Le Petit Poucet Charles PERRAULT Le journal secret du Petit ...

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Philippe LECHERMEIER, illustrations Rebecca. DAUTREMER ... Ph. LECHERMEIER ajoute des épisodes: le plan du Petit Poucet pour se débarrasser de sa ...
Le Petit Poucet Charles PERRAULT L'intrigue: Poucet est le dernier d'une fratrie de sept enfants. Un jour leurs parents poussés par la misère, décident de les abandonner dans la forêt. Comme Poucet les a entendu, il imagine stratagème: semer le long du chemin des petits cailloux, qui lui permettront, ainsi qu'à ses frères, de retrouver le chemin de la maison de ses parents. Après une période d'accalmie, ceux-ci décident à nouveau d'abandonner leurs enfants. Cette fois encore, Poucet met en place une ruse, mais elle échoue...les miettes de pain qu'il a semé sont mangées par les oiseaux. Perdus dans la forêt, Poucet et ses frères se réfugient chez un Ogre. Par une nouveau subterfuge Poucet se sauve avec ses frères. Poursuivi par l'Ogre, il lui subtilisera des bottes merveilleuses, elles permettent à celui qui les porte de parcourir sept lieues d'un pas...De retour à la civilisation, Poucet se fera messager et accèdera à la richesse dont il fera bénéficier sa famille. Charles PERRAULT met en mot cette intrigue issue de la tradition orale (comme la plupart des contes) en 1697 dans le recueil des Contes de la mère l'Oye.Il s'appuie en trame de fond sur le contexte historique de son temps: la grande famine de 1693. Ce conte s'adresse aussi à des adultes et n'est pas dépourvu d'humour, quoiqu'il mette en scène deux peurs primaires: celle de l'abandon et celle d' être manger.

Le journal secret du Petit Poucet Philippe LECHERMEIER, illustrations Rebecca DAUTREMER Hachette/Gautier-Languerau, 2009, 21cm X 19cm X 2,5cm, paysage, 202 p.; Album, broché. Journal. Notre propos ici n'est pas d'interroger le genre de ce texte: album ou roman? Nous ne l'aborderons pas du point de vue des illustrations, mais en parallèle avec le texte de Charles PERRAULT. L'intrigue: Au temps de la « Grande Privation », le Petit Poucet de Ph. LECHERMEIER, comme celui de PERRAULT, connait deux abandons, sème des petits cailloux et rencontre un Ogre à qui il vole ses bottes de Sept lieux. Ph. LECHERMEIER ajoute des épisodes: le plan du Petit Poucet pour se débarrasser de sa belle-mère, sa propre histoire d'amour avec Maricrotte Marigoult, son emprisonnement dans la cage du Canari... Cette œuvre est une transposition d'un conte classique que Charles PERAULT a mis en texte, une œuvre patrimoniale qui fait partie de la liste du Ministère. Le Petit Poucet est largement diffusé; on peut supposer que des élèves, du cycle III, l'ont déjà lu ou tout du moins en connaissent l'intrigue. Les deux œuvres s'éclairent mutuellement. Aborder le Petit Poucet par l'écriture de Ph. LECHERMEIER, c'est non seulement découvrir une œuvre moderne, mais c'est aussi l'occasion de découvrir ou redécouvrir l'œuvre de PERRAULT. La mise en parallèle des deux textes révèlera la saveur de chacun. I-LE CONTE A- Le conte comme genre. •Des repères spatio-temporels flous: Le conte de Charles PERRAULT: débute par « Il était une fois... » qui ne donne aucune indication

