la langue de chez nous - Alliance des professeures et professeurs ...

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24 sept. 2012 ... LA LANGUE DE CHEZ NOUS. , s s s. -. - s. - s. -. - r. - s r. PriMaire ? La troisième édition de la Semaine pour l'école publiquesera lan-.
annualisation — 3 e partie Cette semaine, nous examinerons la pratique d’annualisation du temps de tâche éducative pour la participation à des activités étudiantes ou des sorties imposées par la direction.

Le mythe Quelques directions, même s’il leur est possible d’imposer aux enseignants de participer à certaines sorties ou activités étudiantes, procèdent de manière incorrecte en confectionnant les tâches. Elles croient qu’il leur est possible d’imposer des activités étudiantes tout en annualisant le temps requis pour ce faire. Par exemple, la direction exige des enseignants de participer au Cross-country et à quelques sorties au théâtre. En estimant par exemple que le dépassement à la tâche éducative normale occasionné par ces diverses activités serait de 400 minutes en tout, elle répartit ces 400 minutes sur les 40 semaines de l’année et indique alors 10 minutes à la grille-horaire hebdomadaire.

La réalité Il faut bien sûr garder en mémoire que la tâche éducative de l’enseignant est hebdomadaire et non annualisée. Au primaire, il s’agit de 23 heures par semaine et au secondaire, de 20 heures. La clause 8-6.02 est claire  : quand une direction confie à un enseignant à une tâche qui fera dépasser cette limite, il faut que l’enseignant reçoive une compensation pécuniaire de 1/1000 de son salaire annuel par heure de dépassement. La direction n’a

pas le droit de répartir sur l’année le dépassement de tâche éducative qu’elle impose par l’obligation à participer à des activités étudiantes. Cela imposerait un dépassement de la semaine ordinaire de travail (32 heures) lors des semaines où se tiendront les activités imposées. Rappelons que l’Entente nationale 2010-2015 a introduit la possibilité pour la direction de se prévaloir d’une nouvelle clause (8-5.02 B 2). Elle peut demander à un enseignant d’accomplir de la récupération ou une activité étudiante lors de certaines semaines (90 minutes au primaire ou 120, au secondaire), en compensant ce dépassement sur d’autres semaines. Si on demande à un enseignant de dépasser de 90 minutes sa tâche éducative pour participer au Cross-country, la direction devra enlever 90 minutes de tâche éducative lors d’autres semaines. Dans tous les cas, l’enseignant ne doit pas se faire imposer d’accomplir plus de 32 heures en tout dans sa semaine, donc une réduction de TNP équivalente au temps de tâche éducative imposée sera nécessaire afin de respecter cette limite de 32 heures. Les pratiques d’annualisation sont toujours basées sur des estimations du temps qui sera consacré. Il faut refuser ces méthodes et se prévaloir des dispositions de l’Entente nationale qui permettent de reconnaître le temps réel nécessaire à la tenue de ces activités, dans le respect de ce qui a été convenu par les parties nationales. Chrystian Barrière, conseiller

RÉCRÉATIONS À L’INTÉRIEUR AU PRIMAIRE ? Quand vient le temps de s’entendre, en démarche consensuelle au CPEPE, sur le système de surveillance, une pratique est souvent présentée par les directions comme étant obligatoire ou inévitable à savoir que les enseignants doivent rester en classe avec leurs élèves pendant la récréation lors d’intempéries (froid excessif, pluie, etc.). Est-il vrai de prétendre qu’il n’y a pas d’autre option? Le système de surveillance doit bien sûr tenir compte de ces situations. Il est inexact toutefois de croire que ce serait impossible, voire illégal, de faire autrement. Il n’existe d’ailleurs pas de «  mot d’ordre  » à cet effet de la part de la commission scolaire. Précisons d’abord que cette pratique peut contraindre les enseignants à dépasser le temps de tâche éducative de 23 heures et la semaine de 32 heures, ce que la convention ne permet pas, du moins pas sans compensation pécuniaire.

On peut bien placer 15 minutes pour des surveillances « imprévues » mais ces 15 minutes ne s’accumulent pas de semaine en semaine pour réclamer ensuite d’un enseignant qu’il fasse la surveillance de 2 ou 3 récréations à l’intérieur lors de semaines pluvieuses, entraînant du coup un dépassement de sa tâche en plus des 15 minutes prévues. En fait, on devra rémunérer au 1/1000 l’enseignant pour toute minute de dépassement des 23 heures de tâche éducative.

