mois de mai 2013 - Supinfo

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SUPINFO, partenaire des leaders mondiaux du numérique. SUPINFO ... Dans ce numéro, c'est le Campus SUPINFO de Caen qui est mis en avant. À cette ...
Le magazine de la Grande école de l’informatique, du numérique et du management

CAEN

Interview de Jean Roteux - Directeur Normandie de Capgemini

Les experts vous en parlent

IMAGINE CUP 13 Deux équipes supinfo à l’honneur à la finale française

SUMMER-SCHOOL 2013 Où partez-vous cet été ?

SUPINFO, partenaire des leaders mondiaux du numérique

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Classée n°1 au classement 2013 des Grandes Écoles d’Informatique post-bac par SMBG-Eduniversal, référence des classements dans le supérieur. Etablissement d’enseignement supérieur privé fondé en 1965, reconnu par l’État Français par décret du 10 janvier 1972. Titre Bac +5 certifié par l’État Français au niveau I (niveau Master, Ingénieur).

SUPINFO INSIde - [mAI 2013]

ZOOM SUR LE CAMPUS NORMAND DE SUPINFO

s s e e d i c s c n u I S O f F o igPnIN > SU

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Le ma

ÉDITO

ACTUALITÉS

4-5 | Imagine Cup 2013 Les gagnants de la finale française à l’honneur

6 | Les SUPINFO Summers-Schools 2013 Où partir cet été : Pékin ou Montréal ?

#SUPINFO

7 | Retour sur des faits marquants du mois Agenda remise des diplômes - Nominations chez les Full Professors et partenariat Banque Populaire à Marseille

CAMPUS

8 | Le mot de la Directrice Florence LE GOFF, Campus Manager de Caen

9 | Interview Interview de Jean ROTEUX, Directeur Normandie de Capgemini

ANCIENS

10-11| Témoignages Raphaël NICOUD, SUPINFO 2006 Linley BRASSE, SUPINFO 2010

ENTREPRISES-MÉTIERS

12-13| Interview de LEWONWAY

Sébastien BURLET, ancien diplômé de la Promotion SUPINFO 1995

COMMUNAUTÉ

14 | Le Campus de Caen au 4L Trophy Quand un étudiant de SUPINFO Caen participe au 4L Trophy, ça donne ça !

15 | L’équipe ContAACt au Defi H L’équipe SUPINFO en finale du Défi H cette année ! www.supinfo.com Établissement d’enseign ement supérieur privé fon dé en 1965, Copyright 1965-2013 SUP INFO. Tous les noms et log os des produits et entrep appartiennent à leurs pro rises présents dans ce doc priétaires respectifs. ument

> Édito

Chères et chers membres de la communauté SUPINFO, Pour commencer cet éditorial, souhaitons la bienvenue à Nicolas DUMEZ dans l’équipe du SAD en qualité de Full Professor des technologies de développement Microsoft. Saluons également Renaud BERTHIER qui pilotera désormais l’ensemble des enseignements de développement orienté Web. Mais comment évoquer les technologies de développement sans penser à nos équipes SUPINFO finalistes de l’Imagine Cup 2013? Vous découvrirez un reportage en page 4 d’autant plus que cette année encore SUPINFO remporte l’Or avec l’équipe «Original Network» dans la catégorie Innovation. Dans ce numéro, c’est le Campus SUPINFO de Caen qui est mis en avant. À cette occasion, Jean ROTEUX, Directeur Normandie de Capgemini, revient sur le dynamisme du Campus normand et la qualité de formation de nos étudiants. Comme vous le savez, nous attachons une très grande importance aux liens que nous devons toujours garder avec nos Anciens même si cette tâche s’avère toujours complexe. Je vous propose ce mois-ci de découvrir le parcours atypique de Linley BRASSE (SUPINFO 2010) qui est passé par la VAE pour obtenir son Titre SUPINFO Bac+5 et qui exerce aujourd’hui le rôle de CTO à METSYS . Beaucoup d’entrepreneurs dans ce numéro puisque Raphaël NICOUD (SUPINFO 2006) nous présente en page 10 sa société «Aquaray» et vous serez certainement étonné par la société «Lemon Way» créée en 2007 par Sébastien BURLET (SUPINFO 1995) et qui a obtenu récemment l’agrément européen d’établissement de paiement. Enfin, si vous voulez suivre la trace de nos futurs diplômés, ne ratez pas l’agenda de remise des diplômes en page 7. Bonne lecture. Alick MOURIESSE, Président de SUPINFO International University

SUPINFO Inside > #mai 2013

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> Actualités Imagine Cup 2013 > Dans le cadre de la 11ème édition de l’Imagine Cup, l’une des plus prestigieuses compétition technologique pour étudiant à portée mondiale, 5 équipes SUPINFO se sont qualifiées pour la finale française. Cette dernière qui a eu lieu le jeudi 11 avril 2013 à Paris a récompensé les meilleures équipes à travers 4 catégories : Startups, Jeux vidéo, Innovation et Citoyen du monde. Deux équipes SUPINFO se sont particulièrement distinguées cette année en remportant deux médailles.

Les Gagnants de la Finale Française 2013

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SUPINFO Inside > #mai 2013

Sign of Success

Une médaille d’Or dans la catégorie Innovation pour le projet Original Network

Ce projet porté par des étudiants du Campus SUPINFO de Rennes a pour objectif d’utiliser des énergies renouvelables pour réduire les coûts des parcs informatiques. L’ensemble du système est piloté par un logiciel disponible sur ordinateur, tablette ou smartphone. Il s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Site Web : original-network.com Y ont participé : Christopher GLÉMOT, Eric GAGNANT, Alexandre BARBIER, Romain BOURGEAULT, Antoine LE CHAPELAIN, Didier BOUROULLEC et Georges AOUN.