de temps. Les vagues indications chronologie que donne le texte sont des indications de moment de la journée. La décision de l'abandon se prend par deux fois le soir, et les abandons ont lieu le matin. Mais ces indications ont plus pour fonction d'introduire l'arrivée de la nuit, qui associée à« une forêt fort épaisse, où à dix pas de distance, on ne se voyait pas l'un l'autre », renforce l'atmosphère d'angoisse. La forêt comme la nuit a une fonction symbolique. La nuit, on quitte le monde civilisé pour rencontrer ses songes et les forces de l'inconscient, tandis que la forêt, elle aussi, a cette fonction symbolique de lieu où la civilisation est absente. La maison de l'Ogre se situe par delà cette forêt. Dans l'œuvre de Ph. LECHERMEIER, la forêt accueillera les sept frères durant soixante-dix neuf jours, à la suite du second abandon. Le lieu est plutôt accueillant et offre toute sorte de nourriture. L'hiver les pousse à trouver un abri. Les lieux sont déterminés. Ainsi Poucet établit une carte de sa région qu'il légende. La ville voisine dans laquelle se trouve la prison est identifiée: Boulard-pied-de-porc. Poucet en fait même le plan. Quant au temps, il s'agit de la période de la « Grande Privation » qui résonne comme une période historique. De plus la forme du journal par définition suppose une date précise. Ce que fait le texte qui reste cependant daté uniquement du jour (exemple: mercredi). •Un récit rapide et concis. Le conte de PERRAULT utilise l'ellipse. Le temps entre les deux abandons équivaut au temps que dure la viande achetée avec les dix ducats, mais il n'est pas narré. Tout au contraire, le texte de Ph. LECHERMEIER est prolifique et ne se limite pas aux événement de l'histoire. Ainsi Poucet, chaque jour invente un proverbe avec un nom de saint. Il établit des listes. Il fait la collection de « Peine détestable » et « Joie remarquable » qu'il alimente tout au long du récit. Il écrit une ode à Maricrotte. Etc...Son récit n'a pour logique que ses préoccupations. •La présence de merveilleux: Le merveilleux s'incarne dans le conte de Charles PERRAULT dans les bottes de sept lieux. Le texte de LECHERMEIER reprend cet objet magique, cependant, il est démystifié par ® qui imite les droits réservés et renvoie aux objets du quotidien. L'Ogre et ses filles sont présents dans les deux contes. Ce que l'on pourrait considérer comme merveilleux chez Ph. LECHERMEIER se rapproche plus de l'absurde. B- La fonction initiatique du conte . Si dans les deux œuvres on peut noter une évolution du personnage principal, l'un comme l'autre passent du statut de victime à celui de héros, acteur de sa vie. Le Petit Poucet de Charles PERRAULT sauve sa famille et lui fait profiter de son aisance financière. Tandis que le Petit Poucet de Philippe LECHERMEIER sauve seul ses frères de la mort à trois reprises. Mais se sera par l'alliance de tous que la situation de famine sera dépassée. Cependant pour les deux œuvres, on peut s'interroger si le personnage principal accède bien au statut d'adulte, ce qui est souvent le cas dans les contes. Pour Charles PERRAULT, par exemple, la majorité de ses contes se termine par un mariage, avec l'idée de personnage qui accèdent à leur tour au statut de parents. Or, rien dans le texte du Petit Poucet n'indique que ce dernier se marie, au contraire, il semble rester attacher à sa famille. En ce qui concerne Poucet dans l'œuvre de Ph. LECHERMEIER, le texte se clôt sur l'ébauche d'une histoire d'amour avec Maricrotte Marigould. Cependant, on est loin du mariage traditionnel des contes« Et il (Jacques)a voulu m'expliquer comment cela allait évoluer l'amour entre Maricrotte Marigould et moi, mais je l'ai arrêté, j'étais trop impressionné. Déjà quand, je vois du sang, j'ai tendance à devenir tout blanc! » Le texte s'achève sur un Poucet, qui s'il a grandi ( a pris des responsabilités, assume le regard des autres etc...) reste cependant un enfant. On est loin aussi du héros invincible.

