new york delire

DELIRIOUS NEW YORK - 1978

REM KOOLHAAS

NEW YORK DELIRE - EXTRAIT

TH3 - P Villien - ENSAPB - 2007/2008 - L3/Sem.1 - Gregoire Oberdoerffer / Guillaume Sprenger

DELIRIOUS NEW YORK - 1978 NEW YORK DELIRE - EXTRAIT

R e m K o o l h a a s (né le 17 novembre 1944 à Rotterdam, Pays-Bas) est un architecte et urbaniste N é e r l a n d a i s . Après des débuts de journaliste et scénariste, il entame, à vingt-quatre ans, des études à l’Architectural Association de Londres puis, s’installe à New York avant de fonder - en 1975- son agence, baptisée « OMA - Office for Metropolitan Architecture » qu’il délocalisera ensuite à Rotterdam.

Plutôt que des figures et des formes, Rem Koolhaas recherche des concepts différents. Attiré par

la

théorie

du

«

gestionnaire

chaos,

il refuse cependant le déconstructivisme, arguant que c’est « une analogie banale entre une soi-disant géométrie irrégulière et notre monde fragmenté ». Il déplore l’écart qui s’est établi entre le rôle mythique de l’architecte et la situation réelle dans laquelle il exerce, ses incessants changements techniques, ses vitesses de plus en plus incontrôlables. Selon lui, l’architecte doit être perçu comme l ’ u n i q u e

d’échelles

»,

sachant tout autant organiser la ville, que construire les bâtiments, produire le mobilier urbain et gérer l’habitat.

Avant de construire, Rem Koolhaas s'est distingué par une œuvre théorique originale:

New

York

Délire

(Delirious New York), publié en 1978 reconstitue la construction de Manhattan comme une opération cohérente dont il fixe a posteriori le programme.Il présente la construction de Manhattan comme une opération de développement contrôlé et, en 1995, il développe ses principales théories dans son best-seller S, M, L, XL.



New York délire : Autours du texte « Manhattan est une accumulation de catastrophes en puissance qui ne se produisent jamais ». R .Koolhaas Ce livre, aussi délirant que son titre, mais construit avec la rigueur d'un

m a n i f e s t e , décape l'esprit tant il est unique, sulfureux et primordial. Entre le milieu du XIXe siècle et celui du XXe siècle, Manhattan est le l

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d'une nouvelle nouveau

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culture, mode

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île où de

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poursuit vie

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l'expérience collective métropolitain

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de l'artificiel où naturel et réel ont cessé d'exister. Cette ville est l'arène du stade terminal de Civilisation Occidentale : par l'explosion simultanée de la densité humaine et d'une invasion de nouvelles technologies, Manhattan est devenu, à partir de 1850, un lieu mythique d'invention et de mise à l'essai d'un style de vie révolutionnaire :

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Culture

de

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enquête

entre

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mutante

et l'architecture unique qu’il a suscité. Ce livre soutient que l'architecture produit la culture et expose la consistance et la cohérence des épisodes apparemment sans rapport dans l'urbanisme de

M

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C'est une interprétation qui établit Manhattan comme produit d'un mouvement non formulé, le "Manhattanisme", dont le vrai programme était si terrible que pour pouvoir être réalisé il ne devait pas être ouvertement déclaré. New York délire est un manifeste rétroactif de l'entreprise architecturale de Manhattan : il démêle les théories, la tactique et les dissimulations qui ont permis aux architectes de New York d'établir les désirs de

l ' i n c o n s c i e n t c o l l e c t i f

dans la grille du tracé de Manhattan. New York délire montre avant tout, Manhattan comme la ville la plus rationnelle, efficace, utilitariste, à la poursuite de

l

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Dans cette vision, l'Île de Coney Island devient un Manhattan embryonnaire, le

b

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d'une Technologie du Fantastique, Manhattan un archipel artificiel d'îles architecturales,le Rockefeller Center, le fragment premier et dernier d'un Manhattan définitif. Un appendice présente une série de projets qui annoncent la deuxième naissance du Manhattanisme, cette fois comme une doctrine explicite qui peut réclamer son endroit parmi les urbanismes contemporains. Ce livre est aussi une documentation impressionnante constituée de "matériel original" et de projets non publiés.



Perte de repères

Ville sans espoir

Humain

Fuck the context

Flou

solution architecturale

Ville Anomie

Hyperdensité la constatation d'une époque

Tracé Artificiel

Net Modulaire Vitesse

Architecture desinhimbée

Spéculation Capitalisme

Croissance illimitée



HYPERDENSITE





FUCK THE CONTEXT

En suivant ce raisonnement on peut en arriver à la conclusion que le "Fuck the context" de

Koolhaas ne prend sens que lorsque le bâtiment atteint une certaine échelle. Cependant Notre paysage contemporain, urbain plus particulierement, ou métropolitain, est composé d'un tas d'éléments non architecturaux, cad non pensés et dessinés par un quelconque architecte, comme les supermarchés des années 70, les usines de manutention, des entrepots... La liste des ces éléments bâtis est longue, ils sont particulierement imposants . Sans compter l'application sytèmatique et aveugle des théories urbaines modernes pendant la reconstruction.

Le concept ainsi énoncé par Koolhaas va de pair avec celui de "bigness", en effet lorsqu'un batiment atteint une certaine échelle, on peut le qualifier de "bigness" et dans ce cas, il prend le pas sur son contexte et le transforme. Les très gros bâtiments

ne s'intègrent pas dans un contexte, (une structure urbaine existante, par ex.) mais le créent. Ces bâtiments engendrent une nouvelle situation urbaine, alors pourquoi tenir compte de l'environnement ("fuck the context" en bon anglais).

le context n'est pas seulement architectural. Il est également economique, bati, social, politique, géographique, naturel, historique. De ce fait lorsque

dans New York Délire, il prend comme postulat de départ la ville de New York et en étudie l'intégralité des strates qui la composent, on voit clairement que l'acte de projeter et de bâtir quand il décide de ne se soucier du contexte urbain qui l'accueil dépasse également la totalité des contextes présents. Néanmoins, outre l'apparente provocation de ce concept, c'est plus une volonté de transformation qu'il faut lire dans cette opposition. C'est en effet en ne se fondant pas dans l'environnement que l'on peut le faire évoluer. Koolhaas à

permis en architecture de se défaire des idéaux moralisateurs, principalement esthétique mais aussi constructifs... TH3 - P Villien - ENSAPB - 2007/2008 - L3/Sem.1 - Gregoire Oberdoerffer / Guillaume Sprenger


Rem Koolhaas, Delirious New York: A retroactive Manifesto for Manhattan (Academy Editions, London, 1978; republished, The Monacelli Press, 1994) Rem Koolhaas, Mutations (Actar, 2001) Rem Koolhaas, Hans Werlemann and Bruce Mau, S,M,L,XL, The Monacelli Press, New York, 1994 (2nd edition 1997) Kisho Kurokawa, Metabolism in Architecture, (London; Studio Vista , 1977) http://www.oma.nl/ http://www.athenaeum.ch/koolhaas.htm http://www.lrb.co.uk/v23/n23/fost01_.html www.flickr.com http://www.wired.com/wired/archive/4.07/koolhaas.html http://arts.guardian.co.uk/features/story/0,,1803857,00.html http://www.spl.org/lfa/central/oma/koolhaas.html http://firstpulseprojects.net/Strange-Weather-mt/architecture/ http://www.sup.org/book.cgi?book_id=%204969