Une médaille de Bronze

dans la catégorie Citoyen du monde pour le projet SmartAgro L’équipe toulousaine créée l’exploit en remportant sa 5ème médaille sur 3 années consécutives en finale française. Pour rappel, en 2011 elle obtient la médaille d’Argent dans la catégorie Windows Phone 7 et dans la catégorie Conception de logiciel, en 2012 elle décroche l’Or dans la catégorie Best Design ainsi que le Bronze dans la catégorie Windows Phone. Le projet SmartAgro est une application à destination des agriculteurs des pays en voie de développement afin qu’ils accèdent plus facilement au marché agricole et renforcer leur pouvoir de négociation avec les acteurs internationaux. Site Web : original-network.com Y ont participé : Jean-Christophe VASSELON, Hubert CASADEPAX, Adrien OLIVENCIA et Mathieu HOLLEBECQ.

SUPINFO Inside > #mai 2013

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> Actualités SUMMER SCHOOL 2013 ! Les SUPINFO Summer-Schools sont des séjours organisés par SUPINFO dans des pays étrangers permettant aux étudiants de pratiquer une langue étrangère et de s’ouvrir à de nouveaux horizons culturels. Ils permettent également de remplacer le stage d’été obligatoire tout en cumulant des crédits ECTS. Pour la saison 2013, nous vous proposons de découvrir la Chine, à Pékin ou le Canada, à Montréal. En choisissant l’une de ces destinations vous pourrez découvrir une autre culture et échanger avec d’autres jeunes étudiants étrangers. C’est un excellent tremplin pour envisager une carrière à l’international ! rendez-vous sur www.supinfo.com/summerschool

PéKIN

À raison de 10h de cours par semaine vous apprendrez les bases de la langue chinoise, ce qui vous permettra de mieux comprendre l’histoire et la culture asiatique (par exemple à travers l’étude de la calligraphie et des nouvelles technologies chinoises). Chaque semaine, une sortie culturelle est organisée. Vous pourrez découvrir

la Place Tian’an Men, The Water Cube, Beijing National Stadium et bien d’autres choses encore ! Afin de créer des liens d’amitié dès votre arrivée, plusieurs activités de groupe sont proposées et une cérémonie de remise de certificat aura lieu à l’issue de la Summer-School.

mONtréAL

Un programme varié : nous vous proposons d’étudier l’anglais au moins 3h par jour avec des cours ludiques. Vous aurez la totale liberté de découvrir Montréal et sa région. Des sorties culturelles sont prévues afin de mieux découvrir le Canada et les canadiens. Des activités optionnelles vous seront proposées pour que vous puissiez pleinement faire connaissance avec ce magnifique pays.

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SUPINFO Inside > #mai 2013

> #SUPINFO

quantes, us SUPINFO r p a m m a s c é t s li e a d coins res actu aux quatres > Les derniè

PARTENARIAT BANCAIRE À MARSEILLE

Le Campus de Marseille vient de signer un nouveau partenariat avec la Banque Populaire Provençale et Corse pour offrir de nouvelles opportunités bancaires à nos étudiants. Cet accord permet aux étudiants de SUPINFO à Marseille de bénéficier des dispositifs de la Banque Populaire Provençale et Corse à destination de tous les étudiants d’une part et de conditions particulières réservées aux étudiants SUPINFO d’autre part. N’hésitez pas à demander au Directeur régional de Marseille de plus amples informations ou par mail à [email protected]

NOMINATIONS… Nicolas DUMEZ remplace Sion GENDERS dans les enseignements .NET et Anglais. Dans un même temps Renaud BERTHIER remplace Brice ARGENSON dans la supervision des enseignements Java, Web, Web Strategy, et .NET. Il sera également responsable des enseignements ITIL et Agile. Nous accueillons également Ghislaine FOURNIER en tant que Directrice Adjointe du Campus de Bordeaux.

AGENDA DES REMISES DE DIPLÔMES 2012

PENCONTEST 2013 À STRASBOURG

Dans quelques jours vont débuter les Cérémonies de remise de diplôme. Afin de vous permettre de vous organiser, si nécessaire, voici les dates et lieux que nous avons arrêtés pour chaque campus.

Six étudiants du Campus SUPINFO de Strasbourg se sont lancés cette année dans un vaste projet de sécurité informatique et d’Ethical Hacking : l’organisation sur leur Campus d’un test grandeur nature de pénétration d’une infrastructure d’entreprise fictive qu’ils ont eux même réalisé : le Pencontest. Cet événement a eu lieu le 18 mai sur le Campus et a remporté un franc succès ! Encore bravo à nos étudiants strabourgeois !

en juin : • Campus de clermont-Ferrand, samedi 8 à 15h30 suivi d’un Gala • Campus de Paris, Lille, Londres, metz, montréal, Pékin, San Francisco, tianjin, valenciennes et zhenjiang, vendredi 14 à 20h30 à Paris, suivi d’un Gala, • Campus de montpellier, samedi 15 suivi d’un Gala, • Campus de casablanca, jeudi 20, • Campus de Saint-denis (Île de la Réunion), le vendredi 21, • Campus de marseille, jeudi 27, • Campus de toulouse, jeudi 27, • Campus de Bordeaux, vendredi 28, en juillet : • Campus de mâcon, vendredi 5, en août : • Campus de Nice, samedi 31, En Septembre : • Campus de reims, vendredi 13, • Campus de Grenoble, samedi 14, • Campus de troyes, vendredi 20 • Campus de Lyon, jeudi 26 • Campus de Strasbourg, vendredi 27 en octobre : • Campus de caen, Nantes, Orléans, rennes et tours, vendredi 4 à Rennes, suivi d’un Gala • Campus de Guadeloupe et martinique le vendredi 4 sur le Campus de Martinique en novembre : • Campus de Bruxelles, vendredi 8