C-Structure narrative du conte selon V.PROPP Le sujet/ le héros: L'œuvre de PERRAULT. Le Petit Poucet est le héros, mais il n'est pas présenté comme tel, petit et peu considéré par sa famille. Il est le seul personnage nommé par son prénom (excepté son frère Pierrot, mais pour préciser qu'il est le préféré de la mère), il est « fort délicat ». De la même manière Le journal débute par la liste des sobriquets donnés par ses frères au Petit Poucet, puis par la présentation de ceux-ci (prénom, âge, surnom). Mais le texte dans son intégralité restera centré sur Poucet. Pour les deux œuvres, Poucet est le héros sans le moindre doute. Sans aucune concession pour Charles PERRAULT. Tandis que le Petit Poucet de Philippe LECHERMEIER partage la vedette avec Marigrotte Marigould et ses camarades. L'objet de la quête: Le retour à l'équilibre. Pour Charles PERRAULT: le déséquilibre est double. La situation de mal aimé de Poucet et une situation économique qui amène la famine. Pour l'œuvre de Ph. LECHERMEIER: Les déséquilibres sont les mêmes : la misère et une situation peu enviable au sein de la famille. Mais le livre s'est ouvert sur le décès de la mère. « je m'appelle Poucet. Petit Poucet. « Mon tout petit Poucet » disait maman avant qu'elle ne disparaisse à tout jamais » Cette mort à laquelle s'ajoute le remariage du père avec une femme, présentée de manière univoque comme méchante, amplifie le déséquilibre initial. La mort de la mère sera « dépassée » dans Le journal par un nouvel amour assumé pour Maricrotte Marigould. Tandis que la Belle-mère « Quand elle a entendu que vous reveniez, elle est partie en courant, elle a trébuché avec ses sabots,et elle est tombée dans le ruisseau. Le courant l'a emportée. »(P.188) Le destinateur:Personne ne confie de quête au Petit Poucet, il agit car c'est une question de vie ou de mort. Indirectement ses parents peuvent être considérés comme destinateur, puisqu'ils devront être sortis de la misère pour que le conte puisse aboutir, selon la tradition, à une fin heureuse. Dans le texte de Ph.LECHERMEIER: On retrouve la même motivation à l'abandon: le manque de nourriture. Mais le texte insiste aussi beaucoup sur le rôle de la Belle-mère qui cache des trésors dans son corset. le destinataire: Poucet agit pour son propre compte mais sauve aussi ses frères (alors que ceux ci le méprise) dans les deux textes. Dans Le journal, Poucet permet à l'ensemble des habitants du Royaume de sortir de la famine. les adjuvants: La femme de l'ogre qui les prévient du danger, les cache et dissuade son mari de les manger immédiatement, dans le conte de Ch.PERRAULT. Tandis que chez LECHERMEIER, l'Ogresse soutient complètement son mari. En revanche ses camarades de classe et tout particulièrement Maricrotte lui viennent en aide. Il est aussi assisté de Jacques la Limace qui l'accompagne durant son périple à la recherche de Rocamadour. les opposants:Dans les deux ouvrages, la figure de l'Ogre est la figure de l'opposant. Dans Le journal il partage ce rôle avec sa femme. On pourrait presque affirmé que la belle-mère et le seigneur du royaume, comme sa fille sont les véritables les opposants, puisqu'ils sont ceux par qui le malheur arrive. Poucet n'aurait jamais rencontré l'Ogre, s'ils avaient partagé leur richesse. Les parents ont un rôle ambigüe pour Ch.PERRAULT. A la fois présentés comme pitoyables, ils abandonnent, tout de même, leurs enfants et ne retournent pas les chercher quand leur situation s'améliore et ce ne sera qu'après avoir mangé à satiété que la mère aura une pensée pour ses enfants. Lors du second abandon la porte est fermée, empêchant Poucet d'aller chercher des cailloux pour réitérer son stratagème. La mère est présentée comme moins coupable que le père. L'idée de l'abandon émane de ce dernier