Le choix des options Dans bien des écoles, le système de surveillance prévoit que, lors de récréations à l’intérieur, ce sont les mêmes profs normalement assignés à la surveillance à l’extérieur qui circuleront d’un local à l’autre dans une section donnée de l’école. Les titulaires donnent alors des consignes clai-

res quant aux agissements permis ou défendus dans ces occasions (rester assis, lire un livre, jaser avec les voisins, etc.), ils permettent aux élèves d’aller aux toilettes après la récréation. Ce n’est pas la seule manière. D’autres écoles réunissent les élèves à des endroits stratégiques (gymnase, salle polyvalente, etc.) et les enseignants qui ont une surveillance prévue à ce moment surveillent les élèves à ces endroits. D’autres options sont donc envisageables. L’important, c’est que les élèves soient bien encadrés, de manière sécuritaire. Il est possible que la configuration physique de certaines écoles rende pratiquement nécessaire la surveillance en classe par les enseignants, mais dans la plupart des cas, il est possible de trouver un moyen sécuritaire d’assurer la surveillance avec autant de vigilance que lors des récréations à l’extérieur. Chrystian Barrière, conseiller

 Le BIS est publié chaque semaine par le Service des communications Coordination : Daniel Choquette ; Éditique : Marie-France Beaucher ; Impression : Réjean Allie 8225, boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2P 2M1 • Téléphone : 514 383-4880 • Télécopieur : 514 384-5756 • Site : www.alliancedesprofs.qc.ca

06 Volume 36 − no 06 − 24 septembre 2012

LA LANGUE DE CHEZ NOUS La troisième édition de la Semaine pour l’école publique sera lancée dimanche prochain, le 30 septembre, pour se terminer le 5 octobre, Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Cette initiative de la FAE rallie, outre les neuf syndicats affiliés, d’autres organisations syndicales, une douzaine de commissions scolaires et leur fédération nationale, les organisations de personnel-cadre, des associations étudiantes dont celle qui regroupe nos élèves adultes ainsi que les structures de représentation des parents. Une véritable coalition d’une trentaine d’organismes qui s’impose désormais comme un front de défense et de promotion de l’école publique. Le fait que la FAE ait choisi de mettre l’accent, cette année, sur l’accueil et la francisation démontre la nécessité et l’urgence de soutenir tous les efforts pour que la langue française porte nos aspirations collectives, préside à nos échanges de toutes natures et soutienne nos projets de développement social et culturel.

Un héritage à partager Rares sont les membres de l’Alliance qui ne sont pas confrontés quotidiennement au défi de transmettre l’héritage de notre langue nationale, non seulement aux immigrants qui fréquentent les classes d’accueil et de francisation, mais aussi à l’ensemble des élèves à tous les niveaux. C'est un travail constant que nous devons accomplir pour améliorer les pratiques langagières autant que le niveau de maîtrise de l'orthographe, de la grammaire et de la syntaxe. Nous pouvons souhaiter que le retour au pouvoir d’un gouvernement du parti Québécois facilite les choses, mais cela exigera plus que

des mesures incitatives et des campagnes de sensibilisation. Il faudra, entre autres, réviser les programmes de français dans le sens des travaux que nous avons menés en FAE l’année dernière pour qu’ils soient axés sur l’acquisition et l’évaluation systématiques des connaissances. Les nouvelles ministres de l’Éducation et de l’Immigration, que nous félicitons au passage, devront par ailleurs orchestrer leurs efforts pour mettre un terme au dédoublement d’offres de services qui nuit actuellement au développement harmonieux de nos structures d’accueil et à l’efficacité de nos interventions.

Une barrière à lever Nos efforts de francisation des immigrants et d’amélioration de la langue d’ici sont aussi compromis, du moins à Montréal, par le plan d’imposition d’un enseignement intensif de l’anglais partout d’ici quatre ans, sans égard aux besoins, à l’environnement social, linguistique et culturel ni à la capacité du système de le réaliser. L’appui récent d’enseignants de collèges et de parents inquiets à juste titre des effets pervers de cette imposition renforce nos prises de positions syndicales ; ce qui devrait contribuer à convaincre le nouveau gouvernement de réévaluer cette idée sans tarder. La Semaine pour l’école publique nous donnera l’occasion d’aborder avec toute la population ces questions qui sont de l'ordre du politique et qui, de ce fait, appellent les citoyens à s'en préoccuper collectivement. Profitons-en pour en discuter entre nous et exerçons notre influence dans notre entourage. Alain Marois, président

CONSULTATION SUR LES CALENDRIERS SCOLAIRES

Votre feuille de consultation doit être remise à la personne déléguée avant midi ce vendredi 28 septembre. La collecte sera faite par le messager de l’Alliance lundi prochain et les formulaires non reçus à cette date ne pourront être pris en considération. Merci de participer à la réunion que votre personne déléguée pourrait convoquer à ce sujet.

INVITATION Tous les membres sont cordialement invités au  5 à 7 organisé par l’Alliance le jeudi 4  octobre pour célébrer la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Réservez cette soirée à votre agenda.

la bonne direction

En capsule — C’est celle qui conduit à destination et non celle dont la route est pavée de bonnes intentions.