COMPÉTITION ROBOCODE À TROYES Le Laboratoire Robotique du Campus de Troyes a organisé la 1ère compétition Robocode de SUPINFO ce samedi 18 mai. Programmez votre I.A en Java ou C# et affrontez les I.A adverses ! > Accessible aux programmeurs débutants. Tutoriel disponible sur le site : troyes.labo-robotique.com > Match à plusieurs robots, et en 1 contre 1

SUPINFO Inside > #mai 2013

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> Campus

> Zoom

FO de Caen

pus SUPIN sur le cam

LE CAMPUS DE CAEN À L’HONNEUR

LE MOT DU CAMPUS-MANAGER Les étudiants SUPINFO de Caen ont également un fort goût pour l’entreprenariat. Plusieurs étudiants ont créé leur société, certains dans le domaine de l’innovation. comme c’est le cas pour ADYMIC (encadré cicontre). Caen possède des structures telles que «Normandie Incubation», Synergia ou la Chambre de Commerce et d’Industrie qui ont apporté leur soutien à nos jeunes entrepreneurs.

cAmPUS de cAeN Le Campus de SUPINFO à Caen est situé au coeur d’un parc d’activités tertiaires et d’innovation, proche du Mémorial du Débarquement. 1ère ville à voir naître la technologie du «sans contact» grâce à son pôle de compétitivité «TES», Caen est une ville à taille humaine offrant toutes les commodités d’une grande agglomération ou la qualité de vie y est particulièrement appréciée. Ouvert depuis fin 2006, le Campus a progressivement tissé des liens étroits avec des partenaires locaux et régionaux. Fort de sa notoriété grandissante, nos étudiants n’ont aucun mal à trouver un emploi après leur stage de fin d’étude, très prisé par les entreprises. Adaptables, volontaires... Est-ce un héritage de Guillaume Le Conquérant et des évènements liés au Débarquement ? Nul ne saurait le dire mais la reconnaissance des professionnels est là ! Certains étudiants en 4ème année

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SUPINFO Inside > #mai 2013

ont même anticipé leur embauche puisque le campus est fier de plus d’une vingtaine de contrats de professionnalisation signés en 3 ans. La demande de plus en plus forte d’ingénieurs informaticiens ne fait que croître, et notre campus ne comble pas encore cette offre grandissante. C’est dire si nos futurs étudiants caennais ont un bel avenir devant eux !

Le Campus de Caen, c’est aussi des actions tournées vers les autres avec une participation notamment au Téléthon, aux Dons du sang, au 4L Trophy. Tout un esprit de partage et d’entre-aide que l’équipe administrative veut transmettre aux étudiants. La persévérance et le savoir-être sont des valeurs que SUPINFO communique au-delà de son enseignement et que le Campus de Caen s’attache à renforcer au quotidien. Dernière activité en date, l’élection de la nouvelle mascotte de l’école ! Et...devinez…la Vache Normande a été plébiscitée par un vote massif via Facebook ! Florence Le GOFF Campus-Manager de SUPINFO à Caen

étUdIANtS SUPINFO à cAeN

Sign of Success CAPGEMINI ET SUPINFO À CAEN,

INTERVIEW de Jean ROTEUX, Directeur Normandie de Capgemini Capgemini est un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de l’infogérance. Présente dans plus de 40 pays, la société emploie 120.000 salariés dans le monde dont 22.000 en France. En Normandie, c’est à Colombelles que cette entreprise spécialisée dans les services numériques a choisi d’installer son agence régionale où elle emploie actuellement 70 personnes sur le campus EffiScience.

L’histoire entre Capgemini et SUPINFO Caen a commencé il y a environ 5 ans. Jean ROTEUX, Directeur de l’agence de Caen et Rouen, a tout d’abord recruté des stagiaires puis a été sollicité pour être membre des jurys de fin d’étude. Son expérience et son professionnalisme étaient des atouts incontestables dans ces jurys de qualité pour les futurs diplômés de l’école. Très investi dans les actions menées par le Campus de Caen, Jean Roteux a pu apporter sa pédagogie et son investissement personnel auprès des étudiants afin de leur transmettre le savoirfaire et le savoir-être, fondamentaux. SUPINFO INSIde : qUeLS AtOUtS PréSeNte LA PédAGOGIe SUPINFO ? qU’eSt-ce qUI dIStINGUe LeS étUdIANtS SUPINFO ? jean rOteUx : Tout d’abord, je souhaite préciser que le cursus de formation SUPINFO, basé sur l’obtention d’un diplôme Bac+5 en fin d’études, correspond bien aux critères de recrutement des nouveaux embauchés chez Capgemini. Les deux principaux atouts de SUPINFO sont, d’une part la formation

pragmatique dispensée, elle est très orientée vers le système d’information avec un bon niveau de technicité atteint à la sortie ; d’autre part les étudiants SUPINFO sont plus matures avec souvent de fortes personnalités acquises durant leur parcours ce que nous apprécions. SI : LeS vALeUrS de SAvOIrÊtre teLLeS qUe NOUS LeS trANSmettONS à SUPINFO SONteLLeS FONdAmeNtALeS dANS vOtre recrUtemeNt ? jr : Oui bien sûr ! Les compétences techniques sont primordiales et nécessaires pour démarrer sa vie professionnelle comme consultant , concepteur, réalisateur, intégrateur dans une SSII comme Capgemini mais il est également très important de travailler en permanence ses compétences comportementales ; en particulier de démontrer ses capacités à se comporter comme un véritable « Ingénieur ». Dans ce registre, je pense que l’enseignement dispensé par SUPINFO, enrichi de stages obligatoires en entreprises est un point fort pour