et elle proteste mollement. Dans Le journal: Le père signe « Le certificat officiel d'abandon éternel des enfants petits et grands, gentils comme méchants », un soir de fatigue sous la contrainte de sa nouvelle épouse. Et dans sa dernière liste de « joies remarquables et peines détestables », le Petit Poucet, parmi toutes « les joies remarquables », note une « peine détestable »:celle de « voir son père pleurer ». Ce père qui quelques pages plus tôt s'est excusé de sa conduite. II-MODERNITE DE L'OEUVRE DE PH.LECHERMEIER A-Les épisodes ajoutés +L'anecdote de maître Macquart, qui tente de dévorer un de ces élèves. Le motif de la famine est poussé à l'absurde. Le maître d'école dévore tout, des craies aux cahiers en passant par la cuisse de Boris qui en reste traumatisé. Absurdité dans l'évocation de la nourriture qui se poursuit tout au long du texte, avec par exemple la liste des différentes soupes, « La soupe aux cailloux », « La soupe aux cailloux gris appelée aussi soupe de graviers. A déconseiller parce qu'il en reste toujours coincé entre les dents... », « La soupe aux clous, ça pique. » +L'épisode de Rocamadour: Le Petit Poucet avec son ami, Jacques la Limace partent à la recherche de l'ancien amour de Popette, sa belle-mère. L'ancien fiancé Rocamadour s'il réapparaissait devait emmener Popette à jamais. Ils partent donc pour le faire sortir de prison à Boulard-pied-de-porc. Un fois sur place, Poucet arrive à le persuader, en lui faisant miroiter la fortune que Popette cache dans son corset, à le suivre dans ses plans. Rocamadour accepte. Pourtant le plan ne se déroule pas comme convenu, Popette les démasque et Poucet sera sanctionné. +Petit Poucet est enfermé dans la cage du Canari, il sera sauvé par ses camarades (sous l'impulsion de Maricrotte). Cet épisode reprend un motif du conte Raiponce, mais en inversant le schéma traditionnel du genre. Dans Raiponce, la princesse emprisonnée en haut de sa tour sera délivrée par le prince charmant. Petit Poucet sera, lui, délivré par ses amis, soudoyés par Maricrotte. Les filles peuvent donc sauver les garçons...La vision romantique de l'amitié comme grand sentiment est écornée: certes, les amis de Poucet sont venus à son secours, mais parce que Maricrotte leur a promis un caramel mou... B-Parole de Petit Poucet Poucet dans le conte de Charles PERRAULT est caractérisé par sa petite taille « il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit que l'on l'appela le petit Poucet. » . Mais avant cette présentation, le texte expliquait « Ce qui les chagrinait encore, c'est que le plus jeune était fort délicat et ne disait mot : prenant pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit. » Le Petit Poucet est celui qui ne parle pas. Et effectivement dans l'ensemble du texte de Charles PERRAULT la parole n'est jamais donnée au Petit Poucet. L'ensemble du texte est transcrit par un narrateur omniscient. Or dans l'œuvre de Philippe LECHERMEIER, on assiste au contraire à un récit qui ne sera perçu qu'au travers la voix du Petit Poucet. La forme même du journal impose cette structure. Le journal est à rapprocher de l'autobiographie. Or, ici, l'autobiographie est œuvre de fiction. Si on se place du point de vue de la fiction, les motivations de Poucet semblent être non pas la publication de ses écrits, mais un lieu d'expression pour s'apaiser. En témoigne l'ouverture sur la mort de sa mère et les formes multiples que prend cette expression, dessins, collages, les listes, les schémas, les chansons etc... C-Le lyrisme abandonné L'amour: Si effectivement le texte met en scène une histoire d'amour, on est loin de l'amour Idéal. Dans un premier temps le prénom de l'objet de l'amour de Poucet: Maricrotte, suffit a la démystifiée. La première fois que Poucet la présente, c'est sous ces termes « la grosse Maricrotte ». Par la suite,