Les faits : La direction exige des enseignants qu’ils ramassent et compilent l’argent que les élèves apportent à l’école, que ce soit pour les fournitures scolaires ou pour des sorties éducatives. Une enseignante lui fait part de son intention de ne pas effectuer ce genre d’opérations. La direction invoque alors son droit de gérance pour lui imposer de faire le travail demandé. rectificatif : L’enseignant est un professionnel qui fait de la pédagogie, pas de l’administration. Un enseignant a un certain nombre d’attributions qui sont décrites dans la convention collective à la clause 8-2.01. Or la gestion des sommes d’argent demandées aux parents n’en fait pas partie. En aucun temps, on ne peut exiger des enseignants qu’ils soient responsables de la compilation ou du dépôt de l’argent perçu. Ces tâches sont de nature administrative et il appartient à la direction de demander au personnel dont c’est la fonction de s’occuper de ces opérations. La direction ne peut donc absolument pas se servir d’un prétendu droit de gérance pour imposer à une enseignante d’accomplir des tâches qui ne relèvent pas d’elle. De plus, en aucun cas on ne pourrait demander un quelconque remboursement à un enseignant dans de telles circonstances. Nous conseillons aux enseignants de remettre immédiatement à l’administration de leur établissement, sans les ouvrir, toutes les enveloppes contenant des paiements provenant des parents. Chrystian Barrière, conseiller

LE RU

Le remplacement d’urgence fait-il partie de la tâche ? Pour qu’un enseignant puisse être sollicité pour un RU, il faut qu’il soit disponible, donc assigné; ce qui ne peut être fait que pendant les 27  heures de tâche éducative (TE) et de tâche complémentaire (TC). Dans les faits, quand il est nécessaire de faire un RU, on doit annuler la tâche prévue à ce moment pour éviter de dépasser les 32 heures de la semaine ordinaire. Chrystian Barrière, conseiller

FORMATION SYNDICALE ÉCOLE PETER HALL CSST et Comité consultatif (CCE) Le jeudi 11 octobre de 17 h à 19 h, l’Alliance offre deux formations pour le personnel de Peter Hall qui se tiendront l’une à la suite de l’autre. Les deux sujets suivants seront abordés : - la procédure à suivre lorsqu’une personne est victime d’un accident de travail (aspects légaux, formulaires à remplir, etc.); - le rôle du comité consultatif (CCE)  : quels sont les sujets sur lesquels la direction de chaque campus doit absolument consulter le personnel dans le cadre de ce comité. Un repas sera servi à compter de 16 h 30. Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant 16 h  le 8 octobre. Les inscriptions se font au moyen du formulaire disponible dans le site de l’Alliance ou en téléphonant à  Charlotte Jeanmougin au 514 383-4880 poste 238.

Appels de candidatures Comité action-mobilisation

L’implantation généralisée de l’anglais intensif dénoncée à l’unanimité par l’APD et le Conseil fédératif de la FAE ainsi que l’éventualité d’une prochaine négociation locale avec la CSDM sont deux dossiers qui nécessitent la mise sur pied d’un Comité d’action-mobilisation (CAM) et la constitution d’une banque de personnes-ressources militantes. Si vous avez de bonnes idées et que vous êtes intéressés par l’action sur le terrain, vous pouvez proposer votre candidature pour faire partie du CAM ou de la banque de personnesressources. Le CAM comptera huit membres qui pourraient se réunir quelques fois durant l’année afin d’analyser ou d’élaborer des projets de plan d’action à proposer aux instances. Les personnes-ressources militantes pourraient être appelées à s’impliquer uniquement dans des actions de façon ponctuelle. Dans un cas comme dans l’autre, il faut remplir avant 16 h le vendredi 12 octobre le formulaire qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne ou celui qui est livré aujourd’hui dans les établissements et dont copie est disponible en format PDF dans le site. Martin Bibeau, vice-président  Yves Parenteau, conseiller

Comité de secteur de l’accueil

Cette année, l’Alliance entamera les consultations pour la prochaine négociation locale. De ce fait, le Conseil d’administration sollicite la participation des membres du secteur de l’accueil pour former un comité. Les réunions se tiendront en après-midi ou en soirée, à deux ou trois reprises durant l’année.

Échanges poste à poste L’Entente nationale (annexe XLVIII) permet à deux professeurs permanents enseignant dans deux commissions scolaires différentes d’échanger leur poste respectif. La personne intéressée par un tel échange doit trouver elle-même la personne avec laquelle elle compte faire l’échange. Afin d’aider les membres dans leur recherche, la FAE a créé, dans son site Web (www.lafae.qc.ca), un répertoire des personnes intéressées par un tel échange. Une fois qu’on a trouvé une personne intéressée à faire l’échange, on doit faire parvenir sa demande à la CSDM au plus tard le 31 mars de l’année scolaire en cours pour une occupation du nouveau poste dans la commission scolaire visée au début de l’année scolaire suivante. On doit faire connaître par écrit à la personne responsable de son secteur à la CSDM* son intention d’effectuer un échange en indiquant le nom de la personne avec laquelle on désire faire l’échange, ainsi que sa commission scolaire. La personne avec qui on envisage de faire l’échange devra faire parvenir à la CSDM* son curriculum vitæ accompagné d’une lettre de recommandation de deux de ses supérieurs immédiats. Elle doit aussi indiquer le nom et le nom de l’école de la personne avec qui l’échange se fera, répondre à l’exigence de la connaissance de la langue française, être rencontrée en comité de sélection, autoriser la CSDM à prendre les références d’usage auprès