Jean ROTEUX les étudiants. SI : POUrqUOI UN teL INveStISSemeNt de vOtre PArt AUPrÈS de NOtre cAmPUS ? jr : Trois raisons essentielles à ma participation et à ma contribution dans vos jurys : La première est que Capgemini recrute régulièrement de jeunes ingénieurs SUPINFO et je ne voudrais pas rater les perles rares existantes sur la région. La deuxième est la qualité de l’accueil que j’ai trouvé sur le Campus SUPINFO de Caen lorsque je suis arrivé sur la région et sur la fiabilité et le suivi de cette relation «université-entreprise». La troisième est plus personnelle, elle me rappelle mes débuts professionnels lorsque j’étais jeune professeur en Lycée au début des années 70. J’aime privilégier l’inter-générationnel qui permet à tous de mieux partager autour de l’utilisation des nouvelles technologies.

StArt-UP cAeNNAISe - NOS étUdIANtS NOrmANd ONt dU tALeNt ! ADYMIC : Dynamisez votre pub par le jeu Beacuoup d’étudiants SUPINFO se lancent dans la création d’entreprise innovantes. C’est le cas de Gaétan REBUT (SUPINFO 2012) et Coralie ARDILLON, diplômée de l’IAE, qui ont créé la société AdymIc. Le principe est de permettre aux annonceurs d’insérer leur entreprise/marque/produit ou service dans des contenus mobiles divertissants et engageants. Ainsi le principal objectif est de mettre en scène, par le jeu, de manière ludique et impliquante, tout en investissant le marché de la publicité mobile en forte expansion. La compétence complémentaire des fondateurs a permis d’initier ce projet. De façon posée, réfléchie et avec les conseils de partenaires comme Normandie Incubation, qui a cru immédiatement en leur projet, Gaétan et Coralie ont créé leur concept et mis en place leur stratégie. Le désir d’entrepreneuriat de Gaétan s’est fait sentir bien avant la fin de ses études puisqu’il avait déjà sa société de développement. Formateur à SUPINFO, il a acquis à travers cette expérience une certaine aisance pédagogique et relationnelle, ce qui est un atout supplémentaire dans le développement de l’entreprise.

SUPINFO Caen : Quelles sont les connaissances apprises au sein de SUPINFO et qui t’ont permis de te lancer dans ce projet ? Gaétan REBUT : Les compétences acquises au sein de SUPINFO sont à la fois techniques et managériales. Côté technique, nous avons eu la chance d’apprendre tout un éventail de langages et de méthodes de programmation, que nous retrouvons et mettons en œuvre chez Adymic. Côté managérial, ces compétences permettent de diriger des projets et de mobiliser les équipes. Un plus! SC : Pourquoi la création d’entreprise dès la sortie de l’école ? GR : En sortant de l’école le projet Adymic avait déjà 6 mois. Coralie et moi étions particulièrement complémentaires pour mener à bien ce projet. À mon sens c’est le meilleur moment pour s’installer : pas de travail à quitter, pas de grosses charges familiales à assumer, ce qui permet de s’investir à 100% dans l’entreprise et d’accepter plus facilement quelques sacrifices. Vous souhaitez les contacter : [email protected] ou rendez-vous sur le site www.adymic.com

SUPINFO Inside > #mai 2013

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> Anciens Témoignage d’un diplômé, en VAE, Promo 2010

> Linley BRASSE (SUPINFO 2010), CTO & Partner chez METSYS SAS

Linley BRASSE SUPINFO Inside : Bonjour Linley, peux-tu te présenter en quelques mots ? Linley BRASSE : Un itinéraire professionnel qui a commencé en SSII puis client final puis un éditeur de logiciels avant un retour en 2012 dans le monde des services. Pendant mon parcours, j’ai croisé des SUPINFO en tant que collègues, clients, stagiaires et amis. C’est naturellement, que j’ai choisi l’école en 2008. Après avoir été diplômé en 2010, j’ai rejoins Microsoft en tant que Senior TAM pendant 3 ans. Aujourd’hui, je suis Associé dans une SSII spécialisée dans le domaine de l’infrastructure. De mon point de vue, l’expérience au sein de Microsoft m’a permis de développer des compétences qui aujourd’hui m’aident en tant que Manager. En conclusion, ce parcours me semble cohérent et en ligne avec les objectifs que je m’étais fixé au sein de SUPINFO. SI : Avec plus de 10 ans d’expériences Professionnelles, quelle est la société pour laquelle tu as travaillé qui t’a le plus marqué ? pourquoi ? LB : Difficile de donner le nom d’une seule société. Toutes, ainsi que les clients pour lesquels j’ai travaillé, m’ont marqué et permis de m’enrichir professionnellement. Mais je vais tout de même citer deux sociétés qui représentent 7 ans de ma vie professionnelle. La première, VEOLIA Environnement. Cette société m’a d’abord fait confiance en tant que prestataire. Puis, je l’ai intégré en tant qu’Architecte Technique