lorsqu'il fait allusion à Maricrotte, il fait suivre son nom d'un cœur. A plusieurs reprises, il annonce au lecteur qu'il va en parler, mais il diffère ces explications. De nombreuses pages plus tard, il dira « Quand, elle était petite Maricrotte était un peu boulotte, et depuis on l'appelle la grosse Maricrotte, même si elle n'est pas si grosse que cela. (...)des bras potelés comme des petits pains au lait(...) » On n'est ni dans un coup de foudre, ni dans l'idéalisation de l'être aimé. Les sentiments se déclarent petit à petit, avec pudeur. L'amitié: Nous avons vu que lors de l'épisode de l'emprisonnement de Poucet dans la cage que ses amis viennent courageusement le délivrer...mais avec la promesse d'en retirer de la nourriture. Poucet, lui même, sauve ses frères sous condition, en échange de promesses qu'il couchera sur papier et qu'il fera dument signer à ses frères. (« Pour Barnabé dire « s'il te plaît » quand il donne un ordre Signature: / Pour Blaise me raconter ses meilleures histoires drôles en exclusivité signature: ( ...) » Et si l'on peut constater que les sentiments entre les personnages évoluent pour permettre l'alliance finale, qui permettra de chasser le comte, dans la dernière page « Mes frères se moquaient en sifflant avec leurs doigts, mais cela ne me gênait pas. », la taquinerie reste de mise. Les éléments de trivialité: Le personnage de Jacques la Limace incarne le ressort humoristique de la scatologie. D'ailleurs Poucet avoue ses doutes en ce qui concerne l'origine de ce surnom de « Limace ». Soit le sobriquet fait allusion au fait que Jacques aurait toujours besoin de se moucher, soit rapport à son côté médisant. A nouveau, on est loin de l'adjuvant héroïque. Le lyrisme refusé « Puis dans mes pensées la pie s'est transformée en maman, la vraie, celle qui était jolie. Elle me disait des mots doux en me caressant le dos, puis ...[Et puis, mon frère Barnabé m'a donné un coup de pied dans l'arrière-train: (...) »(p.32) Les exemples de cet oscillation entre émotion et retour au réel sont nombreux dans l'ensemble du texte. P.170: « Ils étaient tous armés jusqu'aux dents avançant fièrement vers la clairière, [qui avec un lance pierre, qui avec un casse-tête, qui avec une fourche, un saignoir, [un entonnoir, qui encore avec des aiguilles à tricoter, un vieux bidet ou un râteau de jardinier. » PISTE D'EXPLOITATION EN CLASSE Tous les éléments de cette analyse ne sont pas utilisables en classe. Pour les élèves l'étude des deux oeuvres L'oeuvre de Charles PERRAULT demande, sans doute, un travail sur la compréhension du texte,du fait de sa langue un peu ardue. Il pourra être l'occasion pour les élèves de se confronter avec un texte écrit dans une langue qui n'est plus commune, avec l'utilisation du subjonctif imparfait (même par le petit Poucet qui n'a pourtant que sept ans...), un vocabulaire qui s'il est riche n'est pas inaccessible. La signification de la plupart des mots pouvant poser problème, est déductible du contexte comme le préconisent les programmes: - « Utiliser le contexte pour comprendre un mot inconnu » - « utiliser la construction d'un mot inconnu pour le comprendre » B.O du 19 juin 2008 Le même type de travail pourra être réalisé sur le texte de Ph.LECHERMEIER Pour aboutir à une réflexion sur les niveaux de langue. -Les genres conte et journal. -Projet d'écriture: transformer un conte connu (étudié en classe) en journal. Le projet pourra être abordé de manière transdisciplinaire en arts plastiques, et en TIC. -Mise en voix de la scène entre l'ogre Barbak et sa femme. (le dialogue des époux est entrecoupé de l'onomatopée « zim » qui représente le bruit du couteau que Barbak aiguise. Les élèves auront à réfléchir sur les variations de rythme de manière à rendre l'angoisse de la scène.)