de ses employeurs et faire remplir par son médecin, si l’échange est accepté, le certificat d’aptitude au travail de la CSDM. La CSDM exige aussi, au moment de l’échange, qu’aucune des deux personnes ne participe à un plan de congé à traitement différé ou de retraite progressive.

Celles et ceux qui manifestent un intérêt pour participer à ce comité doivent faire parvenir leur candidature au plus tard à 16  h le vendredi 5 octobre, en remplissant le formulaire en ligne dans le site de l’Alliance ou en retournant par télécopieur le formulaire livré aujourd’hui dans les établissements. Roxanne Messier, vice-présidente

Même si l’échange ne peut se faire qu’au début de l’année scolaire, les démarches peuvent cependant être faites en tout temps auprès de la CSDM. Ce que prévoit l’Entente nationale une fois l’échange accepté Lorsqu’on signe son contrat d’engagement avec la nouvelle commission scolaire, on doit démissionner de la CSDM et on transfère alors sa permanence, ses années d’expérience et ses jours accumulés à sa caisse de jours de congé de maladie non monnayable. L’ancienneté n’est cependant pas transférée. Mentionnons que le texte de l’Entente permettant les échanges poste à poste ne laisse place à aucune intervention syndicale, et ce, à aucun moment dans le processus. De plus, le refus par l’une ou l’autre des commissions scolaires de consentir à l’échange n’est pas matière à grief. L’Alliance ne sera informée que si l’échange a effectivement lieu. Monique Émond, conseillère *FGJ : Mathilde Branconnier ; EDA et FP : Leïla Nouali.

Session de formation sur le CPEPE Cette session se tiendra le mardi 2 octobre de 9 h à 16 h, aux bureaux de l’Alliance. Un nombre minimal de participants garantira la tenue de cette activité. Un buffet sera servi à midi. L’inscription doit parvenir avant 16  h, ce jeudi 27  septembre en utilisant le formulaire d’inscription qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne ou en téléphonant à Charlotte Jeanmougin au 514  383-4880, poste 238.

COMITÉ DU PRÉSCOLAIRE

La négociation locale s’amorcera cette année. Afin de répondre le plus adéquatement possible aux demandes spécifiques des membres au préscolaire, il est important de mettre sur pied un comité qui analysera la situation et qui travaillera à la consultation des membres. Il y sera question de la tâche particulière, de l’entrée progressive, des EHDAA au préscolaire, et de bien d’autres choses. Si le mandat vous intéresse, n’hésitez pas à remplir, avant 16 h le vendredi 28 septembre, le formulaire de candidature qui se trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne. Une rencontre sur deux se fera en après-midi, avec libération, l’autre en format 5 à 7 avec souper. Inscrivez-vous, on a besoin de votre expertise ! Elaine Bertrand, vice-présidente

Comité de l’éducation des adultes (EDA)

Au cours des dernières années, le Comité de secteur de l’Éducation des adultes a démontré son utilité au sein de notre syndicat. Cette année, l’Alliance entamera les consultations en vue de la prochaine négociation locale. Le Conseil d’administration sollicite donc votre participation à ce comité. Le comité se réunira, en après-midi ou en soirée, à quelques reprises durant l’année et nous comptons bien y accueillir une représentante ou un représentant de chaque centre. Comme ce comité est un moyen tout désigné pour s’initier à la vie syndicale, les membres avec ou sans expérience sont les bienvenus. Je vous invite donc à nous faire part de votre intérêt dès maintenant en soumettant votre candidature avant 16 h le vendredi 5 octobre en retournant par télécopieur au 514 384‑5756 le formulaire livré aujourd’hui dans les centres, ou en remplissant celui qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne. Roxanne Messier, vice-présidente

rappels Préparation à la retraite On doit s’inscrire avant 12  h le 28 septembre à l’une des ses­sions de préparation à la retraite offertes par la FAE. Les renseignements figurent dans un article du BIS no  04, qu’on peut trouver au www.alliancedesprofs.qc.ca.

Défi Prévention jeunesse et sécurité premier emploi Faites vite ! Premiers arrivés, premiers servis ! Les inscriptions doivent être transmises à la CSST dès que possible, car la période d’inscription se termine à l’épuisement du budget. Les inscriptions doivent se faire en ligne, sur le site Internet de la CSST au https://www.csst. qc.ca/fr/partenaires/defipreinscr. Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter le site Internet de la CSST à l’adresse http://www.csst.qc.ca/jeunes/prevention/Pages/milieu_scolaire.aspx#criteres.

la bonne direction

En capsule — C’est celle qui conduit à destination et non celle dont la route est pavée de bonnes intentions.