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SUPINFO Inside > #mai 2013

sur un projet majeur orienté métier, la consolidation financière. Par la suite, elle m’a confié le Responsabilité des pôles Support et Déploiement moins de 2 ans après mon arrivée. La seconde, Microsoft France. Après plusieurs années chez divers partenaires Gold, cette société représentait pour moi un rêve. Je connaissais la difficulté de la sélection pour y entrer. J’y ai trouvé ce que j’étais venu chercher : une concurrence saine au profit de la performance individuelle et collective. Cette entreprise respire l’innovation et la passion pour les nouvelles technologies. SI : Quelle est la mission qui t’a le plus enrichie ? Peux-tu nous décrire le contexte ? LB : Sans hésiter le poste de Responsable Support et Déploiement. La DSI du siège de VEOLIA Environnement s’est transformée pour devenir une société de service pour l’ensemble des entités du Groupe avec un passage de 50 à 200 collaborateurs. Ma mission a consisté à créer une nouvelle cellule devenant l’interface entre les équipes Projet et la Production. Cela passait du recrutement des ingénieurs Support et des Chefs de projet, la mise en place des processus, la rédaction des normes et standard, … En parallèle, j’ai fait partie de l’équipe de mise en œuvre du projet AGORA qui consistait à déployer l’ERP SAP. J’ai pu participer à la création du « Core Model », aux différents appels d’offre ainsi qu’au déploiement de la solution. J’ai donc pris en charge des projets qui intégraient des problématiques managériales et techniques dans un contexte international. SI : Comment vois-tu ton métier dans les prochaines années ? LB : Il est difficile de se projeter dans le futur au delà de 3 ans. Ma priorité actuelle est de participer avec mes associés au développement de METSYS

pour en faire une société de service en accord avec notre ambition. Sans avoir la prétention de révolutionner le modèle de la SSII, nous souhaitons mettre les salariés au centre de notre projet. Pour répondre à la question, je me vois encore chez METSYS afin de participer activement à son développement, selon une stratégie forte centrée sur notre corps de métier en respectant nos valeurs : Qualité, Respect, Transparence, Expertise et Suivi. SI : Aujourd’hui CTO & Partner à METSYS, quelles sont tes missions quotidiennes ? LB : Aujourd’hui je mène deux actions de front : - en interne chez METSYS - dans le domaine de l’Ingénierie chez nos clients Ainsi, je participe à la fois à la vie de mon entreprise et je suis en prise directe avec mes préoccupations de nos clients. SI : Quel(s) conseil(s) peux-tu donner aux étudiants SUPINFO qui terminent bientôt leurs études ? LB : 1) De ne pas mettre en priorité la rémunération dans le choix de leur première entreprise. Il faut avant tout se concentrer sur les missions proposées et les possibilités d’évolution à 5 ans dans la structure. Le salaire suivra naturellement cette progression professionnelle. 2) Ne pas s’inquiéter si ils n’ont pas une vision claire du poste qu’ils souhaitent occuper. 3) Profiter de leurs derniers jours en tant qu’étudiant car tout change ensuite. 4) Adhérer aux clubs des anciens de SUPINFO. 5) Contacter METSYS ([email protected]) car nous recrutons tous ceux qui sortent de SUPINFO et cherchent une nouvelle aventure professionnelle.

Sign of Success Témoignage d’un diplômé Promo 2006

> Raphaël NICOUD (SUPINFO 2006), Président d’Aquaray SUPINFO INSIde : BONjOUr rAPhAËL, PeUx-tU te PréSeNter eN qUeLqUeS mOtS ? raphaël NIcOUd : J’ai 29 ans, je suis marié et papa d’un petit garçon, Ulysse, qui a 3 ans et d’une petite fille qui devrait paraître en même temps que ce magazine. Je dirige un petit groupe d’entreprises dans les Telecom Internet et l’édition de logiciels. SI : qUeL A été tON PArcOUrS ScOLAIre ? rN : J’ai grandi à Strasbourg où j’ai suivi une formation généraliste «S». Ayant toujours été passionné par l’informatique, j’ai opté ensuite pour une formation supérieure concrète dans ces thématiques. À l’époque il n’y avait pas encore de SUPINFO en Alsace, j’ai donc émigré à Paris le jour de mes 17 ans pour y débuter mes études supérieures. C’est d’abord à l’EPITA que j’ai réalisé le 1er cycle avant de me tourner vers SUPINFO pour son cycle ingénieur. J’ai été diplômé SUPINFO en 2006 et je n’ai pas encore complété cette formation par un MBA ce que je ferai probablement dans les 10 ans à venir. SI : PeUx tU NOUS exPLIqUer POUrqUOI tU eS reNtré à SUPINFO eN AdmISSION PArALLÈLe ? rN : Lors de ma 2ème année à l’EPITA, j’ai créé ma première entreprise. Nous avions avec quelques amis cette idée farfelue de lancer un hébergeur sur Mac ; c’est ainsi que la société Aqua Ray (www.aquaray.fr) est née. Elle s’est développée rapidement sans trop d’efforts car nous étions les seuls sur ce marché de niche très spécifique. J’ai alors décidé de rejoindre SUPINFO au moment du cycle ingénieur car le principe de regroupement des cours dès la 3ème année me permettait de jongler entre mon statut d’étudiant et celui d’entrepreneur avec succès ; ce n’était pas possible dans les autres écoles. Par la suite, en 4ème année, j’ai eu la chance de rencontrer à SUPINFO 3 camarades pionniers comme moi des «technologies Apple». L’administration de SUPINFO nous a alors fait confiance

