toujours inférieur à son rêve. « Il y a du lion dans l’air par ici » , et il renifla fortement à droite et à gauche. -Tartarin est trop nourri de « REGARDELLE », le danseur par la parole dansée, chantée, au travers des métamorphoses successives qui jalonnent la pièce nous emporte dans ce voyage extraordinaire. Alphonse Daudet, atteint par la syphillis (qu’il évoque dans « La DOULOU »), doit changer d’air. Il quitte Paris pour la Provence, l’Algérie. La lumière, la faconde bonasse de son héros méridional Tartarin de Tarascon, sont les moyens choisis pour traduire le paradoxe d’une période historique. Confronter l’élan généreux d’une civilisation envers un monde « exotique » trop vite colonisé et réduit par sa puissance commerciale et idéologique. Qu’est ce que faire jouer la regardelle aujourd’hui, pour recréer un foyer d’attention ? Co-Création chorégraphique : Jackie et Denis Taffanel Interprète : Denis Taffanel Recherche pour la bande son :Jackie Taffanel Costumes et accessoires : Judith Chaperon Lumières Nicolas Buisson Administration Sabrina Lenglet

Création en juillet dans le cadre du Festival de Poésie du Grand Cèdre de Massiac

De la formation

- En 2013, la formation sera toujours une activité majeure de la compagnie puisqu’elle poursuivra sa collaboration avec les lycées de Narbonne et Perpignan, et éventuellement d’autres. - Un stage conventionné AFDAS de formation pour les professionnel sera mis en place dans le courant de l’année - Des « En jeux du Week End », stages de courte durée sur un week end, pour un entraînement régulier du danseur. - Des ateliers «accueil sensoriel» pour amateurs et professionnels, tous les vendredi matin avec Jackie Taffanel - Des ateliers «voix & mouvement» 1 samedi par mois avec Denis Taffanel - Une collaboration à la demande de l’association La Bulle Bleue, sous forme d’ateliers avec Jackie et Denis Taffanel, ainsi qu’un prorgrammation d’un spectacle de la compagnie dans son lieu. - Un stage à la demande du rectorat de Montpellier pour ses formateurs autour de notre dernière création «Tact!» - une formation à l’Université de Clermont-Ferrand autour de «Tact!» le 13 février - Une collaboration ateliers/diffusion solo Denis Taffanel avec le Lycée Jules Guesdes Montpellier

Des collaborations extérieures

En 2013, des collaborations auront lieu hors Languedoc Roussillon - avec la compagnie canadienne DansEncorps qui participera au projet «A bras le corps, les paysages..» - avec le centre de formation chorégraphique professionnelle Adage de Bordeaux qui a sollicité Jackie Taffanel pour quelle fasse une création pour une troupe de 11 danseurs. - avec l’Institut Culturel Français de Londres, projet autour de «Tact!» au Trinity Laban Conservatoire of Musis & Dance - avec La Gare des Artistes de Toulouse qui a invité Jackie Taffanel pour une collaboration en avril

Et toujours de l’accueil au studio de la cie : Pour l’instant: - Yves Gourmelon va y donner ses ateliers de théâtres d’octobre jusqu’à fin juin - Emmanuel de Gouvello et son groupe MEZCAL JAZZ UNIT en résidence de création du 11 au 15 février

Association Groupe Incliné

Direction artistique: Jackie Taffanel Administration : Sabrina Lenglet 278,avenue de l’Europe 34170 CASTELNAU-LE-LEZ Tel: 00 33 (0)4 67 52 32 65 00 33 (0)6 07 50 71 01

email: [email protected]

www.compagnietaffanel.com