Les faits : La direction exige des enseignants qu’ils ramassent et compilent l’argent que les élèves apportent à l’école, que ce soit pour les fournitures scolaires ou pour des sorties éducatives. Une enseignante lui fait part de son intention de ne pas effectuer ce genre d’opérations. La direction invoque alors son droit de gérance pour lui imposer de faire le travail demandé. rectificatif : L’enseignant est un professionnel qui fait de la pédagogie, pas de l’administration. Un enseignant a un certain nombre d’attributions qui sont décrites dans la convention collective à la clause 8-2.01. Or la gestion des sommes d’argent demandées aux parents n’en fait pas partie. En aucun temps, on ne peut exiger des enseignants qu’ils soient responsables de la compilation ou du dépôt de l’argent perçu. Ces tâches sont de nature administrative et il appartient à la direction de demander au personnel dont c’est la fonction de s’occuper de ces opérations. La direction ne peut donc absolument pas se servir d’un prétendu droit de gérance pour imposer à une enseignante d’accomplir des tâches qui ne relèvent pas d’elle. De plus, en aucun cas on ne pourrait demander un quelconque remboursement à un enseignant dans de telles circonstances. Nous conseillons aux enseignants de remettre immédiatement à l’administration de leur établissement, sans les ouvrir, toutes les enveloppes contenant des paiements provenant des parents. Chrystian Barrière, conseiller

LE RU

Le remplacement d’urgence fait-il partie de la tâche ? Pour qu’un enseignant puisse être sollicité pour un RU, il faut qu’il soit disponible, donc assigné; ce qui ne peut être fait que pendant les 27  heures de tâche éducative (TE) et de tâche complémentaire (TC). Dans les faits, quand il est nécessaire de faire un RU, on doit annuler la tâche prévue à ce moment pour éviter de dépasser les 32 heures de la semaine ordinaire. Chrystian Barrière, conseiller

FORMATION SYNDICALE ÉCOLE PETER HALL CSST et Comité consultatif (CCE) Le jeudi 11 octobre de 17 h à 19 h, l’Alliance offre deux formations pour le personnel de Peter Hall qui se tiendront l’une à la suite de l’autre. Les deux sujets suivants seront abordés : - la procédure à suivre lorsqu’une personne est victime d’un accident de travail (aspects légaux, formulaires à remplir, etc.); - le rôle du comité consultatif (CCE)  : quels sont les sujets sur lesquels la direction de chaque campus doit absolument consulter le personnel dans le cadre de ce comité. Un repas sera servi à compter de 16 h 30. Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant 16 h  le 8 octobre. Les inscriptions se font au moyen du formulaire disponible dans le site de l’Alliance ou en téléphonant à  Charlotte Jeanmougin au 514 383-4880 poste 238.

Appels de candidatures Comité action-mobilisation

L’implantation généralisée de l’anglais intensif dénoncée à l’unanimité par l’APD et le Conseil fédératif de la FAE ainsi que l’éventualité d’une prochaine négociation locale avec la CSDM sont deux dossiers qui nécessitent la mise sur pied d’un Comité d’action-mobilisation (CAM) et la constitution d’une banque de personnes-ressources militantes. Si vous avez de bonnes idées et que vous êtes intéressés par l’action sur le terrain, vous pouvez proposer votre candidature pour faire partie du CAM ou de la banque de personnesressources. Le CAM comptera huit membres qui pourraient se réunir quelques fois durant l’année afin d’analyser ou d’élaborer des projets de plan d’action à proposer aux instances. Les personnes-ressources militantes pourraient être appelées à s’impliquer uniquement dans des actions de façon ponctuelle. Dans un cas comme dans l’autre, il faut remplir avant 16 h le vendredi 12 octobre le formulaire qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne ou celui qui est livré aujourd’hui dans les établissements et dont copie est disponible en format PDF dans le site. Martin Bibeau, vice-président  Yves Parenteau, conseiller

Comité de secteur de l’accueil

Cette année, l’Alliance entamera les consultations pour la prochaine négociation locale. De ce fait, le Conseil d’administration sollicite la participation des membres du secteur de l’accueil pour former un comité. Les réunions se tiendront en après-midi ou en soirée, à deux ou trois reprises durant l’année.