pour créer ce qui est devenu le «Labo Apple», nous avons donc eu le plaisir ensemble de développer les bases d’un partenariat avec Apple, et de proposer aux étudiants les premiers supports de cours s’y rapportant. Cette aventure avec Shamir, Vincent et Matthieu (avant d’être rejoints l’année suivantes par d’autres) reste le meilleur souvenir de mon parcours d’étudiant. Au cours de ces 2 ans, nous avons pu rendre visite à Apple en Californie, avons baigné dans cette culture d’entreprise et avons développé une véritable compétence «business». Je pense qu’une telle opportunité est unique et représentative de «l’approche pédagogique SUPINFO». SI : UNe FOIS dIPLômé, qUeL A été tON PremIer jOB ? rN : Comme tous les étudiants de SUPINFO, j’ai validé mon diplôme par un stage en entreprise. Mon parcours m’a amené à le réaliser assez logiquement chez Apple France, où j’ai travaillé pendant près d’un an à la direction du développement de marché pour le secteur de l’éducation. J’ai choisi de ne pas poursuivre l’expérience pour rejoindre l’entreprise que j’avais créé 4 ans plus tôt, lors de mes 1ères années à l’EPITA. Mon premier job a donc été celui très excitant d’entrepreneur Internet. SI : AUjOUrd’hUI qUe FAIS tU PrOFeSSIONNeLLemeNt ? rN : Ma première casquette est celle que je porte depuis plus de 10 ans maintenant, je dirige Aqua Ray, un hébergeur, spécialiste de la conception et de la maintenance d’infrastructure en infogérance sur systèmes UNIX. Cette PME d’une quinzaine de collaborateurs basée à Paris, Londres et Barcelone cherche à faire son chemin dans ce secteur d’activité hautement concurrentiel. Aujourd’hui nous sommes propriétaire et opérateur de notre propre centre de données et de notre propre réseau de fibres optiques en région parisienne. Parmi nos références : la MACIF, le Crédit Foncier, Apple, mais

Raphaël NICOUD aussi Damien SAEZ, le groupe de rock Indochine et surtout des centaines de startups que nous accompagnons dans leurs développements. Au fil des années, j’ai créé une dizaine d’autres entreprises sur des sujets connexes dont je peux citer 2 exemples : - Nuage Labs : jeune entreprise innovante développant une solution logicielle unique au monde permettant de transformer un service de stockage dans le Cloud comme celles d’Amazon, Rackspace, HP ou OVH en un volume de données local standard (www. nuagelabs.fr) ; - Le 1675 : un bar, créé avec mon frère à Rennes - 44 rue Legraverend où il est possible de commander en breton les meilleures bières pression artisanales produites dans les environs, avec une sensibilité «punk/anarchiste» mais qui se veut néanmoins surtout familial (www.1675.eu). SI : SI tU devAIS dONNer UN cONSeIL AUx étUdIANtS SUPINFO, LeqUeL SerAIt-IL ? rN : Donnez vous pour objectif de ne pas rejoindre une SSII tout de suite, c’est si triste. Devenez des entrepreneurs ! Créez ! Innovez ! Dès votre sortie de l’école ou même pendant vos études puisque SUPINFO le permet j’en suis la preuve. C’est le moment de la vie où vous êtes les plus créatifs et où vous avez le moins à perdre en tentant la grande aventure de la création d’entreprise. Lancez vous, sans attendre, n’ayez pas peur de l’échec, et surtout venez voir Aqua Ray (www.aquaray.fr), nous saurons vous accompagner pour tous vos besoins en infrastructure.

SUPINFO Inside > #mai 2013

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s > Entreprise Métiers Lemonway créé par un Ancien de SUPINFO

Établissement de paiement agréé ACP-Banque de France La société par actions simplifiée (SAS) Lemon Way a été créée en 2007 à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en France, dans le but d’offrir des solutions de paiement innovantes grâce au Smartphone, par une équipe d’experts du paiement, de la Banque, de la Carte Bancaire et d’Internet. Jeune Entreprise Innovante, Lemon Way a gagné le concours national de la recherche en 2008, ainsi que de nombreux concours depuis sa création.

Interview de Sébastien BURLET (SUPINFO 1995) Au début des années 90, il n’y avait pas beaucoup d’écoles qui nous permettaient d’aller plus loin, d’innover. Quand je suis sorti de SUPINFO, en 1995, il n’y avait pas de téléphone mobile, pas d’Internet… Pourtant, entre mes débuts à SUPINFO et maintenant, tout est allé très vite ! Après SUPINFO, je suis parti donc deux aux Etats Unis, à Atlanta. C’était les Jeux Olympiques. J’ai rapidement trouvé un poste dans la branche du nucléaire (dans le domaine de la radio protection plus précisément). Je devais créer des softs et solutions permettant de protéger les opérateurs. Ce fut ma première expérience. Deux ans plus tard, je suis revenu en France pour y créer ma première entreprise avec trois anciens de SUPINFO : SUNFLOWER. C’était l’époque des « garages start-up ». J’avais 24 ans. On peut dire que j’ai importé l’Internet des Etats Unis. En effet, en 1997, Internet n’était pas du tout développé en Europe. Tout est allé très vite ensuite : j’ai travaillé avec des opérateurs comme Neuf Télécom, la Banque de France, la BNP. On s’occupait de tout ce qui était « wébisation » J’ai dirigé SUNFLOWER jusqu’en 2006 (date à laquelle, nous l’avons revendue) : nous étions 110 collaborateurs et

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SUPINFO Inside > #mai 2013

nous ne faisions que du web pour les industries et industriels français qui n’étaient pas du tout familiarisés avec le Web. Il fallait donc rapidement moderniser leurs systèmes pour les rendre plus performants. En 200 projets de modernisation sur 6 ans, dont plus de la moitié dans le service public, nous pouvons dire que nous avons modernisé la France ! Le système était à revoir : nous avions la base : des ordinateurs, mais sans inter-connection ! Voir plus loin que l’architecture et la base brute, c’est la philosophie enseignée par nos formateurs à SUPINFO. Nous avions un terreau favorable. Nous étions en

avance sur la technologie Internet qui n’existait pas à l’époque. Lorsque je revends SUNFLOWER en 2006, l’innovation, la recherche, sortir des sentiers battus «inventer demain» sont mon leit motiv. Et à cette époque, le Web était devenu une industrie. Le marché évaluant, il était devenu plus innovant. La concurrence s’était accrue sur ce type de services, et les coûts avaient donc aussi diminué. Les premiers téléphones portables arrivaient sur le marché. De toute évidence, j’étais sûr qu’ils feraient partie de notre quotidien, et ils le devaient ! En faire cet objet indispensable, personnel,

unique, addictif ! qui bouleverserait nos habitudes. C’est à ce moment-là que j’ai repensé nos modes de paiement et que j’ai déposé le premier brevet de paiement mobile. C’était en 2007. Une nouvelle aventure commence donc. En 2007, seule la société israélienne Vipera était positionnée sur le marché. Cela ne pouvait être donc qu’une bonne idée ! Je me suis rendu à l’institut de la Protection Industrielle et on m’a rassuré en me disant «Monsieur BURLET, cela doit être bête comme idée puisque vous êtes le seul à l’avoir». J’étais donc le premier en France à l’avoir proposé. L’innovation était en route ! Le brevet coûtait 15 000 € (accompagnement, rédaction), c’était une garantie pour l’institut qui trouvait notre idée un peu trop innovatrice... Mais Lemon Way était née. Nous étions en avance sur le marché : deux ans après, le paiement mobile était devenu tendance. Cependant, la mise en place fut compliquée et longue. Il faut obtenir un certain nombre d’agréments (la plateforme est créée en 2007 et finalisée en 2010). Nous nous sommes concentrés uniquement sur le paiement mobile, ce qui n’était pas sans risque. Prendre des risques, c’est ce qui fait le job d’entrepreneur ! Mais nous nous en sommes bien sortis parmi toutes les strat-up qui se sont lancées entre temps. Nous avons obtenu nos accords avec les banques et les opérateurs. A partir de là, nous nous sommes déployés dans une dizaine de pays. Tout d’abord en Afrique : nous avons 8% de clients au Cameroun, 5% à

Madagascar. Pourquoi l’Afrique ? La population ne possède pas 3 comptes bancaires, ni de cartes de crédits, de banques ouvertes le samedi, etc.. Les affaires se concluent et se payent en cash. Il n’y a pas non plus d’assurance. Les gens sont confrontés aux pertes, vols, détournements, longueurs … Le paiement mobile s’est révélé être une forme de bancarisation pour l’Afrique, bien plus sécurisée que la moyenne. Nous couvrons également le Mali, l’Algérie, la Grèce, et prochainement la Côte d’Ivoire, l’Angleterre, et le Canada où nous avons vendu une licence à IBM Canada. Le dernier pays à nous avoir ouvert ses portes…est la France. En Afrique, il était clair que cette technologie allait permettre d’aider des personnes qui n’ont pas accès aux systèmes bancaires tels que nous les connaissons en France. Et la population n’a pas confiance en le système bancaire (banques d’état parfois mafieuses…). En Europe, nous ne nous positionnons pas sur le même public. Je savais juste que cela allait aussi apporter quelques chose aux consommateurs, mais de différents : une autre façon de commercialiser, de consommer, tout est dans immédiat, à portée de main. Nous avons aujourd’hui 200 000 clients particuliers qui utilisent notre solution. Cependant, nous ne sommes pas une banque. L’argent y est sécurisé : il est compartimenté dans un compte de cantonnement qui ne permet pas d’investir sur des supports à risque. En même temps cela va dans le sens de l’histoire : Lemon Way apporte à la fois une évolution technologique entre le paiement mobile et la banque permettant une séparation entre le

métier « du paiement » et le métier de l’investissement dans la banque. L’établissement de paiement ne se consacre qu’à un seul métier : le paiement. Nous ne proposons pas de crédit, pas d’investissement en Bourse. Cela apporte une immédiateté, adaptée à la nouvelle génération (toujours à portée de main). Le côté pratique : le n° de téléphone d’une personne devient son n° de compte (Lemon Way lie votre n° de téléphone à votre carte bancaire tout comme ITunes le fait avec votre adresse e-mail). Si je veux envoyer de l’argent à une autre personne, via notre Application disponible sur l’Apple Store, mon destinataire reçoit un SMS l’informant de ce versement sur son compte de paiement Lemon Way. S’il n’a pas encore de compte, il dispose alors de 14 jours pour s’en créer un et récupérer l’argent. Au-delà de ces 14 jours, l’argent me revient. Nous avons beaucoup d’acheteurs sur des sites d’achat d’occasion, ou de petites annonces comme les services à la personne, les professions libérales. Nous évitons les paiements par chèques de banques ou virements. Nous apportons une fiabilité dans le règlement. Avec Lemon Way, les transactions se font en temps réel. Notre plateforme d’acceptation de paiement gère aussi la fraude en temps réel : nous pouvons détecter le fractionnement, le financement du terrorisme, les alertes sur les usages en temps réels. Notre technologie est résolument moderne. Dans les années 85-90, nous n’avions pas ces procédés, les risques encourus étaient plus importants (délais, fiabilité). Mais grâce à Lemon Way les transactions se concluent en une seconde ! Nous essayons de construire une communauté qui a des valeurs différentes, moins cher, plus durable. Contrairement à la génération précédente, la future est une génération digitale où le reflexe premier est de chercher sur Internet plutôt que dans un bon vieux dictionnaire. Lemon Way va en ce sens et rend attractif un moyen de paiement en temps réel avec l’objet devenu indispensable de nos jours !

www.lemonway.fr SUPINFO Inside > #mai 2013

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é t u a n u m m > Co 4L Trophy en force sur le Campus de Caen L’édition 4L Trophy 2013 a remporté une fois de plus un vif succès avec ses 1450 équipages d’étudiants, partant pour un Raid de 6000 kilomètres dans un but humanitaire. Un étudiant SUPINFO du Campus de Caen y était et nous fait part de son ressenti à l’issue de cette expérience. Alexis FRANCOIS, étudiant SUPINFO en 3ème année sur le Campus de Caen et son coéquipier Marin TANGUY, sont parti pour ce Raid exceptionnel. Il nous livre son expérience ! retrouvé celle d’un ami, voir même la sienne en fin de soirée ! Si : Avez-vous rencontré des populations locales, comment ça s’est passé, quels sont les échanges et qu’en avez-vous retenu ou ressenti ? AF : On a rencontré les enfants qui sont venu chercher les 60 tonnes de fournitures scolaires acheminées. C’était une très belle cérémonie !