Échanges poste à poste L’Entente nationale (annexe XLVIII) permet à deux professeurs permanents enseignant dans deux commissions scolaires différentes d’échanger leur poste respectif. La personne intéressée par un tel échange doit trouver elle-même la personne avec laquelle elle compte faire l’échange. Afin d’aider les membres dans leur recherche, la FAE a créé, dans son site Web (www.lafae.qc.ca), un répertoire des personnes intéressées par un tel échange. Une fois qu’on a trouvé une personne intéressée à faire l’échange, on doit faire parvenir sa demande à la CSDM au plus tard le 31 mars de l’année scolaire en cours pour une occupation du nouveau poste dans la commission scolaire visée au début de l’année scolaire suivante. On doit faire connaître par écrit à la personne responsable de son secteur à la CSDM* son intention d’effectuer un échange en indiquant le nom de la personne avec laquelle on désire faire l’échange, ainsi que sa commission scolaire. La personne avec qui on envisage de faire l’échange devra faire parvenir à la CSDM* son curriculum vitæ accompagné d’une lettre de recommandation de deux de ses supérieurs immédiats. Elle doit aussi indiquer le nom et le nom de l’école de la personne avec qui l’échange se fera, répondre à l’exigence de la connaissance de la langue française, être rencontrée en comité de sélection, autoriser la CSDM à prendre les références d’usage auprès

de ses employeurs et faire remplir par son médecin, si l’échange est accepté, le certificat d’aptitude au travail de la CSDM. La CSDM exige aussi, au moment de l’échange, qu’aucune des deux personnes ne participe à un plan de congé à traitement différé ou de retraite progressive.

Celles et ceux qui manifestent un intérêt pour participer à ce comité doivent faire parvenir leur candidature au plus tard à 16  h le vendredi 5 octobre, en remplissant le formulaire en ligne dans le site de l’Alliance ou en retournant par télécopieur le formulaire livré aujourd’hui dans les établissements. Roxanne Messier, vice-présidente

Même si l’échange ne peut se faire qu’au début de l’année scolaire, les démarches peuvent cependant être faites en tout temps auprès de la CSDM. Ce que prévoit l’Entente nationale une fois l’échange accepté Lorsqu’on signe son contrat d’engagement avec la nouvelle commission scolaire, on doit démissionner de la CSDM et on transfère alors sa permanence, ses années d’expérience et ses jours accumulés à sa caisse de jours de congé de maladie non monnayable. L’ancienneté n’est cependant pas transférée. Mentionnons que le texte de l’Entente permettant les échanges poste à poste ne laisse place à aucune intervention syndicale, et ce, à aucun moment dans le processus. De plus, le refus par l’une ou l’autre des commissions scolaires de consentir à l’échange n’est pas matière à grief. L’Alliance ne sera informée que si l’échange a effectivement lieu. Monique Émond, conseillère *FGJ : Mathilde Branconnier ; EDA et FP : Leïla Nouali.

Session de formation sur le CPEPE Cette session se tiendra le mardi 2 octobre de 9 h à 16 h, aux bureaux de l’Alliance. Un nombre minimal de participants garantira la tenue de cette activité. Un buffet sera servi à midi. L’inscription doit parvenir avant 16  h, ce jeudi 27  septembre en utilisant le formulaire d’inscription qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne ou en téléphonant à Charlotte Jeanmougin au 514  383-4880, poste 238.

COMITÉ DU PRÉSCOLAIRE

La négociation locale s’amorcera cette année. Afin de répondre le plus adéquatement possible aux demandes spécifiques des membres au préscolaire, il est important de mettre sur pied un comité qui analysera la situation et qui travaillera à la consultation des membres. Il y sera question de la tâche particulière, de l’entrée progressive, des EHDAA au préscolaire, et de bien d’autres choses. Si le mandat vous intéresse, n’hésitez pas à remplir, avant 16 h le vendredi 28 septembre, le formulaire de candidature qui se trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne. Une rencontre sur deux se fera en après-midi, avec libération, l’autre en format 5 à 7 avec souper. Inscrivez-vous, on a besoin de votre expertise ! Elaine Bertrand, vice-présidente

Comité de l’éducation des adultes (EDA)

Au cours des dernières années, le Comité de secteur de l’Éducation des adultes a démontré son utilité au sein de notre syndicat. Cette année, l’Alliance entamera les consultations en vue de la prochaine négociation locale. Le Conseil d’administration sollicite donc votre participation à ce comité. Le comité se réunira, en après-midi ou en soirée, à quelques reprises durant l’année et nous comptons bien y accueillir une représentante ou un représentant de chaque centre. Comme ce comité est un moyen tout désigné pour s’initier à la vie syndicale, les membres avec ou sans expérience sont les bienvenus. Je vous invite donc à nous faire part de votre intérêt dès maintenant en soumettant votre candidature avant 16 h le vendredi 5 octobre en retournant par télécopieur au 514 384‑5756 le formulaire livré aujourd’hui dans les centres, ou en remplissant celui qu’on trouve dans le site de l’Alliance sous la rubrique Formulaires en ligne. Roxanne Messier, vice-présidente

rappels Préparation à la retraite On doit s’inscrire avant 12  h le 28 septembre à l’une des ses­sions de préparation à la retraite offertes par la FAE. Les renseignements figurent dans un article du BIS no  04, qu’on peut trouver au www.alliancedesprofs.qc.ca.

Défi Prévention jeunesse et sécurité premier emploi Faites vite ! Premiers arrivés, premiers servis ! Les inscriptions doivent être transmises à la CSST dès que possible, car la période d’inscription se termine à l’épuisement du budget. Les inscriptions doivent se faire en ligne, sur le site Internet de la CSST au https://www.csst. qc.ca/fr/partenaires/defipreinscr. Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter le site Internet de la CSST à l’adresse http://www.csst.qc.ca/jeunes/prevention/Pages/milieu_scolaire.aspx#criteres.

annualisation — 3 e partie Cette semaine, nous examinerons la pratique d’annualisation du temps de tâche éducative pour la participation à des activités étudiantes ou des sorties imposées par la direction.

Le mythe Quelques directions, même s’il leur est possible d’imposer aux enseignants de participer à certaines sorties ou activités étudiantes, procèdent de manière incorrecte en confectionnant les tâches. Elles croient qu’il leur est possible d’imposer des activités étudiantes tout en annualisant le temps requis pour ce faire. Par exemple, la direction exige des enseignants de participer au Cross-country et à quelques sorties au théâtre. En estimant par exemple que le dépassement à la tâche éducative normale occasionné par ces diverses activités serait de 400 minutes en tout, elle répartit ces 400 minutes sur les 40 semaines de l’année et indique alors 10 minutes à la grille-horaire hebdomadaire.

La réalité Il faut bien sûr garder en mémoire que la tâche éducative de l’enseignant est hebdomadaire et non annualisée. Au primaire, il s’agit de 23 heures par semaine et au secondaire, de 20 heures. La clause 8-6.02 est claire  : quand une direction confie à un enseignant à une tâche qui fera dépasser cette limite, il faut que l’enseignant reçoive une compensation pécuniaire de 1/1000 de son salaire annuel par heure de dépassement. La direction n’a

pas le droit de répartir sur l’année le dépassement de tâche éducative qu’elle impose par l’obligation à participer à des activités étudiantes. Cela imposerait un dépassement de la semaine ordinaire de travail (32 heures) lors des semaines où se tiendront les activités imposées. Rappelons que l’Entente nationale 2010-2015 a introduit la possibilité pour la direction de se prévaloir d’une nouvelle clause (8-5.02 B 2). Elle peut demander à un enseignant d’accomplir de la récupération ou une activité étudiante lors de certaines semaines (90 minutes au primaire ou 120, au secondaire), en compensant ce dépassement sur d’autres semaines. Si on demande à un enseignant de dépasser de 90 minutes sa tâche éducative pour participer au Cross-country, la direction devra enlever 90 minutes de tâche éducative lors d’autres semaines. Dans tous les cas, l’enseignant ne doit pas se faire imposer d’accomplir plus de 32 heures en tout dans sa semaine, donc une réduction de TNP équivalente au temps de tâche éducative imposée sera nécessaire afin de respecter cette limite de 32 heures. Les pratiques d’annualisation sont toujours basées sur des estimations du temps qui sera consacré. Il faut refuser ces méthodes et se prévaloir des dispositions de l’Entente nationale qui permettent de reconnaître le temps réel nécessaire à la tenue de ces activités, dans le respect de ce qui a été convenu par les parties nationales. Chrystian Barrière, conseiller

RÉCRÉATIONS À L’INTÉRIEUR AU PRIMAIRE ? Quand vient le temps de s’entendre, en démarche consensuelle au CPEPE, sur le système de surveillance, une pratique est souvent présentée par les directions comme étant obligatoire ou inévitable à savoir que les enseignants doivent rester en classe avec leurs élèves pendant la récréation lors d’intempéries (froid excessif, pluie, etc.). Est-il vrai de prétendre qu’il n’y a pas d’autre option? Le système de surveillance doit bien sûr tenir compte de ces situations. Il est inexact toutefois de croire que ce serait impossible, voire illégal, de faire autrement. Il n’existe d’ailleurs pas de «  mot d’ordre  » à cet effet de la part de la commission scolaire. Précisons d’abord que cette pratique peut contraindre les enseignants à dépasser le temps de tâche éducative de 23 heures et la semaine de 32 heures, ce que la convention ne permet pas, du moins pas sans compensation pécuniaire.

On peut bien placer 15 minutes pour des surveillances « imprévues » mais ces 15 minutes ne s’accumulent pas de semaine en semaine pour réclamer ensuite d’un enseignant qu’il fasse la surveillance de 2 ou 3 récréations à l’intérieur lors de semaines pluvieuses, entraînant du coup un dépassement de sa tâche en plus des 15 minutes prévues. En fait, on devra rémunérer au 1/1000 l’enseignant pour toute minute de dépassement des 23 heures de tâche éducative.