Alexis François SUPINFO inside : Comment t’es venu l’idée de faire cette compétition ? Alexis François : L’idée m’est venu après avoir parlé avec des amis qui l’on fait l’an passé. À peine une semaine après en avoir parlé avec un ami motivé, Marin TANGUY, 18 ans et en terminal d’un bac pro mécanique auto. nous cherchions déja la 4L et les financements. Si : Qui a trouvé, retaper la 4L ? AF : Nous avons trouvé la 4L sur internet, une 4L TL de 1985 avec un moteur de 850cm3, boite 4 vitesses. Mon coéquipier étant mécano, c’est lui qui a retapé la belle, aidé par mon père et les carrossiers de son lycée pour la peinture. On a refait le moteur à neuf, aménagé l’intérieur pour le raid, ajouté des plaques de protection et renforcé l’ensemble.

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SUPINFO Inside > #mai 2013

Si : Avez-vous eu des sponsors ? AF : Oui nous avons eu au total 25 sponsors, ainsi que des dons de particuliers. On a aussi vendu des crêpes et pochettes surprises sur les marchés. Le 4L Trophy c’est un budget : nous avons dépenser pas loin de 8000€, entre l’inscription, l’achat de la 4L et sa rénovation, l’essence et les péages etc. Si : Avez-vous connu des incidents ? AF : Nous avons eu un problème mécanique avant la dernière étape, ce qui nous a empêchés d’y participer car on avait perdu trop de temps à réparer. Si : Etiez-vous équipé informatique pour cette aventure ? comment avez-vous communiquer pendant ces deux semaines ? AF : Non du tout ! Les seul appareils informatiques étaient : nos téléphones, et l’autoradio ! Et nos portables n’était pas connecté à internet (trop chère au Maroc). Nous ne communiquions presque pas avec la France, un sms tous les deux jours environ. On se servait plutôt de nos portable pour retrouver nos amis sur les bivouacs, car 1500 4L sur un bivouac ça fait beaucoup et il est très dur de

SI : En tant qu’étudiant, pensestu qu’il soit important de s’impliquer dans une action humanitaire ? Que pouvez-vous en tirer comme expérience pour votre future vie professionnelle? AF : Oui, ça m’a appris à mieux me débrouiller, pour trouver des sponsors, gérer l’association, organiser l’aventure. Si : Quel a été le moment le plus fort ? AF : Il y a eu plusieurs moments forts : l’arrivé au premier bivouac, la remise des dons aux enfants, l’opération nez rouge lors d’un briefing, les galères dans les bacs à sables lorsque tout le monde s’entraide … Si : Pensez-vous le refaire l’année prochaine ? AF : L’an prochain je part à Montréal pour faire ma 4ème année donc je ne pourrais pas repartir, mais dans deux ans je pense bien le refaire, c’est vraiment magique comme aventure.

Préparation de la 4L

ContAACt en finale du Défi H !

Soutenez l’équipe SUPINFO «ContAACt» pour la finale du Défi H ! Sogeti organise la 2nde édition du défi h, un concours visant à réaliser le meilleur projet contribuant à l’insertion professionnelle des handicapés. L’an passé, des étudiants SUPINFO du campus strasbourgeois s’étaient déjà illustrés en remportant la première édition du concours avec le projet contrast et cette année, une nouvelle équipe d’étudiants strasbourgeois a décidé de prendre la relève avec le projet contAAct ! ContAACt nous explique leur projet : « Nous sous estimons le pouvoir de la communication, pouvoir comprendre et se faire comprendre est essentiel pour nous. Elle nous permet d’échanger, de découvrir, d’apprendre, de travailler… Bref d’avoir une place dans notre société. Malheureusement tout le monde n’a pas cette chance. Certaines personnes rencontrent des difficultés à s’exprimer et à se faire entendre. Il se rustre, s’isole… Heureusement ils sont aidés et accompagnés par des gens exceptionelles, de véritables héros des temps modernes. Nous avons rencontrés certains d’entre eux à l’Institut Médicaux-Éducatifs SaintAndré à Cernay. Pour les aider les professionnelles utilisent des méthodes de communication visuelle et se serve de photos et de pictogrammes pour comprendre, stabiliser et concrétiser des conceptes comme des lieux, des

personnes, des actions, des émotions. Chaque enfant possède ainsi un classeur de communication dans lequel se retrouve l’ensemble des pictogrammes qui le concerne rangés par contexte. Le problème est que ce classeur peut vite devenir lourd et encombrant sans parler de la gestion des pictogrammes qu’il faut imprimer,découper, plastifier, ce qui devient vite un calvaire pour les professionnels.

C’est ainsi qu’avec Simon, Geoffrey, David et moi-même nous avons pensé au projet “ContAACt” : un écosystème applicatif de Communication Alternative et Améliorée (CAA) destiné aux jeunes autistes ayant des difficultés d’expression orale. L’idée est de fournir un outil de communication simple et ergonomique sur un support adapté et facilement transportable : une tablette ! Avec son site internet, son application tablette et bientôt smartphone, cela permet de gérer la banque de pictogramme en quelques clics avec un compte pour chaque enfant personnalisé ! »

L’équipe d’étudiants est composée de - Geoffroy PLANQUART (Chef de projet) - David ROUX (Dév. Windows 8) - Simon KAMLET (Dév. Windows 8) - Gilles HUMEZ (UX Designer & “Reporter”)

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SUPINFO Inside > #mai 2013

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