Le choix des options Dans bien des écoles, le système de surveillance prévoit que, lors de récréations à l’intérieur, ce sont les mêmes profs normalement assignés à la surveillance à l’extérieur qui circuleront d’un local à l’autre dans une section donnée de l’école. Les titulaires donnent alors des consignes clai-

res quant aux agissements permis ou défendus dans ces occasions (rester assis, lire un livre, jaser avec les voisins, etc.), ils permettent aux élèves d’aller aux toilettes après la récréation. Ce n’est pas la seule manière. D’autres écoles réunissent les élèves à des endroits stratégiques (gymnase, salle polyvalente, etc.) et les enseignants qui ont une surveillance prévue à ce moment surveillent les élèves à ces endroits. D’autres options sont donc envisageables. L’important, c’est que les élèves soient bien encadrés, de manière sécuritaire. Il est possible que la configuration physique de certaines écoles rende pratiquement nécessaire la surveillance en classe par les enseignants, mais dans la plupart des cas, il est possible de trouver un moyen sécuritaire d’assurer la surveillance avec autant de vigilance que lors des récréations à l’extérieur. Chrystian Barrière, conseiller

 Le BIS est publié chaque semaine par le Service des communications Coordination : Daniel Choquette ; Éditique : Marie-France Beaucher ; Impression : Réjean Allie 8225, boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2P 2M1 • Téléphone : 514 383-4880 • Télécopieur : 514 384-5756 • Site : www.alliancedesprofs.qc.ca

06 Volume 36 − no 06 − 24 septembre 2012

LA LANGUE DE CHEZ NOUS La troisième édition de la Semaine pour l’école publique sera lancée dimanche prochain, le 30 septembre, pour se terminer le 5 octobre, Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Cette initiative de la FAE rallie, outre les neuf syndicats affiliés, d’autres organisations syndicales, une douzaine de commissions scolaires et leur fédération nationale, les organisations de personnel-cadre, des associations étudiantes dont celle qui regroupe nos élèves adultes ainsi que les structures de représentation des parents. Une véritable coalition d’une trentaine d’organismes qui s’impose désormais comme un front de défense et de promotion de l’école publique. Le fait que la FAE ait choisi de mettre l’accent, cette année, sur l’accueil et la francisation démontre la nécessité et l’urgence de soutenir tous les efforts pour que la langue française porte nos aspirations collectives, préside à nos échanges de toutes natures et soutienne nos projets de développement social et culturel.

Un héritage à partager Rares sont les membres de l’Alliance qui ne sont pas confrontés quotidiennement au défi de transmettre l’héritage de notre langue nationale, non seulement aux immigrants qui fréquentent les classes d’accueil et de francisation, mais aussi à l’ensemble des élèves à tous les niveaux. C'est un travail constant que nous devons accomplir pour améliorer les pratiques langagières autant que le niveau de maîtrise de l'orthographe, de la grammaire et de la syntaxe. Nous pouvons souhaiter que le retour au pouvoir d’un gouvernement du parti Québécois facilite les choses, mais cela exigera plus que

des mesures incitatives et des campagnes de sensibilisation. Il faudra, entre autres, réviser les programmes de français dans le sens des travaux que nous avons menés en FAE l’année dernière pour qu’ils soient axés sur l’acquisition et l’évaluation systématiques des connaissances. Les nouvelles ministres de l’Éducation et de l’Immigration, que nous félicitons au passage, devront par ailleurs orchestrer leurs efforts pour mettre un terme au dédoublement d’offres de services qui nuit actuellement au développement harmonieux de nos structures d’accueil et à l’efficacité de nos interventions.

Une barrière à lever Nos efforts de francisation des immigrants et d’amélioration de la langue d’ici sont aussi compromis, du moins à Montréal, par le plan d’imposition d’un enseignement intensif de l’anglais partout d’ici quatre ans, sans égard aux besoins, à l’environnement social, linguistique et culturel ni à la capacité du système de le réaliser. L’appui récent d’enseignants de collèges et de parents inquiets à juste titre des effets pervers de cette imposition renforce nos prises de positions syndicales ; ce qui devrait contribuer à convaincre le nouveau gouvernement de réévaluer cette idée sans tarder. La Semaine pour l’école publique nous donnera l’occasion d’aborder avec toute la population ces questions qui sont de l'ordre du politique et qui, de ce fait, appellent les citoyens à s'en préoccuper collectivement. Profitons-en pour en discuter entre nous et exerçons notre influence dans notre entourage. Alain Marois, président

CONSULTATION SUR LES CALENDRIERS SCOLAIRES

Votre feuille de consultation doit être remise à la personne déléguée avant midi ce vendredi 28 septembre. La collecte sera faite par le messager de l’Alliance lundi prochain et les formulaires non reçus à cette date ne pourront être pris en considération. Merci de participer à la réunion que votre personne déléguée pourrait convoquer à ce sujet.

INVITATION Tous les membres sont cordialement invités au  5 à 7 organisé par l’Alliance le jeudi 4  octobre pour célébrer la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Réservez cette soirée à votre agenda.